Fiscalité des entreprises
La fronde gagne l’entreprenariat Nivernais
Dans le sillage des actions revendicatives menées ces dernières semaines au travers du pays, la FDSEA et les JA 58 se réunissaient hier, jeudi 14 novembre, en compagnie des représentants et responsables des syndicats patronaux Nivernais et de diverses fédérations professionnelles.
Un ras le bol généralisé. C’est ce qui ressort des premiers échanges s’étant tenus entre la profession agricole Nivernaise et les responsables syndicaux et représentants d’une dizaine d’organisations et fédérations professionnelles ayant pris part, hier, jeudi 14 novembre à une réunion de concertation tenue dans les locaux de la Chambre d’agriculture de la Nièvre, à Nevers. Réunis à l’initiative du réseau FDSEA/JA et de la Fédération Départementale des Transporteurs routiers, les secteurs de l’artisanat, du transport, de la forêt, des combustibles ainsi que l’aval de la filière agricole départementale ont pu échanger sur les difficultés générées par la simple suspension de l’écotaxe et par la surenchère fiscale actuelle qui, petit à petit, grève la compétitivité des entreprises et in fine la vitalité de notre territoire départemental.
Ecotaxe : Stop ou encore ?
Sur le sujet de l’écotaxe, et bien que les entreprises agricoles et des transports soient les plus impactés par la mesure, le consensus règne sur le fait que sous couvert d’écologie, l’État ne cherche ni plus ni moins qu’à enregistrer de nouvelles recettes. Véritable cadeau offert aux produits importés, cette nouvelle charge pesant sur les entreprises ne sera, qui plus est, pas répercutable à l’aval par les agriculteurs qui, à l’instar des transports routiers, réaffirment leur demande de suppression de la mesure. De leur côté, les transporteurs qui auront légalement la possibilité de répercuter cette charge en pied de facture, craignent en revanche qu’un schéma similaire à celui de la «taxe gasoil» se dessine et que, faute de ne pouvoir conserver leurs clients, ceux-ci soient contraints de laisser filer une partie de leurs recettes pour payer ce nouvel impôt.
L’asphyxie de l’économie du territoire en marche
Second sujet de débat, la problématique fiscale au sens large du terme. Hausse de la TVA dans le bâtiment, hausse de la TVA sur les activités équestres, impôt sur les sociétés, prélèvements sociaux en hausse ... Jamais les entrepreneurs n’ont été tant impactés par une surenchère fiscale et réglementaire qui, à ce jour, semble ne pouvoir exister qu’au travers de contraintes pesant sur les entreprises, sans lesquelles - malgré tout - l’emploi, la croissance indispensable à la vitalité de nos territoires ne peuvent exister. Oui, les entreprises Nivernaises sont à bout et asphyxiées par une pression fiscale incontrôlée, par des excès réglementaires dénués de sens, par des politiques françaises menées aveuglement et déconnectées des réalités de l’entreprenariat.
A ce jour la question se pose : Que veut-on faire de la Nièvre ? Un territoire dynamique sur les plan économiques, sociaux et valorisant ses atouts ? Ou un vaste désert où le chômage, la friche … - bref la décadence - règneront en maître d’ici quelques années ? Pour les acteurs de terrain, la réponse est claire. C’est ainsi, au travers d’une plate-forme commune de propositions que ceux-ci tenteront de faire valoir leur position. Dans l’attente la fronde gagne et la mobilisation des chefs d’entreprises, poussés dans leurs retranchements, ne saurait tarder.
Ecotaxe : Stop ou encore ?
Sur le sujet de l’écotaxe, et bien que les entreprises agricoles et des transports soient les plus impactés par la mesure, le consensus règne sur le fait que sous couvert d’écologie, l’État ne cherche ni plus ni moins qu’à enregistrer de nouvelles recettes. Véritable cadeau offert aux produits importés, cette nouvelle charge pesant sur les entreprises ne sera, qui plus est, pas répercutable à l’aval par les agriculteurs qui, à l’instar des transports routiers, réaffirment leur demande de suppression de la mesure. De leur côté, les transporteurs qui auront légalement la possibilité de répercuter cette charge en pied de facture, craignent en revanche qu’un schéma similaire à celui de la «taxe gasoil» se dessine et que, faute de ne pouvoir conserver leurs clients, ceux-ci soient contraints de laisser filer une partie de leurs recettes pour payer ce nouvel impôt.
L’asphyxie de l’économie du territoire en marche
Second sujet de débat, la problématique fiscale au sens large du terme. Hausse de la TVA dans le bâtiment, hausse de la TVA sur les activités équestres, impôt sur les sociétés, prélèvements sociaux en hausse ... Jamais les entrepreneurs n’ont été tant impactés par une surenchère fiscale et réglementaire qui, à ce jour, semble ne pouvoir exister qu’au travers de contraintes pesant sur les entreprises, sans lesquelles - malgré tout - l’emploi, la croissance indispensable à la vitalité de nos territoires ne peuvent exister. Oui, les entreprises Nivernaises sont à bout et asphyxiées par une pression fiscale incontrôlée, par des excès réglementaires dénués de sens, par des politiques françaises menées aveuglement et déconnectées des réalités de l’entreprenariat.
A ce jour la question se pose : Que veut-on faire de la Nièvre ? Un territoire dynamique sur les plan économiques, sociaux et valorisant ses atouts ? Ou un vaste désert où le chômage, la friche … - bref la décadence - règneront en maître d’ici quelques années ? Pour les acteurs de terrain, la réponse est claire. C’est ainsi, au travers d’une plate-forme commune de propositions que ceux-ci tenteront de faire valoir leur position. Dans l’attente la fronde gagne et la mobilisation des chefs d’entreprises, poussés dans leurs retranchements, ne saurait tarder.