Charolais
La Côte d’Ivoire parie sur le charolais
Le pays sort à peine de dix années de guerre civile qui ont ravagé son économie. Plus de fermes, des filières élevages dévastées, une économie agricole à reconstruire…

Depuis 2014, les professionnels de l’élevage de Côte d’Ivoire ont pu apprécier les qualités et la facilité d’adaptation de la race charolaise. À l’occasion de la Fête du Charolais, le représentant du ministère des ressources agricoles et halieutiques ivoirien est venu poser les bases d’une collaboration sous forme de transfert de savoir-faire entre la France (plus précisément la Maison familiale et rurale de Liernais) et son pays. L’objectif c’est de permettre à de jeunes éleveurs de Côte d’Ivoire candidats à l’installation de parfaire leurs connaissances au sein de la MFR, tout en étant accueillis dans des familles d’éleveurs du canton. En retour, le pays espère susciter des vocations à visées pédagogiques chez des éleveurs retraités de Côte d’Or qui pourraient mettre leur expérience au service des jeunes en Côte d’Ivoire. Les voyages ne forment pas que la jeunesse, ils peuvent aussi enrichir les aînés. La Côte d’Ivoire maîtrise actuellement sa production avicole, reconstruit sa production porcine, mais repart de zéro en ce qui concerne l’élevage bovin. Tout est à faire et cette initiative représente une belle opportunité de collaboration entre les responsables professionnels de l’élevage des deux pays. La fête du charolais a ainsi été l’occasion de signer un mémorandum entre le représentant du ministre de Côte d’Ivoire et la MFR de Liernais.