L’étude arrive à son terme

Les résultats seront dévoilés vendredi 7 novembre au Palais des Congrès à Dijon, dans le cadre de la foire gastronomique qui débute ce vendredi. Tous les agriculteurs sont les bienvenus. Une table ronde avec divers intervenants débattra sur la synthèse de l’exposé. Le sujet risque d’en intéresser plus d’un : devant la baisse du taux de protéines des blés, l’APPV21 a mené une étude qui aura duré plus de six mois, visant à déterminer les raisons de ce phénomène tout en essayant de proposer des solutions ou du moins, des tendances «réparatrices». «D’un point de vue technique, nous aurons des choses intéressantes à dire» assure le président Didier Lenoir, sans dévoiler le moindre indice sur les résultats obtenus. Satisfait du travail réalisé par Claire Cros, le Côte d’orien se réjouit de la prospection menée par cette jeune ingénieure : «en plus de sa synthèse qui nous sera très utile, la communication entre tous les intervenants de la sphère agricole se retrouve améliorée. Je pense notamment aux organismes de l’État, l’agence de l’eau... Nous sommes obligés de travailler ensemble. Nous, agriculteurs, sommes bien conscients des contraintes environnementales, mais chacun doit progresser dans ses objectifs respectifs». Pour la partie agricole, la diminution des taux de protéines est un réel souci rappelle Didier Lenoir : «La Bourgogne et plus particulièrement la Côte d’Or sont réputées pour la bonne tenue de leurs blés, notamment pour l’export vers le Maghreb via Fos-sur-Mer. La chute du taux de protéines enregistré ces dernières années inquiète, tout comme la stagnation des rendements. Nous voulons voir ce qu’il est possible de faire pour améliorer la situation. Claire Cros a compilé tous les essais réalisés sur le département. Nous invitons les agriculteurs à venir nombreux à cette restitution».