Gaec des Marronniers
La bonne direction
L’exploitation d’Origny-sur-Seine ouvre ses portes ce samedi pour l’inauguration de son nouvel atelier de transformation. Rencontre avec des exploitants ayant toujours réalisé des choix pertinents.

Autonomie fourragère, transformation et vente à la ferme, recherche de plus-value, maîtrise des charges, orientation vers la qualité et l’innovation, limitation des dépendances aux fluctuations du marché: le Gaec des Marronniers est le parfait exemple d’une ferme qui a su s’adapter aux contraintes du métier. Sa victoire aux derniers trophées de l’agriculture dans la catégorie «au service de la gastronomie» n’a fait que confirmer les bons choix réalisés ces dernières années par Alain et Caroline Bartkowiez, Nicolas Jacquinot et Mathilde Macé. Demain samedi 31 mars, les quatre associés du Gaec ouvriront les portes de leur exploitation de polyculture-élevage lait Époisses pour inaugurer leur nouvel atelier de transformation. «Nous avons eu l’opportunité d’acquérir un bâtiment voisin, pour une extension de notre ancienne fromagerie. La surface est passée de 175 à 295 m2. L’ergonomie a été une priorité, nous allons pouvoir travailler dans de meilleures conditions», indique Alain Bartkowiez.
Répondre à la demande
Le nouvel outil de travail aura un impact positif sur la qualité des produits et offrira une plus grande capacité de production à la fromagerie, et tout particulièrement aux produits frais comme l’indique Alain Bartkowiez : «Nous travaillons depuis une dizaine d’années avec la restauration collective, notamment avec les cantines scolaires. Ce créneau est amené à se développer, du fait d’une orientation politique assez claire dans ce domaine. Nous nous sommes préparés pour répondre a cette demande. En ce qui concerne l’Époisses, il n’y aura pas beaucoup de changements au niveau des volumes car nous ne souhaitons aucunement nous agrandir à outrance. Nous voulons continuer de toucher nos produits, comme nous l’avons toujours fait. Le maître-mot, ici, n’a jamais été de partir sur de l’intensif, mais plutôt sur de l’extensif qui permet de générer de la valeur ajoutée. Elle-même permet de générer de la main d’œuvre, nous employons aujourd’hui trois équivalents temps plein».
Programme : Le Gaec des Marronniers ouvre ses portes demain de 9 heures à 16h30. L’inauguration est prévue à 11 heures, une conférence sur les micro-activités locales assurée par le journaliste de France Inter Philippe Bertrand débutera à 14h30. L’arboriste Anthony Colas et Bella Pizza participeront également à cette journée.
Répondre à la demande
Le nouvel outil de travail aura un impact positif sur la qualité des produits et offrira une plus grande capacité de production à la fromagerie, et tout particulièrement aux produits frais comme l’indique Alain Bartkowiez : «Nous travaillons depuis une dizaine d’années avec la restauration collective, notamment avec les cantines scolaires. Ce créneau est amené à se développer, du fait d’une orientation politique assez claire dans ce domaine. Nous nous sommes préparés pour répondre a cette demande. En ce qui concerne l’Époisses, il n’y aura pas beaucoup de changements au niveau des volumes car nous ne souhaitons aucunement nous agrandir à outrance. Nous voulons continuer de toucher nos produits, comme nous l’avons toujours fait. Le maître-mot, ici, n’a jamais été de partir sur de l’intensif, mais plutôt sur de l’extensif qui permet de générer de la valeur ajoutée. Elle-même permet de générer de la main d’œuvre, nous employons aujourd’hui trois équivalents temps plein».
Programme : Le Gaec des Marronniers ouvre ses portes demain de 9 heures à 16h30. L’inauguration est prévue à 11 heures, une conférence sur les micro-activités locales assurée par le journaliste de France Inter Philippe Bertrand débutera à 14h30. L’arboriste Anthony Colas et Bella Pizza participeront également à cette journée.
Laitiers et fromagers
Le Gaec des Marronniers regroupe une exploitation agricole et une fromagerie sous la même entité. Les grandes cultures et les prairies représentent une surface totale de 147 hectares. Le troupeau de 70 vaches Montbéliardes et Brunes, nourri exclusivement au fourrage et pâturages de la ferme, enregistre une production annuelle d’environ 400 000 litres de lait. Près de la moitié de ce volume est transformé sur place : en fromages fermiers Époisses (75% de la transformation, près de 20 tonnes produites chaque année) et en produits frais, notamment des yaourts et des fromages blancs. Les produits sont vendus au magasin de la ferme, mais aussi par le biais d’un réseau de distribution départemental. Une autre partie est expédiée par transports frigorifiques en France et, par ricochet, dans plusieurs pays limitrophes. Chaque associé et salarié occupe un poste bien défini, le tout en conservant une certaine polyvalence pour d’éventuels besoins de remplacement. Une agriculture raisonnée basée sur la culture de luzerne permet de limiter l’importation de produits et la vulnérabilité de l’entreprise aux aléas du marché. Beaucoup de travail, d’engagement et d’abnégation ont contribué à la réussite de l’exploitation.