Bio et vente directe
La bonne recette
La Ferme O’Limousine élève et valorise un troupeau limousin à Flagey-lès-Auxonne.

Agriculture biologique, vente directe, accueil à la ferme, e-commerce : les orientations de Ferme O’Limousine sont dans l’air du temps et ravissent les amateurs de bonne viande. Les 60 vaches limousines de l’exploitation sont nourries au foin de prairie naturelle, au trèfle, à la luzerne et aux céréales 100% bio et garantis sans OGM. Un atelier de découpe permet de préparer les pièces de viandes préalablement commandées par la clientèle. «Oui, il est possible de faire de la vente directe et d’être agriculteur en même temps!», s’amuse à rappeler Vincent Krempp, qui a repris l’exploitation familiale en 2005. La Ferme O’Limousine écoule l’intégralité de sa production de viande en vente directe, soit une trentaine d’animaux par an. La moyenne des prix s’élève à 20 euros/kg, pour une fourchette allant de
8 euros/kg pour les plates côtes jusqu’à 25 euros pour les steaks et rosbifs.
Ouverture le samedi matin
«Les particuliers viennent récupérer leur commande directement à la ferme», indique Agathe Krempp, arrivée sur l’exploitation en 2013, «nous utilisons aussi différents réseaux comme la Ruche qui dit oui, le drive fermier de Côte-d’Or ou encore le réseau Agrilocal. Nous effectuons également des livraisons et des expéditions de colis réfrigérés». Depuis le 9 mars, le magasin à la ferme ouvre ses portes chaque samedi de 9 heures à 12 heures.
Adhérents au réseau Bienvenue à la ferme, Vincent et Agathe Krempp jouent la carte de la transparence et du partage, deux notions très appréciées par les clients venant de toute la Côte-d’Or mais aussi du Jura.
Dans le même état d’esprit, une porte ouverte de la ferme est organisée le premier week-end de mai avec plusieurs animations. «La première édition s’est déroulée il y a un an, ce fut une grande réussite, nous étions très surpris de voir des gens venir en famille, parfois de très loin», se rappelle Agathe Krempp.
Des convictions
Le choix de l’agriculture biologique est essentiel pour les deux producteurs de 40 et 32 ans : «le bio était déjà mis en place au sein de la ferme quand nous l’avons reprise. Il est capital de respecter la nature et les terres que nous transmettrons à nos enfants. En tant qu’agriculteurs, nous faisons vivre un écosystème, nous nous le rappelons au quotidien. Le bio, en pratique, c’est beaucoup d’observation. Avant d’acheter quelque chose, nous étudions toutes les possibilités présentes sur l’exploitation. Nous tentons par exemple de valoriser au mieux notre fumier, l’influence de la lune est prise en compte dans plusieurs interventions». La vente directe, elle, a été instaurée dès l’arrivée de Vincent Krempp il y a 14 ans : «au début, je vendais seulement une bête ou deux à la famille ou à des amis. Au fil du temps, j’ai souhaité professionnaliser cet atelier et j’ai suivi plusieurs formations. Les volumes ont progressivement augmenté. Les factures de découpe étaient devenues trop importantes : il était avantageux de faire installer un laboratoire à la maison. Je tiens encore à remercier le Conseil départemental et François Sauvadet pour les subventions».
Le détail à la cote
Les deux éleveurs se sont progressivement spécialisés dans la vente au détail. «C’est ce qui marche le mieux, et de très loin», poursuit Vincent Krempp, «au début de l’activité, je pensais vendre de gros colis type familiaux, mais ils n’ont pas atteints le niveau escompté. Les pièces prestigieuses fonctionnent bien, les consommateurs sont prêts a payer. À celles et ceux qui voudraient se lancer dans la vente directe, je leur dis qu’il faut oser car la demande est importante. Il ne faut pas avoir peur de faire de la qualité, le prix de vente va avec». La Ferme O’Limousine fera prochainement évoluer son site internet avec un catalogue en ligne : «l’idée est de coller au plus près des attentes de la clientèle. Je pense que les agriculteurs français se sont détournés de la vente. En France, nous savons produire mais pas forcément vendre. Nous avons laissé les autres s’en occuper : il n’y a qu’à regarder les résultats...»
Contact : 06 31 48 15 23, contact@olimousine.fr, www.olimousine.fr, page Facebook «Ferme O’Limousine».
8 euros/kg pour les plates côtes jusqu’à 25 euros pour les steaks et rosbifs.
Ouverture le samedi matin
«Les particuliers viennent récupérer leur commande directement à la ferme», indique Agathe Krempp, arrivée sur l’exploitation en 2013, «nous utilisons aussi différents réseaux comme la Ruche qui dit oui, le drive fermier de Côte-d’Or ou encore le réseau Agrilocal. Nous effectuons également des livraisons et des expéditions de colis réfrigérés». Depuis le 9 mars, le magasin à la ferme ouvre ses portes chaque samedi de 9 heures à 12 heures.
Adhérents au réseau Bienvenue à la ferme, Vincent et Agathe Krempp jouent la carte de la transparence et du partage, deux notions très appréciées par les clients venant de toute la Côte-d’Or mais aussi du Jura.
Dans le même état d’esprit, une porte ouverte de la ferme est organisée le premier week-end de mai avec plusieurs animations. «La première édition s’est déroulée il y a un an, ce fut une grande réussite, nous étions très surpris de voir des gens venir en famille, parfois de très loin», se rappelle Agathe Krempp.
Des convictions
Le choix de l’agriculture biologique est essentiel pour les deux producteurs de 40 et 32 ans : «le bio était déjà mis en place au sein de la ferme quand nous l’avons reprise. Il est capital de respecter la nature et les terres que nous transmettrons à nos enfants. En tant qu’agriculteurs, nous faisons vivre un écosystème, nous nous le rappelons au quotidien. Le bio, en pratique, c’est beaucoup d’observation. Avant d’acheter quelque chose, nous étudions toutes les possibilités présentes sur l’exploitation. Nous tentons par exemple de valoriser au mieux notre fumier, l’influence de la lune est prise en compte dans plusieurs interventions». La vente directe, elle, a été instaurée dès l’arrivée de Vincent Krempp il y a 14 ans : «au début, je vendais seulement une bête ou deux à la famille ou à des amis. Au fil du temps, j’ai souhaité professionnaliser cet atelier et j’ai suivi plusieurs formations. Les volumes ont progressivement augmenté. Les factures de découpe étaient devenues trop importantes : il était avantageux de faire installer un laboratoire à la maison. Je tiens encore à remercier le Conseil départemental et François Sauvadet pour les subventions».
Le détail à la cote
Les deux éleveurs se sont progressivement spécialisés dans la vente au détail. «C’est ce qui marche le mieux, et de très loin», poursuit Vincent Krempp, «au début de l’activité, je pensais vendre de gros colis type familiaux, mais ils n’ont pas atteints le niveau escompté. Les pièces prestigieuses fonctionnent bien, les consommateurs sont prêts a payer. À celles et ceux qui voudraient se lancer dans la vente directe, je leur dis qu’il faut oser car la demande est importante. Il ne faut pas avoir peur de faire de la qualité, le prix de vente va avec». La Ferme O’Limousine fera prochainement évoluer son site internet avec un catalogue en ligne : «l’idée est de coller au plus près des attentes de la clientèle. Je pense que les agriculteurs français se sont détournés de la vente. En France, nous savons produire mais pas forcément vendre. Nous avons laissé les autres s’en occuper : il n’y a qu’à regarder les résultats...»
Contact : 06 31 48 15 23, contact@olimousine.fr, www.olimousine.fr, page Facebook «Ferme O’Limousine».