Systèmes de traite
La liberté de choisir
Les Établissements Chapuis organisaient deux journées «fermes ouvertes» la semaine dernière en Côte d’Or.
Parce que c’est la qualité du lait qui fait la marge financière du producteur, le 1er objectif d’une installation de traite reste la qualité du lait. Épi 30°, épi 60°, TPA (Traite par l’arrière), roto intérieur, roto extérieur, robot... Aujourd’hui, les éleveurs laitiers se voient proposer une large gamme de produits. Les Établissements Chapuis, spécialistes de la traite depuis trois générations, ont organisé deux journées baptisées «fermes ouvertes» dans le but le présenter le «top» de la marque Delaval. «Les exploitations évoluent et le matériel aussi. Nous proposons aux éleveurs d’étudier les systèmes qui leur conviennent le mieux, ceux qui leur seront le mieux adaptés et avec lesquels ils se sentiront le plus à l’aise» note Alexis Chapuis, représentant de la concession basée à Saint-Marc-sur-Seine dans le canton de Baigneux-les-Juifs. Pour le commercial de 25 ans, «rien ne vaut d’aller voir des réalisations concrètes et échanger avec d’autres éleveurs pour se donner une idée» : «dans tous les cas, le dernier choix appartient bien sûr à l’éleveur qui a ses propres préférences et caractéristiques de par son cheptel». Les rotos sont destinés aux exploitations dépassant la centaine de vaches : «les éleveurs vont dans ce cas privilégier la rapidité, tout en prenant en compte l’aspect confort de travail qui est omniprésent dans les produits proposés» poursuit Alexis Chapuis.
Qualité, confort et gain de temps
La journée du 25 mars se déroulait au Gaec des Marronniers à Origny. Avec ses 65 Brunes et Montbéliardes, Nicolas Jacquinot aurait pu opter pour un robot mais ce Côte d’orien de 41 ans a finalement préféré une salle de traite 2x7 épi 30° ultra moderne : «J’avais une 2x4 auparavant et je suis resté dans le même schéma. Je préfère l’orientation 30° car j’ai davantage de place pour brancher et les vaches sont dans le sens de la fosse». Le producteur se réjouit pleinement de son investissement de 130 000 euros réalisé il y a un an (rénovation du local comprise) : «une fois la traite terminée, j’ai toute la journée pour moi. Cela n’aurait pas été forcément le cas avec un robot qui aurait pu m’appeler de temps en temps. Et c’est un choix vis-à-vis de la fromagerie dont je m’occupe avec ma femme, ma soeur et mon beau-frère. Pour le bon goût de notre fabrication fromagère d’appellation Epoisses au lait cru, il nous faut plusieurs centaines de litres de lait chaud en direct du pis de nos vaches dans un délai court. C’est réalisable en salle de traite mais impossible avec un robot qui trait jour et nuit mais une seule vache à la fois».
Un autre avantage est le gain de temps : les 65 vaches sont traites en une heure alors qu’il fallait parfois 1h45 avec l’ancien système. Nicolas Jacquinot est assisté dans son travail et ses décisions par les mêmes équipements qu’un robot. Le logiciel fourni par le constructeur gère les données des compteurs à lait, détecte les chaleurs et indexe le concentré distribué par vache en fonction de la production réelle individuelle. «Un chien à commande électrique fait même avancer, en douceur, mes vaches vers la salle de traite, cela compte aussi pour le confort de travail» ajoute l’éleveur.
Le lendemain était au consacré au robot de traite Delaval du Gaec du Serein à Précy-sous-Thil. Les éleveurs, pleinement satisfaits de leur investissement, ont fait part d’un gain de temps de 365 heures de travail par an. Les Établissements Sirugue, partenaires de l’aliment, participaient à la première de ces deux journées.
Qualité, confort et gain de temps
La journée du 25 mars se déroulait au Gaec des Marronniers à Origny. Avec ses 65 Brunes et Montbéliardes, Nicolas Jacquinot aurait pu opter pour un robot mais ce Côte d’orien de 41 ans a finalement préféré une salle de traite 2x7 épi 30° ultra moderne : «J’avais une 2x4 auparavant et je suis resté dans le même schéma. Je préfère l’orientation 30° car j’ai davantage de place pour brancher et les vaches sont dans le sens de la fosse». Le producteur se réjouit pleinement de son investissement de 130 000 euros réalisé il y a un an (rénovation du local comprise) : «une fois la traite terminée, j’ai toute la journée pour moi. Cela n’aurait pas été forcément le cas avec un robot qui aurait pu m’appeler de temps en temps. Et c’est un choix vis-à-vis de la fromagerie dont je m’occupe avec ma femme, ma soeur et mon beau-frère. Pour le bon goût de notre fabrication fromagère d’appellation Epoisses au lait cru, il nous faut plusieurs centaines de litres de lait chaud en direct du pis de nos vaches dans un délai court. C’est réalisable en salle de traite mais impossible avec un robot qui trait jour et nuit mais une seule vache à la fois».
Un autre avantage est le gain de temps : les 65 vaches sont traites en une heure alors qu’il fallait parfois 1h45 avec l’ancien système. Nicolas Jacquinot est assisté dans son travail et ses décisions par les mêmes équipements qu’un robot. Le logiciel fourni par le constructeur gère les données des compteurs à lait, détecte les chaleurs et indexe le concentré distribué par vache en fonction de la production réelle individuelle. «Un chien à commande électrique fait même avancer, en douceur, mes vaches vers la salle de traite, cela compte aussi pour le confort de travail» ajoute l’éleveur.
Le lendemain était au consacré au robot de traite Delaval du Gaec du Serein à Précy-sous-Thil. Les éleveurs, pleinement satisfaits de leur investissement, ont fait part d’un gain de temps de 365 heures de travail par an. Les Établissements Sirugue, partenaires de l’aliment, participaient à la première de ces deux journées.