Syndicalisme
La FDSEA reçue par la préfète
Face à une actualité syndicale chargée, une délégation de représentants de la FDSEA 58 a été reçue, le 30 janvier, par Michèle Kirry, préfète de la Nièvre.

Première prise de contact entre la FDSEA et Michèle Kirry, préfète de la Nièvre, et en poste depuis fin novembre dans le département. Sous la conduite de Jean-Pierre Condamine, président de la FDSEA, une délégation composée de Didier Ramet, secrétaire général, et Olivier Hoareau, président de la section laitière a ainsi pu, à l'occasion d'un échange d'une heure trente, aborder, le 30 janvier dernier, les sujets agricoles du moment avec le plus haut représentant de l'Etat dans le département. Outre la présentation globale de l'agriculture nivernaise, un tour d'horizon des problématiques agricoles du moment a été effectué, au premier chef desquelles le sujet de la directives nitrates, du devenir des zones défavorisées, ou encore du prix du lait.
[INTER]Directive Nitrates : Revenir au bon sens ![inter]
C'est donc à bâtons rompus, et en présence de Yves Castel et de Hubert Goglins, DDT et DDT adjoint, que les responsables syndicaux départementaux ont fait part de leurs doléances. Sur le sujet de la directive nitrates, qui animera dans les semaines à venir, et suite aux actions menées par le réseau FNSEA/JA un peu partout en France, de nouvelles discussions entre les représentants de l'Etat et de la profession, Jean-Pierre Condamine s'est voulu on ne peut plus clair : «Concernant les Cipan, semer pour un coût de l'ordre de 70 à 80 € de l'hectare, une culture que l'on ne peut ni récolter, ni manger ... Il faudrait tout de même faire en sorte que le bon sens reprenne le contrôle». Tonalité sur laquelle ont renchéri Didier Ramet et Olivier Hoareau, rappelant, dans le cadre de cette surenchère réglementaire, que le relèvement des rejets vaches laitières et la modification des périodes d'interdiction d'épandage allaient impacter de manière non négligeable les éleveurs, notamment laitiers, et «qu'il est inenvisageable d'exiger depuis Paris, qu'un éleveur se mette deux fois aux normes dans la même carrière, alors que les premiers investissements ne sont encore pas fini de payer !»
[INTER]Des inquiétudes[inter]
chez les producteurs de lait
Olivier Hoareau, président de la section laitière de la FDSEA, s'est également attaché à rappeler les difficultés des producteurs de lait, confrontés à une baisse du prix producteur et comme dans toutes les productions, à une envolée du coût des matières premières. Face au faible nombre d'exploitations laitières et à la faible densité laitière du département, la bonne santé économique des exploitations s'avère indispensable pour maintenir un tissu laitier homogène et ne perturbant pas la collecte des éleveurs. Il a ainsi été convenu, en marge du travail professionnel engagé au sein du bassin laitier de la région Centre pour la massification de l'offre, qu'un travail de fond sur la pérennisation de l'activité laitière dans le département serait proposé dans les semaines à venir. De même, et face aux difficultés actuelles rencontrées sur le prix des animaux maigres, et à a demande de la Préfète, une journée de visite d'exploitation et des structures de commercialisation des animaux (marchés au cadran), sera mise sur pied dans le mois à venir.
Enfin, au sujet de la future réforme de la Pac et du devenir des zones défavorisées simples, Didier Ramet a appelé à poursuivre le lobbying et les travaux communs menés entre la profession et les services de l'Etat pour le maintien du zonage existant. Un groupe de travail technique se réunira ainsi dans les prochaines semaines sur le sujet.
[INTER]Directive Nitrates : Revenir au bon sens ![inter]
C'est donc à bâtons rompus, et en présence de Yves Castel et de Hubert Goglins, DDT et DDT adjoint, que les responsables syndicaux départementaux ont fait part de leurs doléances. Sur le sujet de la directive nitrates, qui animera dans les semaines à venir, et suite aux actions menées par le réseau FNSEA/JA un peu partout en France, de nouvelles discussions entre les représentants de l'Etat et de la profession, Jean-Pierre Condamine s'est voulu on ne peut plus clair : «Concernant les Cipan, semer pour un coût de l'ordre de 70 à 80 € de l'hectare, une culture que l'on ne peut ni récolter, ni manger ... Il faudrait tout de même faire en sorte que le bon sens reprenne le contrôle». Tonalité sur laquelle ont renchéri Didier Ramet et Olivier Hoareau, rappelant, dans le cadre de cette surenchère réglementaire, que le relèvement des rejets vaches laitières et la modification des périodes d'interdiction d'épandage allaient impacter de manière non négligeable les éleveurs, notamment laitiers, et «qu'il est inenvisageable d'exiger depuis Paris, qu'un éleveur se mette deux fois aux normes dans la même carrière, alors que les premiers investissements ne sont encore pas fini de payer !»
[INTER]Des inquiétudes[inter]
chez les producteurs de lait
Olivier Hoareau, président de la section laitière de la FDSEA, s'est également attaché à rappeler les difficultés des producteurs de lait, confrontés à une baisse du prix producteur et comme dans toutes les productions, à une envolée du coût des matières premières. Face au faible nombre d'exploitations laitières et à la faible densité laitière du département, la bonne santé économique des exploitations s'avère indispensable pour maintenir un tissu laitier homogène et ne perturbant pas la collecte des éleveurs. Il a ainsi été convenu, en marge du travail professionnel engagé au sein du bassin laitier de la région Centre pour la massification de l'offre, qu'un travail de fond sur la pérennisation de l'activité laitière dans le département serait proposé dans les semaines à venir. De même, et face aux difficultés actuelles rencontrées sur le prix des animaux maigres, et à a demande de la Préfète, une journée de visite d'exploitation et des structures de commercialisation des animaux (marchés au cadran), sera mise sur pied dans le mois à venir.
Enfin, au sujet de la future réforme de la Pac et du devenir des zones défavorisées simples, Didier Ramet a appelé à poursuivre le lobbying et les travaux communs menés entre la profession et les services de l'Etat pour le maintien du zonage existant. Un groupe de travail technique se réunira ainsi dans les prochaines semaines sur le sujet.