Pommes de terre de consommation
La patate n’a pas la pêche cette année
La récolte des pommes de terre bat son plein. Là encore sécheresse et canicule ont produit leurs effets et la récolte devrait s’avérer en net recul par rapport à l’an passé.

La récolte a commencé la dernière semaine de juillet sur un sol sec favorisant de bonnes conditions de ramassage. Mais le temps sec n’a pas eu que des effets heureux. S’il est encore trop tôt pour s’aventurer à donner un tonnage précis, Nicolas Michaud constate quand même «de visu» que la récolte est moins importante que l’année passée. «Les pommes de terre ont souffert de la canicule et du stress hydrique, au plus fort du pic de chaleur, on a même observé un arrêt végétatif d’une dizaine de jours». En revanche, la pression maladie est restée faible.
Une récolte en net recul
Comme chaque année les opérations de récolte ont commencé par les variétés «primeur», suivies par les pommes de terre de conservation, les variétés destinées à l’industrie fermant le bal. Ces dernières ne concernent plus qu’une trentaine d’hectares et sont commercialisées par l’intermédiaire d’Expandisse, filiale de Val Union.
Pour le reste, le gros du tonnage est produit sur 250 à 300 ha avec une moyenne les années «normales» de 38 à 40 t/ha. Quand la récolte sera terminée on en saura un peu plus sur le tonnage 2015. Cependant, l’Union nationale des producteurs de pommes de terre estime d’ors et déjà que cette récolte sera en fort recul par rapport à la moyenne décennale (-17% estimés à date identique début août, situation comparable à celle de 2013, autre année marquée par la sécheresse). Le manque de précipitations, notamment, a nui à la tubérisation et au grossissement des tubercules.
Le mauvais souvenir de 2014
A la Cuma de la robe des champs, qui regroupe une dizaine de producteurs de pommes de terre cultivant ce tubercule sur un total de 120 ha, on s’active à la réception de la récolte. La commercialisation est essentiellement locale : l’hôpital d’Auxonne, les centres Leclerc de Dijon et de Beaune, les Gamm’vert du secteur de la coopérative Bourgogne du Sud et des établissements de restauration hors foyer, jouent le jeu d’une proximité qui s’exprime et se valorise autour d’une marque et d’un logo : «Panier de Bourgogne». La chambre froide installée dans les locaux des Maillys, permet de satisfaire la demande tout au long de l’année. La Cuma vient aussi d’enrichir sa gamme avec d’autres productions plus marginales certes, mais qui augmentent la visibilité de cette initiative de proximité. Les carottes, salades et autres poireaux d’hiver, rejoignent ainsi les linéaires et profitent à une consommation à la fois locale et citoyenne.
Bon an mal an, la culture de la pomme de terre reste stable en termes de surfaces, mais la rentabilité de cette production demeure fragile. Nicolas Michaud rappelle ainsi que «les producteurs sortent d’une année où la surproduction et les prix bas qui en ont découlé ont beaucoup fragilisé les trésoreries des exploitations». Qu’en sera-t-il pour 2015 ? Réponse dans quelques jours...
Une récolte en net recul
Comme chaque année les opérations de récolte ont commencé par les variétés «primeur», suivies par les pommes de terre de conservation, les variétés destinées à l’industrie fermant le bal. Ces dernières ne concernent plus qu’une trentaine d’hectares et sont commercialisées par l’intermédiaire d’Expandisse, filiale de Val Union.
Pour le reste, le gros du tonnage est produit sur 250 à 300 ha avec une moyenne les années «normales» de 38 à 40 t/ha. Quand la récolte sera terminée on en saura un peu plus sur le tonnage 2015. Cependant, l’Union nationale des producteurs de pommes de terre estime d’ors et déjà que cette récolte sera en fort recul par rapport à la moyenne décennale (-17% estimés à date identique début août, situation comparable à celle de 2013, autre année marquée par la sécheresse). Le manque de précipitations, notamment, a nui à la tubérisation et au grossissement des tubercules.
Le mauvais souvenir de 2014
A la Cuma de la robe des champs, qui regroupe une dizaine de producteurs de pommes de terre cultivant ce tubercule sur un total de 120 ha, on s’active à la réception de la récolte. La commercialisation est essentiellement locale : l’hôpital d’Auxonne, les centres Leclerc de Dijon et de Beaune, les Gamm’vert du secteur de la coopérative Bourgogne du Sud et des établissements de restauration hors foyer, jouent le jeu d’une proximité qui s’exprime et se valorise autour d’une marque et d’un logo : «Panier de Bourgogne». La chambre froide installée dans les locaux des Maillys, permet de satisfaire la demande tout au long de l’année. La Cuma vient aussi d’enrichir sa gamme avec d’autres productions plus marginales certes, mais qui augmentent la visibilité de cette initiative de proximité. Les carottes, salades et autres poireaux d’hiver, rejoignent ainsi les linéaires et profitent à une consommation à la fois locale et citoyenne.
Bon an mal an, la culture de la pomme de terre reste stable en termes de surfaces, mais la rentabilité de cette production demeure fragile. Nicolas Michaud rappelle ainsi que «les producteurs sortent d’une année où la surproduction et les prix bas qui en ont découlé ont beaucoup fragilisé les trésoreries des exploitations». Qu’en sera-t-il pour 2015 ? Réponse dans quelques jours...