Colza
La Chambre d’agriculture cherche des pistes
La Chambre d’agriculture de Côte-d’Or vient de proposer une visite d’essai colza sur la thématique de la lutte contre les insectes ravageurs (altises et charançons).

La problématique des altises et charançons du bourgeon terminal sur colza a démarré il y a une petite dizaine d’années sur le secteur du Tonnerrois rendant la culture du colza de plus en plus difficile à réussir dans ce même secteur. En réponse à ce constat et face à l’expansion de la zone concernée sur le département de la Côte-d’Or, la Chambre d’agriculture a mis en place une plateforme d’essai à Châtel-Gérard pour la deuxième année consécutive sur une exploitation membre du groupe de développement Envisol.
Une petite quarantaine d’agriculteurs ont répondu présent et sont venus visiter l’essai. La visite a commencé par la présentation des résultats obtenus l’an dernier par Jérémie Nobs, conseiller à la Chambre d’agriculture et en charge du suivi de l’essai. Différents facteurs ont été présentés : biomasse en entrée et sortie hiver, pression insecte et bien entendu rendements bruts et nets pour les différentes modalités 2017. L’expérience de l’an passé fait ressortir trois facteurs fondamentaux dans la réussite du colza : avancer la date de semis, l’association avec la féverole et l’alimentation azotée à l’automne. Ces paramètres ont donc été remis en essai cette année et proposés pour la visite.
Les premiers comptages réalisés cette deuxième année d’essai semblent confirmer les résultats de la première année : la date de semis est prépondérante, les semis du 7 août s’en sortent mieux que ceux du 22 août alors que les semis du 1er septembre ont disparu. Les modalités avec une fertilisation azotée d’automne permettent une croissance continue des plantes et se démarquent positivement des modalités non fertilisées. Et enfin, les modalités avec présence de féveroles en plantes compagnes se démarquent visuellement des modalités colza solo, avec un effet assez franc de la féverole sur la présence de larves de charançons du bourgeon terminal, effet moins marqué sur la pression larvaire altise.
Toutes ces observations visuelles seront à confirmer par le rendement après la récolte de l’essai ! La visite s’est conclue autour d’un casse-croûte, l’occasion de poursuivre les échanges autour de cette culture essentielle aux assolements des plateaux et qui préoccupe de plus en plus.
Une petite quarantaine d’agriculteurs ont répondu présent et sont venus visiter l’essai. La visite a commencé par la présentation des résultats obtenus l’an dernier par Jérémie Nobs, conseiller à la Chambre d’agriculture et en charge du suivi de l’essai. Différents facteurs ont été présentés : biomasse en entrée et sortie hiver, pression insecte et bien entendu rendements bruts et nets pour les différentes modalités 2017. L’expérience de l’an passé fait ressortir trois facteurs fondamentaux dans la réussite du colza : avancer la date de semis, l’association avec la féverole et l’alimentation azotée à l’automne. Ces paramètres ont donc été remis en essai cette année et proposés pour la visite.
Les premiers comptages réalisés cette deuxième année d’essai semblent confirmer les résultats de la première année : la date de semis est prépondérante, les semis du 7 août s’en sortent mieux que ceux du 22 août alors que les semis du 1er septembre ont disparu. Les modalités avec une fertilisation azotée d’automne permettent une croissance continue des plantes et se démarquent positivement des modalités non fertilisées. Et enfin, les modalités avec présence de féveroles en plantes compagnes se démarquent visuellement des modalités colza solo, avec un effet assez franc de la féverole sur la présence de larves de charançons du bourgeon terminal, effet moins marqué sur la pression larvaire altise.
Toutes ces observations visuelles seront à confirmer par le rendement après la récolte de l’essai ! La visite s’est conclue autour d’un casse-croûte, l’occasion de poursuivre les échanges autour de cette culture essentielle aux assolements des plateaux et qui préoccupe de plus en plus.