Cerepy
La coopérative conjugue technique et biodiversité
La traditionnelle journée technique organisée par la coopérative de Saint-Julien-du-Sault à l'attention de ses adhérents s'est déroulée cette année sur sa plateforme d'essai de Bussy-en-Othe, en présence d'un grand nombre d'agriculteurs

Le 1er juin dernier, la coopérative Cerepy a organisé sa Journée Technique sur sa plateforme agronomique expérimentale de Bussy en Othe en présence de 180 agriculteurs. De nombreuses thématiques ont été abordées par le service technique de Cerepy, depuis la technique [I]«pure et dure»[i] en intégrant les paramètres économiques, jusqu'à une ouverture sur la connaissance de la biodiversité pour mieux comprendre les interactions entre les pratiques agricoles et l'impact sur l'environnement.
[INTER]Sur le pole Blé[inter]
Une première approche variétale a été présentée, mettant en avant les capacités de chaque variété à s'adapter au climat très particulier de cette campagne 2011/2012, les profils sanitaires et technologiques étant l'autre clé de décision. [I]« Seules les variétés ayant un bon profil pour la meunerie française sont privilégiées »[i] précise Alexandre Clérot, responsable Approvisionnement. Les nouveautés fongicides avec les SDHI de deuxième génération ont impressionné par leur performance contre la septoriose.
De même pour la stratégie de déclenchement des fongicides en fonction des différents OAD (outils d'aide à la décision). Pour Jean-Noël Herrgott, responsable technique, [I]«Le constat était évident et sans appel, comparé à un raisonnement basique de déclenchement stade sortie dernière feuille. Les déclenchements du 15 au 20 avril étaient beaucoup plus performants que les applications de fin avril début mai»[i].
[INTER]Sur le pole orge[inter]
Si le constat pour les orges est le même que pour le blé concernant les fongicides et la performance des SDHI, le choix variétal reste toutefois guidé par la filière brassicole mais aussi l'adaptation de la variété au terroir. Les variétés Esterel et Etincel deviennent les principales actrices de ce marché au dépend de la variété Arturio.
[INTER]Sur le pole colza[inter]
Les innovations ont été abordées et observées à la loupe avec le dossier colza Clearfield, sous l'angle de la future problématique de destruction des repousses de colza Clearfield. Le choix des matières actives pour les détruire est très restreint puisque la famille des ALS ne fonctionne plus et l'essai de ce point de vue dans la plateforme est très démonstratif.
A noter l'intervention très remarquée de Louis-Marie Allard, pour le Cetiom, portant sur les conséquences des évènements climatiques sur la culture du colza.
[INTER]Biodiversité[inter]
Dans le cadre de ses préoccupations environnementales, Cerepy a mobilisé ses adhérents autour de la biodiversité, avec deux thèmes privilégiés : les vers de terre et les abeilles.
Depuis le printemps, l'équipe technique de Cerepy a évalué et mesuré, au travers d'une étude menée auprès d'un échantillon d'agriculteurs de la coopérative, l'impact du travail du sol (labour, TCS, semis direct) sur les différentes populations et l'âge des lombrics. [I]«Les techniques de travail du sol simplifié avec apport de matière organique d'origine animale sont les plus bénéfiques pour les populations de vers de terre, et par extension pour la microfaune et la vie microbienne du sol»[i] constate Jean-Noël Herrgott.
Sur le pole Abeille, Madame Christine Busson, apicultrice transhumante à Fouchères, a présenté le travail de l'apiculteur, avec pour outil pédagogique une ruche de démonstration permettant de découvrir l'organisation passionnante du monde des abeilles ainsi que le rôle essentiel qu'elles remplissent. Belle leçon d'humilité qui permet de bien se rendre compte qu'il faut entretenir et préserver la biodiversité car elle est l'alliée de l'agriculture.
[INTER]Sur le pole Blé[inter]
Une première approche variétale a été présentée, mettant en avant les capacités de chaque variété à s'adapter au climat très particulier de cette campagne 2011/2012, les profils sanitaires et technologiques étant l'autre clé de décision. [I]« Seules les variétés ayant un bon profil pour la meunerie française sont privilégiées »[i] précise Alexandre Clérot, responsable Approvisionnement. Les nouveautés fongicides avec les SDHI de deuxième génération ont impressionné par leur performance contre la septoriose.
De même pour la stratégie de déclenchement des fongicides en fonction des différents OAD (outils d'aide à la décision). Pour Jean-Noël Herrgott, responsable technique, [I]«Le constat était évident et sans appel, comparé à un raisonnement basique de déclenchement stade sortie dernière feuille. Les déclenchements du 15 au 20 avril étaient beaucoup plus performants que les applications de fin avril début mai»[i].
[INTER]Sur le pole orge[inter]
Si le constat pour les orges est le même que pour le blé concernant les fongicides et la performance des SDHI, le choix variétal reste toutefois guidé par la filière brassicole mais aussi l'adaptation de la variété au terroir. Les variétés Esterel et Etincel deviennent les principales actrices de ce marché au dépend de la variété Arturio.
[INTER]Sur le pole colza[inter]
Les innovations ont été abordées et observées à la loupe avec le dossier colza Clearfield, sous l'angle de la future problématique de destruction des repousses de colza Clearfield. Le choix des matières actives pour les détruire est très restreint puisque la famille des ALS ne fonctionne plus et l'essai de ce point de vue dans la plateforme est très démonstratif.
A noter l'intervention très remarquée de Louis-Marie Allard, pour le Cetiom, portant sur les conséquences des évènements climatiques sur la culture du colza.
[INTER]Biodiversité[inter]
Dans le cadre de ses préoccupations environnementales, Cerepy a mobilisé ses adhérents autour de la biodiversité, avec deux thèmes privilégiés : les vers de terre et les abeilles.
Depuis le printemps, l'équipe technique de Cerepy a évalué et mesuré, au travers d'une étude menée auprès d'un échantillon d'agriculteurs de la coopérative, l'impact du travail du sol (labour, TCS, semis direct) sur les différentes populations et l'âge des lombrics. [I]«Les techniques de travail du sol simplifié avec apport de matière organique d'origine animale sont les plus bénéfiques pour les populations de vers de terre, et par extension pour la microfaune et la vie microbienne du sol»[i] constate Jean-Noël Herrgott.
Sur le pole Abeille, Madame Christine Busson, apicultrice transhumante à Fouchères, a présenté le travail de l'apiculteur, avec pour outil pédagogique une ruche de démonstration permettant de découvrir l'organisation passionnante du monde des abeilles ainsi que le rôle essentiel qu'elles remplissent. Belle leçon d'humilité qui permet de bien se rendre compte qu'il faut entretenir et préserver la biodiversité car elle est l'alliée de l'agriculture.
Oléopro 2012 : illustrer les synergies entre élevage et productions végétales
Plus que jamais, en tant qu'agriculteurs, dans le contexte actuel d'ouverture de nos frontières et de refonte de la politique agricole européenne, nous devons renforcer les synergies entre nos productions et travailler ensemble au maintien d'une agriculture française compétitive. C'est pourquoi, la FOP, le Cetiom, l'Unip, l'Onidol et Proléa organisent, avec la participation des filières animales, Oléopro 2012. En effet, nous devons répondre à des défis communs : PAC, dépendance en protéines végétales, variabilité des prix, augmentation des coûts de production... L'ambition de cet évènement s'inscrit dans cette logique de complémentarité en illustrant les liens entre les cultures oléoprotéagineuses et l'élevage et en présentant notamment les innovations permettant de sécuriser le revenu en améliorant la performance économique de nos exploitations. Je vous invite donc à participer à Oléopro 2012 qui se tiendra les mercredi 20 et jeudi 21 juin 2012 à Sourches, dans la Sarthe. Près de 30 hectares consacrés aux cultures oléagineuses et protéagineuses et à leur valorisation dans les élevages bovins lait, bovins viande, porcins, avicoles..., vous permettront de trouver des réponses concrètes à vos questions, directement transposables sur votre exploitation, auprès des pôles techniques et des stands. Oléopro 2012 vous permettra des échanges avec les instituts, la prescription, la distribution, les fournisseurs et les transformateurs, autour de démonstrations techniques et de visites de parcelles d'essai. Nous vous attendrons également sur le stand de la FOP pour parler des sujets qui vous tiennent à cœur : PAC, protéagineux, GNR...
Vous pouvez dès à présent télécharger le passe à l'adresse suivante : http://www.oleopro2012.com/visiteurs pour participer à ce rassemblement exceptionnel ouvert à tous les acteurs et les partenaires de la filière oléoprotéagineuse.
Alain Renoux, Administrateur de la FOP