Plaine dijonnaise
La définition d’une année moyenne
Une exploitation proche de Dijon évoque la moisson. Sa conclusion pourrait être la même que celle du département.

Une belle année en orge, une moins bonne en blé : telle est la synthèse de Luc Chanson, agriculteur à Fénay, village à 10 kilomètres au Sud-Est de la capitale des Ducs. Un rendement moyen de 85q/ha vient d’être enregistré en orge d’hiver, en variété Étincel. «Un résultat satisfaisant et meilleur que les précédentes campagnes» relève l’exploitant. Un tonnage de blé de 60q/ha vient néanmoins ternir l’analyse et coupe court à l’enthousiasme. «C’est moins bon que d’habitude. Il ne s’agit pas des meilleures terres de l’exploitation et la récolte n’est pas terminée mais nous attendions un peu mieux» indiquait Luc Chanson le 6 juillet, dans l’attente de terminer l’intégralité de ses parcelles de blé. «Les fortes chaleurs et l’échaudage sont passés par là» rappelle Muriel, son épouse. Pour le reste des cultures, tout semble assez «moyen». Les 25 hectares de moutarde ont été récoltés en moins de deux jours, les 4 et 5 juillet, avec un rendement brut de 19q/ha. «Nous avons déjà obtenu 27q/ha dans le passé et nous sommes déjà tombés en dessous de 15q/ha...» informe Luc Chanson. Les moutardes n’avaient pourtant connu le moindre problème sanitaire et avaient un très bel aspect: «c’est à l’image de toutes les cultures, elles étaient très belles il y a encore quelques semaines, mais le chaud est passé par là. Tout a tourné d’un coup, à une vitesse exceptionnelle» poursuit le couple Côte d’orien.
La moisson du colza débutait la semaine dernière avec des impressions laissant penser à un rendement voisin de 35q/ha, résultat plutôt habituel dans le secteur. «Les siliques semblent nombreuses mais les grains sont particulièrement petits cette année» faisait remarquer Olivier Gaudeaux, saisonnier sur l’exploitation, rencontré au volant de la moissonneuse. L’EARL de la Belle Fontaine, qui n’a pas de culture de printemps, s’attendait à finir la moisson en ce début de semaine. Le 6 juillet, plus de la moitié de ses parcelles était récoltée. «La rapidité des opérations est aussi une autre caractéristique de cette campagne» notait Muriel Chanson. Multiplicateurs de semences d’orges et de blés pour BFC Semences, les exploitants stockent l’intégralité de leurs graines dans leurs silos, à l’exception de la moutarde comme l’implique le cahier des charges de l’APGMB, l’Association des producteurs de graine de moutarde de Bourgogne.
La moisson du colza débutait la semaine dernière avec des impressions laissant penser à un rendement voisin de 35q/ha, résultat plutôt habituel dans le secteur. «Les siliques semblent nombreuses mais les grains sont particulièrement petits cette année» faisait remarquer Olivier Gaudeaux, saisonnier sur l’exploitation, rencontré au volant de la moissonneuse. L’EARL de la Belle Fontaine, qui n’a pas de culture de printemps, s’attendait à finir la moisson en ce début de semaine. Le 6 juillet, plus de la moitié de ses parcelles était récoltée. «La rapidité des opérations est aussi une autre caractéristique de cette campagne» notait Muriel Chanson. Multiplicateurs de semences d’orges et de blés pour BFC Semences, les exploitants stockent l’intégralité de leurs graines dans leurs silos, à l’exception de la moutarde comme l’implique le cahier des charges de l’APGMB, l’Association des producteurs de graine de moutarde de Bourgogne.