Productions végétales
L’opportunité des dérobées
Les conditions météorologiques hivernales ont conduit à une grande précocité des cultures, accentuée par la sécheresse de mars et avril.

La moisson s’annonce donc précoce. La Chambre d’agriculture fait remarquer que, dans un tel contexte, s’ouvre l’opportunité d’implanter des dérobées.
Ces cultures intermédiaires entre deux productions principales annuelles permettent de récolter aussi bien des fourrages que des grains. «Avec les conditions de l’année, il va être possible de semer les dérobées plus tôt que d’ordinaire, cela va augmenter les chances d’avoir de bons résultats et de récolter dans de bonnes conditions», souligne Vincent Maurice, conseiller grandes cultures. Les associations graminées - légumineuses, type avoine - pois, ont particulièrement la cote dans les choix des agriculteurs. «De plus en plus d’exploitants se lancent également dans du sarrasin et aussi du sorgho», fait remarquer Vincent Maurice. Une publication a été envoyée à tous les groupes de développement agricole du département, afin d’expliquer les différentes caractéristiques techniques des dérobées. «Ce document s’intitule le Thèm’Avert dérobées. Beaucoup d’informations y sont mentionnées, notamment le type d’espèces à choisir et les différentes conduites à suivre», ajoute le conseiller. Celui-ci tient à rappeler les risques encourus par les dérobées : «il est fortement déconseillé d’engager trop de frais dans leur conduite, car leur réussite est fortement dépendante des conditions estivales. Les résultats sont, de ce fait, assez aléatoires. Il y a beaucoup d’incertitudes dans ce type de cultures, pour lesquelles il ne faut voir en réalité que du bonus».
Ces cultures intermédiaires entre deux productions principales annuelles permettent de récolter aussi bien des fourrages que des grains. «Avec les conditions de l’année, il va être possible de semer les dérobées plus tôt que d’ordinaire, cela va augmenter les chances d’avoir de bons résultats et de récolter dans de bonnes conditions», souligne Vincent Maurice, conseiller grandes cultures. Les associations graminées - légumineuses, type avoine - pois, ont particulièrement la cote dans les choix des agriculteurs. «De plus en plus d’exploitants se lancent également dans du sarrasin et aussi du sorgho», fait remarquer Vincent Maurice. Une publication a été envoyée à tous les groupes de développement agricole du département, afin d’expliquer les différentes caractéristiques techniques des dérobées. «Ce document s’intitule le Thèm’Avert dérobées. Beaucoup d’informations y sont mentionnées, notamment le type d’espèces à choisir et les différentes conduites à suivre», ajoute le conseiller. Celui-ci tient à rappeler les risques encourus par les dérobées : «il est fortement déconseillé d’engager trop de frais dans leur conduite, car leur réussite est fortement dépendante des conditions estivales. Les résultats sont, de ce fait, assez aléatoires. Il y a beaucoup d’incertitudes dans ce type de cultures, pour lesquelles il ne faut voir en réalité que du bonus».