Accès au contenu
PPAM

La gestion des adventices, enjeu d’avenir pour les PPAM

Comment anticiper le retrait de substances actives dans la filière PPAM(1) afin d’éviter les impasses pour les producteurs ? Quelles solutions mobiliser ? Dans le cadre du programme Parsada, l’institut technique pour le développement des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (Iteipmai) vise à répondre à ces questions à travers le projet Adhemar.

Par Amandine Priolet
La gestion des adventices, enjeu d’avenir pour les PPAM
Iteipmai
Des couverts sont implantés dans les parcelles de thym pour observer leur capacité à étouffer les adventices sans porter atteinte à la croissance de la plante.

Annoncé en 2023 par le gouvernement, le plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures (Parsada) vise à développer un éventail de solutions techniques pouvant faire face aux éventuelles suppressions de substances actives au sein des différentes filières agricoles. L’Iteipmai, l’institut technique pour le développement des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, qui dispose de deux stations expérimentales à Montboucher-sur-Jabron (Drôme) et à Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire), s’est engagé dans ce dispositif à travers le projet Adhemar(2) (2024-2029, quatre millions d’euros). « Dans notre filière, la gestion des adventices est le premier obstacle technique à la production de PPAM. Outre la concurrence très importante que peuvent représenter certaines adventices sur des cultures peu compétitrices, d’autres ont un im...

La suite est réservée à nos abonnés.