Visite d'exploitation
L'opportunité de la traite robotisée
La journée d'études des éleveurs de Simmental s'est déroulée le 5 mars à Beaumont-sur-Vingeanne, dans le canton de Mirebeau. L'EARL Gardey a présenté son robot de traite mis en route il y a cinq mois.

«Le robot, on en parlait depuis un petit moment déjà» se rappelle Vincent Gardey, 21 ans, installé sur l'exploitation familiale depuis un an et demi. Son père Pascal revient sur la problématique de départ : «Le bâtiment était prévu pour 35 vaches laitières, avec une salle de traite 2x4. Avec l'augmentation de notre effectif, passé à 70 vaches pour un quota de 500 000 litres, il aurait fallu changer de salle de traite, prolonger le bâtiment et tout refaire...». «En prenant en compte l'écart de prix entre les deux options et les avantages qu'apportaient le robot, le choix a été vite fait !» enchaîne Vincent. Inspirés par plusieurs éleveurs et par Florian, le frère de Vincent qui travaille dans la robotique de traite, les deux éleveurs ont concrétisé leur projet qu'ils ne regrettent pas aujourd'hui. L'investissement se chiffre à près de 200 000€, dont 140 000€ pour le seul robot.
[INTER]Plus de disponibilités[inter]
Les conditions de travail ont totalement changé, les éleveurs auront notamment plus de temps cet été lorsqu'ils moissonneront leurs 135 hectares de céréales. Malgré cet énorme avantage, la surveillance reste de mise. «Nous devons rester à proximité. S'il y a le moindre souci technique, le téléphone sonne et la nature du problème nous est mentionnée par une boîte vocale» explique Vincent Gardey. Un logiciel informatique permet de suivre de nombreuses données techniques sur chaque vache. «L'ordinateur sait tout faire ! Après, c'est à nous de faire le tri. L'appareil détecte les mammites, il nous indique le temps de rumination de chaque vache, nous informe si une vache monte ou baisse en lait... Cela nous permet d'intervenir rapidement» mentionne le jeune éleveur.
[INTER]Plus de disponibilités[inter]
Les conditions de travail ont totalement changé, les éleveurs auront notamment plus de temps cet été lorsqu'ils moissonneront leurs 135 hectares de céréales. Malgré cet énorme avantage, la surveillance reste de mise. «Nous devons rester à proximité. S'il y a le moindre souci technique, le téléphone sonne et la nature du problème nous est mentionnée par une boîte vocale» explique Vincent Gardey. Un logiciel informatique permet de suivre de nombreuses données techniques sur chaque vache. «L'ordinateur sait tout faire ! Après, c'est à nous de faire le tri. L'appareil détecte les mammites, il nous indique le temps de rumination de chaque vache, nous informe si une vache monte ou baisse en lait... Cela nous permet d'intervenir rapidement» mentionne le jeune éleveur.