Bovins allaitants
La génétique améliore les performances techniques
Dans un contexte économique de l’élevage toujours plus tendu, les marges de manœuvre dont disposent les éleveurs pour développer la compétitivité de leurs élevages sont minces, mais elles existent bel et bien. La génétique et la gestion de la reproduction en sont deux leviers majeurs .
Les exploitations allaitantes ont à faire face à des contraintes d’organisation, lié à la taille des troupeaux, avec une période de vêlage groupé et bien souvent un manque de personnel. De ce fait, la période des vêlages est intense en charge de travail, en risques et donc particulièrement stressante. Cette période clé conditionne en grande partie la réussite économique de la campagne : en 90 jours, une vache doit vêler, élever un veau en bonne santé et se reproduire. Aussi il est indispensable de sécuriser au maximum les facteurs de réussite de la campagne de vêlage.
La génétique est un moyen efficace et rapide pour améliorer sur le long terme la productivité de l’élevage, en améliorant les performances techniques : poids au sevrage, conformation, potentiel laitier des mères… mais aussi en améliorant nettement les performances de vie que sont, les conditions de travail de l’éleveur et les conditions d’élevage des animaux, grâce à un gain sur les frais d’élevage, le temps et le confort de travail, le stress... Bénéfices fréquemment évoqués et recherchés par les éleveurs.
L’utilisation de l’insémination permet d’accéder à des taureaux évalués génétiquement, au top sur de nombreux critères de sélection, qui permettent d’obtenir un progrès rapidement mesurable.
Le bénéfice obtenu sur les produits, est direct sur les aspects facilité de naissance, avec un gain immédiat : des veaux plus léger et donc moins de vêlages difficiles, moins de coût sanitaires, moins de mortalité*, un meilleur retour en cycle des femelles et donc des conditions optimales pour la mise à la reproduction. La gestion des facilités de naissance, va de pair avec la sélection de l’aptitude au vêlage. Ce caractère est un capital indispensable à fixer, année après année, sur les femelles du troupeau.
L’arrivée récente de la génomique dans la palette des taureaux Charolais disponibles à l’insémination animale, ouvre de nouvelles perspectives de sélection aux éleveurs. Six nouveaux prédicteurs génomiques apportent une information sur le potentiel des taureaux, sur l’amélioration de la qualité de la mamelle et la taille des trayons, sur la solidité des aplombs, sur l’instinct maternel des femelles et le comportement des animaux par rapport à l’homme.
Ce sont autant de critères qualitatifs qui concourent à l’amélioration des performances techniques et à l’amélioration des conditions de travail pour les éleveurs et des conditions d’élevage de leurs animaux.
*Le taux de mortalité des veaux nés de vêlages difficiles (note 3 et 4) est 2 à 3 fois plus élevé (idele – 2013)
La génétique est un moyen efficace et rapide pour améliorer sur le long terme la productivité de l’élevage, en améliorant les performances techniques : poids au sevrage, conformation, potentiel laitier des mères… mais aussi en améliorant nettement les performances de vie que sont, les conditions de travail de l’éleveur et les conditions d’élevage des animaux, grâce à un gain sur les frais d’élevage, le temps et le confort de travail, le stress... Bénéfices fréquemment évoqués et recherchés par les éleveurs.
L’utilisation de l’insémination permet d’accéder à des taureaux évalués génétiquement, au top sur de nombreux critères de sélection, qui permettent d’obtenir un progrès rapidement mesurable.
Le bénéfice obtenu sur les produits, est direct sur les aspects facilité de naissance, avec un gain immédiat : des veaux plus léger et donc moins de vêlages difficiles, moins de coût sanitaires, moins de mortalité*, un meilleur retour en cycle des femelles et donc des conditions optimales pour la mise à la reproduction. La gestion des facilités de naissance, va de pair avec la sélection de l’aptitude au vêlage. Ce caractère est un capital indispensable à fixer, année après année, sur les femelles du troupeau.
L’arrivée récente de la génomique dans la palette des taureaux Charolais disponibles à l’insémination animale, ouvre de nouvelles perspectives de sélection aux éleveurs. Six nouveaux prédicteurs génomiques apportent une information sur le potentiel des taureaux, sur l’amélioration de la qualité de la mamelle et la taille des trayons, sur la solidité des aplombs, sur l’instinct maternel des femelles et le comportement des animaux par rapport à l’homme.
Ce sont autant de critères qualitatifs qui concourent à l’amélioration des performances techniques et à l’amélioration des conditions de travail pour les éleveurs et des conditions d’élevage de leurs animaux.
*Le taux de mortalité des veaux nés de vêlages difficiles (note 3 et 4) est 2 à 3 fois plus élevé (idele – 2013)
Témoignage d’Arnaud Lechevalier – Gaec de la Dheune à Saint Gilles (71)
Nous pratiquons l’insémination depuis 6 ans. Au niveau de la gestion de la reproduction, le principal avantage c’est que l’on a plus à faire saillir les taureaux en stabulation. Un taureau seul dans une case de 25 vaches, lorsque plusieurs sont en chaleurs en même temps ce n’est pas une sécurité pour la réussite. Sans parler des risques de blessures pour le taureau… le nombre de taureaux qu’il nous fallait…
On maitrise la reproduction de nos vaches, au lieu de la subir.
Sur le plan génétique, ça nous permet de cibler des objectifs précis dont on a besoin pour assurer notre conduite en vêlages groupés. D’abord assurer le vêlage et travailler les qualités maternelles, particulièrement le lait. Le troupeau était de souches «viandes», au début on à privilégier le format et les bassins avec des taureaux plutôt «élevages», aujourd’hui on travaille avec des taureaux plus équilibré viande / squelette et avec de la croissance, pour produire des broutards.
En seulement quelques années, On obtient des résultats satisfaisants, jugez plutôt,
L’an passé après une campagne de vêlage sans problèmes, on a eu 174 femelles gestantes sur 185 mises à la repro. Cela nous donne la possibilité d’éliminer les vaches en trop pour des raisons de production ou de morphologie (manque de lait, mauvais trayons). Au lieu de subir et de garder toutes les pleines.
Cette année sur 157 vêlages on a eu plus de 110 vêlages sans aides ! … et seulement une césarienne et un vêlage difficile. Quand ça se passe comme ça, le reste devient plus facile. Les veaux se lèvent, tètent seuls… on fait un minimum d’interventions.
Du coup on est nettement plus serein lors des vêlages, même pour les génisses.
La qualité de vie ça ne se mesure pas…, aujourd’hui sauf cas particulier à 19h on est rentré
Le Gaec de la Dheune : 4 associés et un ouvrier 580 ha dont 300 ha de prairie 165 vêlages groupés principalement entre novembre et décembre
On maitrise la reproduction de nos vaches, au lieu de la subir.
Sur le plan génétique, ça nous permet de cibler des objectifs précis dont on a besoin pour assurer notre conduite en vêlages groupés. D’abord assurer le vêlage et travailler les qualités maternelles, particulièrement le lait. Le troupeau était de souches «viandes», au début on à privilégier le format et les bassins avec des taureaux plutôt «élevages», aujourd’hui on travaille avec des taureaux plus équilibré viande / squelette et avec de la croissance, pour produire des broutards.
En seulement quelques années, On obtient des résultats satisfaisants, jugez plutôt,
L’an passé après une campagne de vêlage sans problèmes, on a eu 174 femelles gestantes sur 185 mises à la repro. Cela nous donne la possibilité d’éliminer les vaches en trop pour des raisons de production ou de morphologie (manque de lait, mauvais trayons). Au lieu de subir et de garder toutes les pleines.
Cette année sur 157 vêlages on a eu plus de 110 vêlages sans aides ! … et seulement une césarienne et un vêlage difficile. Quand ça se passe comme ça, le reste devient plus facile. Les veaux se lèvent, tètent seuls… on fait un minimum d’interventions.
Du coup on est nettement plus serein lors des vêlages, même pour les génisses.
La qualité de vie ça ne se mesure pas…, aujourd’hui sauf cas particulier à 19h on est rentré
Le Gaec de la Dheune : 4 associés et un ouvrier 580 ha dont 300 ha de prairie 165 vêlages groupés principalement entre novembre et décembre