Gestion du loup
La France plus généreuse que certains de ses voisins
Après la Suisse, le système français d’indemnisation et de protection contre le loup est «le plus généreux des pays visités» par la mission du CGAAER (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux).

C’est ce qui ressort d’un rapport publié le 12 novembre comparant les politiques de gestion du loup dans six pays européens (France, Suisse, Italie, Espagne, Allemagne et Pologne). Le système hexagonal est «parmi les plus complets et les mieux rodés», remarquent les experts du CGAAER. Mais aussi l’un des plus coûteux rapporté à la population de loup. En France, un canidé «coûte» 57 000 EUR (coût public de la protection et de l’indemnisation), contre
2 500 EUR en Allemagne. Une comparaison européenne à relativiser car «en Italie et en Espagne, la mission n’a pas réussi à obtenir des chiffres détaillés et consolidés au niveau national», précise le rapport.
Dans ces deux pays, l’État et les régions consacrent «des budgets très faibles» aux aides à la
prévention, tandis que «l’indemnisation relève principalement du système d’assurance». Un système qui semble plus inégalitaire qu’en France, car «beaucoup d’éleveurs renoncent [...] à s’assurer, soit par manque d’information, soit parce que le système leur paraît trop contraignant pour un bénéfice insuffisant. La qualité de la protection qu’ils mettent en place est dès lors déterminante s’ils veulent limiter les dégâts», constate le CGAAER.
2 500 EUR en Allemagne. Une comparaison européenne à relativiser car «en Italie et en Espagne, la mission n’a pas réussi à obtenir des chiffres détaillés et consolidés au niveau national», précise le rapport.
Dans ces deux pays, l’État et les régions consacrent «des budgets très faibles» aux aides à la
prévention, tandis que «l’indemnisation relève principalement du système d’assurance». Un système qui semble plus inégalitaire qu’en France, car «beaucoup d’éleveurs renoncent [...] à s’assurer, soit par manque d’information, soit parce que le système leur paraît trop contraignant pour un bénéfice insuffisant. La qualité de la protection qu’ils mettent en place est dès lors déterminante s’ils veulent limiter les dégâts», constate le CGAAER.