Accès au contenu
Agroalimentaire

La bonne recette

La Chambre d’agriculture de Côte d’Or vient d’officialiser son rapprochement avec le lycée de Plombières-lès-Dijon pour développer l’utilisation de son atelier technologique.
Par Aurélien Genest
La bonne recette
Une convention de partenariat a été signée par Vincent Lavier, président de la Chambre d’agriculture et Pierre Mathis, directeur du lycée.
Avis aux agriculteurs optant pour la transformation : la Chambre d’agriculture fait appel à de nouvelles compétences et travaille désormais en étroite collaboration avec le lycée de Plombières-lès-Dijon. Une convention de partenariat a été signée lundi 10 octobre lors de la dernière réunion des membres du bureau. L’atelier technologique de l’établissement scolaire est plus que jamais à la disposition du monde agricole pour transformer des produits, élaborer des recettes et mettre au point des process. «Nous accompagnons les projets de diversification en réalisant des études de faisabilité et de marché. Cette convention apporte des compétences supplémentaires et va pouvoir répondre aux besoins pratiques et techniques d’un certain nombre d’agriculteurs innovants» souligne Vincent Lavier.

Des maraîchers déjà là
D’une surface de 500m2, l’atelier du lycée dispose de quatre zones de transformation permettant de traiter l’ensemble des familles d’aliments : des fruits et légumes, des produits céréaliers, des produits laitiers, sans oublier la viande et les poissons. Deux laboratoires réalisent des analyses rapides de contrôle des produits. Conçu dans le respect des normes d’hygiène et sécurité, l’atelier est à disposition des élèves, apprentis et stagiaires de l’établissement mais également des agriculteurs. «Nous travaillons déjà avec quelques maraîchers. Nous souhaitons accueillir davantage de professionnels» indique Cyril Bon, directeur de l’atelier. «Dans le cadre de l’activité d’aide au développement local, un agriculteur souhaitant développer un produit innovant ou expérimenter une formulation définit ses objectifs avec l’équipe de l’atelier, qui ensuite établit et met en œuvre les procédés de fabrication» précise Cyril Bon. La structure met également ses équipements et compétences lors de prestations de travail à façon. Qu’il s’agisse de conserves, de boissons, de soupes, de produits concentrés, de confitures ou de gelées, l’atelier technologique établit conjointement avec le client le procédé de transformation, réalise les opérations, les enregistrements liés à la traçabilité et les analyses physico-chimiques réglementaires. L’agriculteur prend ensuite en charge le marketing et la commercialisation du produit. L’atelier dispose également de l’agrément Bio, certains produits peuvent donc être proposés à la vente en respectant les principes de l’agriculture biologique.