Pac 2014 - 2020
La profession lance un nouvel avertissement
La FDSEA, la Chambre d'agriculture, l'APPV21 et les Jeunes agriculteurs ont profité de l'inauguration du Quartier des saveurs pour faire entendre -à nouveau- leurs revendications sur la prochaine Pac.

Début octobre, le Président de la République annonçait ses choix pour la déclinaison nationale de la prochaine Politique agricole commune. La Côte d'Or est à nouveau perdante, tous systèmes de production confondus. Sans une mobilisation forte des politiques du département et de la région, l'avenir de la profession agricole s'assombrit fortement.
Le président de la FDSEA l'a rappelé lundi matin à la foire gastronomique de Dijon, en parlant au nom de la profession agricole de Côte d'Or lors de l'inauguration officielle du Quartier des saveurs. Fabrice Faivre a appelé les élus politiques à «réellement s'impliquer» dans la défense des intérêts de l'agriculture côte d'orienne pour la Pac 2014-2020: [I]«Messieurs les élus, sachez que cet avertissement est le dernier avant qu'on ne passe à l'action comme en Bretagne. Deux cents tracteurs sur les voies du tram pendant plusieurs jours, ça peut faire déplacer les médias nationaux. Je sais que certains Parlementaires s'activent, mais il faut aller plus loin»[i]. Fabrice Faivre demande la mise en place d'une mesure simple et non contraignante pour compenser les effets dévastateurs liés à la perte de
10 millions d'euros pour le département : [I]«il nous faut retrouver 50€/ha dans le cadre d'une MAE ou d'un éventuel recouplage des oléagineux»[i]. La deuxième revendication concerne la prise en compte de tous les actifs, chefs d'exploitation et salariés, pour les soutiens de la prochaine Pac.
[INTER]Un goût «très amer»[inter]
Le président de la FDSEA a retracé un historique peu valorisant des différentes réformes: [I]«depuis la mise en œuvre de la Pac en 1962, de nombreuses réformes ont été effectuées afin de réaliser des ajustements entre secteurs de productions et territoires géographiques. La Côte d'Or a déjà largement contribué à ces rééquilibrages avec, sur la période 2008-2012, environ 20 millions d'euros qui ont quitté le département !Avec pour conséquence directe, un soutien moyen par surface de production inférieur à la moyenne nationale !»[i]
Malgré cette situation précaire, les options mises en œuvre par le gouvernement français pour la nouvelle Pac 2014-2020 vont encore largement ponctionner l'enveloppe destinée à la Côte d'Or avec au moins 10 millions d'euros supplémentaires qui ne profiteront pas à l'économie locale. [I]«Avec cette perte et à la vue des résultats prévisionnels pour l'année 2012-2013, une grande majorité d'agriculteurs producteurs de céréales et éleveurs auront un résultat négatif ou au mieux un résultat nul»[i] enchaîne Fabrice Faivre, [I]«aucun corps de métier ne peut accepter cette situation, d'autant plus qu'elle est amenée à devenir pérenne. En effet, les potentiels limités de nos sols en zone intermédiaire, ne permettent pas d'encaisser cette baisse. Les marges de manœuvre sont donc aujourd'hui nulles pour les agriculteurs !»[i] Pour [I]«couronner le tout»[i], ce sont uniquement les exploitants agricoles sous une forme sociétaire bien précise -les Gaec- qui pourront obtenir l'intégralité des soutiens pour les associés d'exploitation. [I]«Cette mesure est insupportable !»[i] lance le président de la FDSEA, [I]«tous les actifs agricoles doivent être reconnus qu'ils soient associés d'exploitation et même salariés, et cela quelle que soit la forme sociétaire des exploitations. Personne ne doit être exclu du dispositif ! Nous avons alerté depuis des mois, les parlementaires sur les conséquences dramatiques qu'auraient pour notre département ce scénario. A la vue des annonces du Président de la République, nous n'avons pas été défendus ! Les parlementaires doivent à présent assumer leur fonction et prendre leurs responsabilités !»[i]
Le président de la FDSEA l'a rappelé lundi matin à la foire gastronomique de Dijon, en parlant au nom de la profession agricole de Côte d'Or lors de l'inauguration officielle du Quartier des saveurs. Fabrice Faivre a appelé les élus politiques à «réellement s'impliquer» dans la défense des intérêts de l'agriculture côte d'orienne pour la Pac 2014-2020: [I]«Messieurs les élus, sachez que cet avertissement est le dernier avant qu'on ne passe à l'action comme en Bretagne. Deux cents tracteurs sur les voies du tram pendant plusieurs jours, ça peut faire déplacer les médias nationaux. Je sais que certains Parlementaires s'activent, mais il faut aller plus loin»[i]. Fabrice Faivre demande la mise en place d'une mesure simple et non contraignante pour compenser les effets dévastateurs liés à la perte de
10 millions d'euros pour le département : [I]«il nous faut retrouver 50€/ha dans le cadre d'une MAE ou d'un éventuel recouplage des oléagineux»[i]. La deuxième revendication concerne la prise en compte de tous les actifs, chefs d'exploitation et salariés, pour les soutiens de la prochaine Pac.
[INTER]Un goût «très amer»[inter]
Le président de la FDSEA a retracé un historique peu valorisant des différentes réformes: [I]«depuis la mise en œuvre de la Pac en 1962, de nombreuses réformes ont été effectuées afin de réaliser des ajustements entre secteurs de productions et territoires géographiques. La Côte d'Or a déjà largement contribué à ces rééquilibrages avec, sur la période 2008-2012, environ 20 millions d'euros qui ont quitté le département !Avec pour conséquence directe, un soutien moyen par surface de production inférieur à la moyenne nationale !»[i]
Malgré cette situation précaire, les options mises en œuvre par le gouvernement français pour la nouvelle Pac 2014-2020 vont encore largement ponctionner l'enveloppe destinée à la Côte d'Or avec au moins 10 millions d'euros supplémentaires qui ne profiteront pas à l'économie locale. [I]«Avec cette perte et à la vue des résultats prévisionnels pour l'année 2012-2013, une grande majorité d'agriculteurs producteurs de céréales et éleveurs auront un résultat négatif ou au mieux un résultat nul»[i] enchaîne Fabrice Faivre, [I]«aucun corps de métier ne peut accepter cette situation, d'autant plus qu'elle est amenée à devenir pérenne. En effet, les potentiels limités de nos sols en zone intermédiaire, ne permettent pas d'encaisser cette baisse. Les marges de manœuvre sont donc aujourd'hui nulles pour les agriculteurs !»[i] Pour [I]«couronner le tout»[i], ce sont uniquement les exploitants agricoles sous une forme sociétaire bien précise -les Gaec- qui pourront obtenir l'intégralité des soutiens pour les associés d'exploitation. [I]«Cette mesure est insupportable !»[i] lance le président de la FDSEA, [I]«tous les actifs agricoles doivent être reconnus qu'ils soient associés d'exploitation et même salariés, et cela quelle que soit la forme sociétaire des exploitations. Personne ne doit être exclu du dispositif ! Nous avons alerté depuis des mois, les parlementaires sur les conséquences dramatiques qu'auraient pour notre département ce scénario. A la vue des annonces du Président de la République, nous n'avons pas été défendus ! Les parlementaires doivent à présent assumer leur fonction et prendre leurs responsabilités !»[i]