Vinexpo
La Bourgogne cherche des contacts
«Appelle mon numéro...» : cette chanson de Mylène Farmer pourrait résumer Vinexpo. Le salon international du vin qui s'est déroulé à Bordeaux a reçu 67 Bourguignons. Leur objectif commun était d'échanger leurs cartes de visites avec les potentiels clients du monde entier.
Neuf cents euros le mètre carré, paraît-il. Un stand à Vinexpo, ça a un coût. Surtout que la manifestation ne dure que cinq jours. Une présence à ce salon international du vin et des spiritueux se veut malgré tout rentable. Voire très rentable. Les 67 exposants bourguignons présents à Bordeaux la semaine dernière le savent bien. Près de la moitié des vins de Bourgogne sont consacrés à l'export. C'est dire l'importance de créer et d'entretenir des contacts avec l'étranger.
[INTER]Une édition pas comme les autres[inter]
Le contexte actuel est marqué par ce que tout le monde appelle «crise». «Nous subissons ses conséquences, comme les autres régions» commente Pierre-Henry Gagey, le président du BIVB. Les allées de Vinexpo, d'après plusieurs habitués, étaient beaucoup moins fréquentées cette année. Pour la Bourgogne, les marchés américains et britanniques ont du mal. Les visiteurs étaient de ce fait moins nombreux. La crise, un euro fort, des frais de douane importants et c'est la chute libre. Si l'on compare les premiers trimestres 2009 et 2008, en nombre de bouteilles exportées, c'est -34% pour les àtats Unis et -51% pour le Royaume-Uni!
[INTER]La diversification, la solution?[inter]
En attendant la reprise («dans les prochains mois» d'après certains), la diversification est de mise. Créer de nouveaux liens avec d'autres pays peut sans doute s'avérer gagnant. Le positionnement des vins de Bourgogne, en terme d'exportation, est «plutôt axé sur des niches dans chaque pays» commente un spécialiste. Il y a donc de la marge. La Bourgogne espère miser sur le dynamisme de ses entreprises pour contrer l'actuelle zone de turbulence. Tout comme en agriculture ou en sylviculture,la monoculture n'a pas que des avantages. La citation «Ne pas mettre ses œufs dans le même panier» s'applique décidément à bien des secteurs.
[INTER]Une édition pas comme les autres[inter]
Le contexte actuel est marqué par ce que tout le monde appelle «crise». «Nous subissons ses conséquences, comme les autres régions» commente Pierre-Henry Gagey, le président du BIVB. Les allées de Vinexpo, d'après plusieurs habitués, étaient beaucoup moins fréquentées cette année. Pour la Bourgogne, les marchés américains et britanniques ont du mal. Les visiteurs étaient de ce fait moins nombreux. La crise, un euro fort, des frais de douane importants et c'est la chute libre. Si l'on compare les premiers trimestres 2009 et 2008, en nombre de bouteilles exportées, c'est -34% pour les àtats Unis et -51% pour le Royaume-Uni!
[INTER]La diversification, la solution?[inter]
En attendant la reprise («dans les prochains mois» d'après certains), la diversification est de mise. Créer de nouveaux liens avec d'autres pays peut sans doute s'avérer gagnant. Le positionnement des vins de Bourgogne, en terme d'exportation, est «plutôt axé sur des niches dans chaque pays» commente un spécialiste. Il y a donc de la marge. La Bourgogne espère miser sur le dynamisme de ses entreprises pour contrer l'actuelle zone de turbulence. Tout comme en agriculture ou en sylviculture,la monoculture n'a pas que des avantages. La citation «Ne pas mettre ses œufs dans le même panier» s'applique décidément à bien des secteurs.