La charolaise au Zénith de son potentiel
Après avoir travaillé sur la facilité de vêlage, la race charolaise qui organisera son concours national dans le cadre du Sommet de l'Élevage du 7 au 10 octobre à Clermont-Ferrand, entend relever le défi de l'adaptabilité au changement climatique.

Chez les Garde, la charolaise fait partie du décor. Et depuis longtemps. Cette troisième génération d'éleveurs, installée du côté de Condat-en-Combraille dans le Puy-de-Dôme, a joué à fond la carte de race en participant à ses premiers concours en 1975. Dès 1984, le grand-père et le père de Mathieu se lancent dans l'insémination artificielle avec des transplantations embryonnaires, motivés par un groupe de copains, réunis autour du GIE Charolais Leader. « La force du collectif et le travail sur la génétique haut de gamme ont fait progresser les cheptels de manière assez spectaculaire », raconte Mathieu Garde. Lui a rejoint son père Roland, sur l'exploitation en 2001, avec la ferme intention de poursuivre la dynamique impulsée par ses aînés. En 2010, sa belle-mère, Martine, intègre le Gaec. Cinq ans plus tard, au départ à la retraite de Roland, les associés, soucieux de pouvoir se libérer du temps « de manière &agr...
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