Résultats économiques
La Côte d’Or fait de nouveau grise mine
CERFrance BFC présentait le 26 janvier les résultats économiques de l’année écoulée. En voici la synthèse.
Bovin lait, plaine dijonnaise : le déficit se creuse avec une diminution du produit total de 8 %. La diminution des charges est de 3%. Le résultat courant est à nouveau en baisse et négatif à -5 €/ha de SAU. Le déficit de trésorerie est conséquent une fois encore. Après trois années successives de déficit de trésorerie marqué, la situation devient critique pour ses systèmes.
Bovin lait, plateau et Ouest Côte d’Or : le produit total se replie pour la troisième année consécutive. La baisse est de 4%. Les charges continuent de décroître par la baisse du coût des engrais, des carburants et des cotisations sociales.
À -3€/ha, le résultat courant continue de s’éroder et devient négatif. Dans ces conditions, l’EBE n’est pas en mesure de dégager un revenu disponible capable de faire face aux prélèvements privés. La marge de sécurité est négative pour la deuxième année consécutive.
Bovins viande, plateau et Ouest Côte d’Or : Le marasme se prolonge, le produit continue de se dégrader de 1% par des prix en baisse et par la diminution des aides. Le recul des charges est le bienvenu. A 64€/ha de SAU, le résultat courant stagne à un faible niveau. Les trésoreries, dégradées, ne vont pas s’améliorer. Le déficit fourrager a des conséquences diverses selon les situations.
Polyculture viande plateau et Ouest Côte d’Or : hausse du produit total de 5% malgré la baisse du prix des animaux et des grains et la diminution des aides. Les charges sont à nouveau en repli par le coût moindre des engrais, des carburants et des cotisations sociales.
Le résultat courant redevient positif à 75€/ha. Cependant, après deux années de déficit marqué, la marge de sécurité reste légèrement négative. En fonction des dates de sortie des animaux et des conséquences de la FCO sur le prix des bovins, les situations économiques risquent d’être très contrastées entre les exploitations.
Bovins viande, plaine dijonnaise : stagnation du produit à un faible niveau. La baisse des charges, de 3%, est certes bienvenue mais elle a peu d’impact sur le résultat courant qui reste bas à moins de 20€/ha. Les trésoreries très dégradées depuis deux ans ne vont pas s’améliorer. Depuis trois ans, l’atelier grandes cultures, en situation difficile, ne vient plus soutenir l’élevage en manque cruel de rentabilité.
Grandes cultures, plateau et Ouest Côte d’Or : le produit reprend des couleurs avec une hausse de 15 % avec des rendements qui battent des records, malgré des prix en baisse et la diminution des aides. La baisse des charges est de 5 % et vient conforter la hausse du résultat courant à 90 €/ha qui progresse de façon sensible. La marge de sécurité est très légèrement positive, l’hémorragie des trésoreries est endiguée. Cette embellie est salutaire pour éviter de creuser le déficit de trésorerie qui devenait conséquent.
Grandes cultures, plaine dijonnaise : les résultats restent faibles, le produit total ne progresse pas. Le résultat courant, à 50 €/ha, redevient positif et n’augmente que par la baisse des charges.
La marge de sécurité reste négative et ne permettra pas de reconstituer la trésorerie très dégradée par deux années de faibles résultats. L’optimisation des charges reste plus que jamais de mise pour retrouver de la rentabilité.
Bovin lait, plateau et Ouest Côte d’Or : le produit total se replie pour la troisième année consécutive. La baisse est de 4%. Les charges continuent de décroître par la baisse du coût des engrais, des carburants et des cotisations sociales.
À -3€/ha, le résultat courant continue de s’éroder et devient négatif. Dans ces conditions, l’EBE n’est pas en mesure de dégager un revenu disponible capable de faire face aux prélèvements privés. La marge de sécurité est négative pour la deuxième année consécutive.
Bovins viande, plateau et Ouest Côte d’Or : Le marasme se prolonge, le produit continue de se dégrader de 1% par des prix en baisse et par la diminution des aides. Le recul des charges est le bienvenu. A 64€/ha de SAU, le résultat courant stagne à un faible niveau. Les trésoreries, dégradées, ne vont pas s’améliorer. Le déficit fourrager a des conséquences diverses selon les situations.
Polyculture viande plateau et Ouest Côte d’Or : hausse du produit total de 5% malgré la baisse du prix des animaux et des grains et la diminution des aides. Les charges sont à nouveau en repli par le coût moindre des engrais, des carburants et des cotisations sociales.
Le résultat courant redevient positif à 75€/ha. Cependant, après deux années de déficit marqué, la marge de sécurité reste légèrement négative. En fonction des dates de sortie des animaux et des conséquences de la FCO sur le prix des bovins, les situations économiques risquent d’être très contrastées entre les exploitations.
Bovins viande, plaine dijonnaise : stagnation du produit à un faible niveau. La baisse des charges, de 3%, est certes bienvenue mais elle a peu d’impact sur le résultat courant qui reste bas à moins de 20€/ha. Les trésoreries très dégradées depuis deux ans ne vont pas s’améliorer. Depuis trois ans, l’atelier grandes cultures, en situation difficile, ne vient plus soutenir l’élevage en manque cruel de rentabilité.
Grandes cultures, plateau et Ouest Côte d’Or : le produit reprend des couleurs avec une hausse de 15 % avec des rendements qui battent des records, malgré des prix en baisse et la diminution des aides. La baisse des charges est de 5 % et vient conforter la hausse du résultat courant à 90 €/ha qui progresse de façon sensible. La marge de sécurité est très légèrement positive, l’hémorragie des trésoreries est endiguée. Cette embellie est salutaire pour éviter de creuser le déficit de trésorerie qui devenait conséquent.
Grandes cultures, plaine dijonnaise : les résultats restent faibles, le produit total ne progresse pas. Le résultat courant, à 50 €/ha, redevient positif et n’augmente que par la baisse des charges.
La marge de sécurité reste négative et ne permettra pas de reconstituer la trésorerie très dégradée par deux années de faibles résultats. L’optimisation des charges reste plus que jamais de mise pour retrouver de la rentabilité.
