Manifestation du 18 septembre à Saint-Brisson
L'heure est désormais à la construction !
En réaction à l'article de presse diffusé le mercredi 9 octobre 2013 dans les colonnes du Journal du Centre et intitulé « La profonde colère des salariés du Parc », la FDSEA et les JA de la Nièvre tiennent à revenir précisément sur les raisons de la colère des agriculteurs exprimée le 18 septembre dernier et sur les suites que nous entendons donner à ce dossier.

Si la manifestation de Saint Brisson a pu surprendre par son ampleur et par le degré de mobilisation des éleveurs, nous tenons tout d'abord à bien remettre les choses au clair quant à son déroulement. Nous réaffirmons à ce titre, qu'aucun dommage aux biens et aux personnes n'a été causé par les manifestants présents sur place. Patrice Joly, président du PNR, l'a d'ailleurs lui-même reconnu à l'occasion de la rencontre tenue à la préfecture de la Nièvre la semaine ayant suivi la manifestation, faisant état d'une action qui, dans le symbole, a pu heurter les sensibilités. Gardons nous en conséquence de divulguer une information tronquée sur cet évènement, où nombre de commentateurs d'un jour n'étaient pas présents.
Sur la forme du dossier maintenant, il nous apparaît nécessaire de rappeler la raison pour laquelle les agriculteurs Nivernais se sont mobilisés en nombre le 18 septembre dernier. Attachés à un certain nombre de valeurs centrales dans la construction de projets territoriaux, les éleveurs ont été heurtés par l'émergence de ce projet, édifié et diffusé sans la moindre concertation avec leurs instances représentatives : Chambre d'agriculture et syndicalisme FDSEA-JA. D'autant plus heurtés, qu'après l'interdiction de curage des fossés, l'interdiction de défrichement et l'interdiction de brûlage des déchets verts agricoles, le projet de pose de clôtures le long des cours d'eau sonne le retour, pour la quatrième année consécutive, de mesures de non-sens en matière environnementale sur notre territoire Morvandiau. Les carences en matière de conduite du présent projet ont par ailleurs, et une nouvelle fois, été reconnues par la direction du PNR qui s'est engagée à veiller, à l'avenir, à la construction de projets concertés et partagés par l'intégralité des acteurs territoriaux.
En ce qui concerne le Parc du Morvan, le dossier est donc pour nous classé. Nous l'avons d'ores et déjà affirmé : La FDSEA, les JA et leur réseau de terrain se tiennent à la disposition des équipes d'élus et de salariés du PNR pour avancer dans une dynamique nouvelle, respectueuse des acteurs et des équilibres du territoire. La manifestation de Saint-Brisson avait pour objectif de condamner des méthodes inadaptées en matière de conduite de projets. Il nous semble que le message est passé et les salariés du Parc, certes pour certains déstabilisés, peuvent désormais être assurés de notre ferme volonté d'avancer à leurs côtés, dans la construction et le respect de chacun.
Sur le fond du dossier maintenant, la mobilisation syndicale reste elle intacte. Nous craignions la généralisation et le glissement rapide de mesures volontaires vers l'obligation. Force est de constater que nos craintes n'ont pas tardé à se révéler fondées. Le 20 septembre, deux projets d'arrêtés ministériels relatifs aux ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement) ont été diffusés, l'un deux faisant état de l'obligation à compter de 2017, de clore l'accès au cours d'eau pour le bétail, pour tous les élevages détenant plus de 100 bovins. Ces deux projets ont été remis à la direction de la DDT de la Nièvre et ont été évoqués avec Michèle Kirry, préfète de la Nièvre, le 24 septembre dernier. Nous sommes aujourd'hui toujours en attente d'une réaction adaptée des services de l'àtat sur ce sujet et certifions que si nécessaire, les agriculteurs seront à nouveau contraints de se mobiliser pour exprimer leur colère quant à la mise en œuvre de telles mesures.
Au cours des dernières décennies, les pratiques agricoles ont évolué, les paysans nivernais ont lourdement investi, pour répondre et se conformer aux attentes sociétales en matière de protection de l'environnement, et ce sans même en contester le fondement. Mais quand le dogme s'en mêle, quand l'équilibre social et économique de nos entreprises et de nos territoires ruraux est remis en cause, nous disons stop !
Enfin, et pour clore sur une note syndicale, nous ne pouvons que nous féliciter du «battage» orchestré par la Confédération Paysanne autour de ce dossier depuis plusieurs semaines. Nous en féliciter car cela prouve, si besoin est, que la Confédération Paysanne de la Nièvre n'existe à ce jour qu'au travers de la contestation de l'action de la FDSEA et des JA. Enfermée dans ses contradictions et ses certitudes, elle ferme notamment les yeux sur le fait que certains de ses adhérents et sympathisants étaient présents à Saint-Brisson le 18 septembre. Une question nous vient par conséquent à l'esprit : Qui la Confédération paysanne défend-elle réellement ? Les agriculteurs seront les plus à même d'en juger.
Sur la forme du dossier maintenant, il nous apparaît nécessaire de rappeler la raison pour laquelle les agriculteurs Nivernais se sont mobilisés en nombre le 18 septembre dernier. Attachés à un certain nombre de valeurs centrales dans la construction de projets territoriaux, les éleveurs ont été heurtés par l'émergence de ce projet, édifié et diffusé sans la moindre concertation avec leurs instances représentatives : Chambre d'agriculture et syndicalisme FDSEA-JA. D'autant plus heurtés, qu'après l'interdiction de curage des fossés, l'interdiction de défrichement et l'interdiction de brûlage des déchets verts agricoles, le projet de pose de clôtures le long des cours d'eau sonne le retour, pour la quatrième année consécutive, de mesures de non-sens en matière environnementale sur notre territoire Morvandiau. Les carences en matière de conduite du présent projet ont par ailleurs, et une nouvelle fois, été reconnues par la direction du PNR qui s'est engagée à veiller, à l'avenir, à la construction de projets concertés et partagés par l'intégralité des acteurs territoriaux.
En ce qui concerne le Parc du Morvan, le dossier est donc pour nous classé. Nous l'avons d'ores et déjà affirmé : La FDSEA, les JA et leur réseau de terrain se tiennent à la disposition des équipes d'élus et de salariés du PNR pour avancer dans une dynamique nouvelle, respectueuse des acteurs et des équilibres du territoire. La manifestation de Saint-Brisson avait pour objectif de condamner des méthodes inadaptées en matière de conduite de projets. Il nous semble que le message est passé et les salariés du Parc, certes pour certains déstabilisés, peuvent désormais être assurés de notre ferme volonté d'avancer à leurs côtés, dans la construction et le respect de chacun.
Sur le fond du dossier maintenant, la mobilisation syndicale reste elle intacte. Nous craignions la généralisation et le glissement rapide de mesures volontaires vers l'obligation. Force est de constater que nos craintes n'ont pas tardé à se révéler fondées. Le 20 septembre, deux projets d'arrêtés ministériels relatifs aux ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement) ont été diffusés, l'un deux faisant état de l'obligation à compter de 2017, de clore l'accès au cours d'eau pour le bétail, pour tous les élevages détenant plus de 100 bovins. Ces deux projets ont été remis à la direction de la DDT de la Nièvre et ont été évoqués avec Michèle Kirry, préfète de la Nièvre, le 24 septembre dernier. Nous sommes aujourd'hui toujours en attente d'une réaction adaptée des services de l'àtat sur ce sujet et certifions que si nécessaire, les agriculteurs seront à nouveau contraints de se mobiliser pour exprimer leur colère quant à la mise en œuvre de telles mesures.
Au cours des dernières décennies, les pratiques agricoles ont évolué, les paysans nivernais ont lourdement investi, pour répondre et se conformer aux attentes sociétales en matière de protection de l'environnement, et ce sans même en contester le fondement. Mais quand le dogme s'en mêle, quand l'équilibre social et économique de nos entreprises et de nos territoires ruraux est remis en cause, nous disons stop !
Enfin, et pour clore sur une note syndicale, nous ne pouvons que nous féliciter du «battage» orchestré par la Confédération Paysanne autour de ce dossier depuis plusieurs semaines. Nous en féliciter car cela prouve, si besoin est, que la Confédération Paysanne de la Nièvre n'existe à ce jour qu'au travers de la contestation de l'action de la FDSEA et des JA. Enfermée dans ses contradictions et ses certitudes, elle ferme notamment les yeux sur le fait que certains de ses adhérents et sympathisants étaient présents à Saint-Brisson le 18 septembre. Une question nous vient par conséquent à l'esprit : Qui la Confédération paysanne défend-elle réellement ? Les agriculteurs seront les plus à même d'en juger.