Concours laitiers
La brune reste à la maison
Les journées châtillonnaises n’auront pas lieu cette année, pour la raison que tout le monde connaît.
Le concours interrégional de la race brune, qui devait se tenir les 6 et 7 juin à Châtillon-sur-Seine, est annulé. La décision a été officiellement prise le 14 avril au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron. «Nous avons attendu au maximum, au cas où… Cette annulation, qui concerne également l’ensemble des Journées châtillonnaises, n’est une surprise pour personne au vu de la tournure des évènements. Les courriers d’inscriptions n’avaient, de toute façon, pas encore été envoyés», indique Mickaël Clerget, président du syndicat interdépartemental des éleveurs de la race brune. «La tenue de notre vente d’animaux était plutôt mal partie», fait remarquer le membre de l’organisation, «même si notre concours avait été maintenu, plusieurs personnes avaient déjà fait part d’avis plutôt négatifs sur le maintien de la vente. Compte tenu de la conjoncture, les transactions auraient sans doute peiné. Même les annonceurs se faisaient très discrets». L’éleveur de Courcelles-Frémoy précise que le rendez-vous de Châtillon est «bien annulé, et non reporté» : «le calendrier des évènements est déjà bien rempli à l’automne. Après l’annulation déjà, de la fête du crémant et du tape-chaudrons, cette année est forcément particulière mais c’est ainsi… Nous donnons rendez-vous à tous en juin 2021 avec, qui sait, une organisation encore plus conséquente pour fêter notre retour à Châtillon».
Rendez-vous à Cestres
La race brune ne sera toutefois pas en reste en 2020. Les éleveurs se rendront à Cestres les 12 et 13 septembre pour participer aux concours laitiers organisés dans le cadre de la fête départementale de l’agriculture : «nous ne devions pas nous y rendre initialement, car les journées châtillonnaises étaient trop rapprochées de cet événement qui devait, dans un premier temps, se tenir début mai. Le report de cette fête arrange finalement bien les choses et nous serons de la partie». Les assemblées générales du syndicat d’éleveurs, de Brune Expansion et de la fédération Nord Est (GEN Brune) devaient toutes les trois se tenir en ce mois d’avril à Griselles, fief de l’éleveur Alain Terrillon, président de la fédération. «Ces rendez-vous sont reportés. Là, nous n’avons pas le choix, il faudra nous réunir», ajoute Mickaël Clerget, qui souligne la très bonne santé de la race Brune : «commercialement, cela fonctionne très bien au niveau de Brune Génétique Services. Sur le marché international, de très bons taureaux de notre zone se placent en Isu. Nous avons d’excellents retours et de très bonnes retombées de notre dernière participation au concours européen en Italie. Notre schéma de sélection tient plus que la route et nous avons une excellente motivation des éleveurs, il faut s’en féliciter».
Rendez-vous à Cestres
La race brune ne sera toutefois pas en reste en 2020. Les éleveurs se rendront à Cestres les 12 et 13 septembre pour participer aux concours laitiers organisés dans le cadre de la fête départementale de l’agriculture : «nous ne devions pas nous y rendre initialement, car les journées châtillonnaises étaient trop rapprochées de cet événement qui devait, dans un premier temps, se tenir début mai. Le report de cette fête arrange finalement bien les choses et nous serons de la partie». Les assemblées générales du syndicat d’éleveurs, de Brune Expansion et de la fédération Nord Est (GEN Brune) devaient toutes les trois se tenir en ce mois d’avril à Griselles, fief de l’éleveur Alain Terrillon, président de la fédération. «Ces rendez-vous sont reportés. Là, nous n’avons pas le choix, il faudra nous réunir», ajoute Mickaël Clerget, qui souligne la très bonne santé de la race Brune : «commercialement, cela fonctionne très bien au niveau de Brune Génétique Services. Sur le marché international, de très bons taureaux de notre zone se placent en Isu. Nous avons d’excellents retours et de très bonnes retombées de notre dernière participation au concours européen en Italie. Notre schéma de sélection tient plus que la route et nous avons une excellente motivation des éleveurs, il faut s’en féliciter».
