Gel sur les cultures dans l'Yonne
L'étendue des dégâts se précise
Un nouveau point des conséquences du gel sur les cultures dans le département vient d'être dressé par les techniciens de la Chambre d'agriculture de l'Yonne.
Avec ces derniers jours, le verdissement des céréales d'hiver se confirme. Néanmoins de nombreuses parcelles présentant de la route un «aspect acceptable» ont beaucoup de pieds dont le plateau de tallage est partiellement nécrosé (couleur marron). Ces pieds risquent de disparaître dans les prochaines semaines ou ne donneront qu'un seul épi.
Les féveroles, pois d'hiver, l'avoine d'hiver et l'orge de printemps semés d'automne sont totalement détruits. Les colzas ont été touchés de façon très hétérogène selon les secteurs.
[INTER]Le point par petites régions[inter]
De fortes disparités sont observées parcelle par parcelle
[G]Puisaye, Sénonais, Pays d'Othe :[g] 15 à 20 % des céréales d'hiver sont touchées (surtout les escourgeons mais également certaines variétés de blé comme Alixan).
[G]Région d'Aillant sur Tholon :[g] 15 à 20 % des blés sont touchés (surtout variété Alixan) et 20 à
25 % des escourgeons (Esterel notamment).
[G]Plateaux de Bourgogne :[g] 50 à 60 % des escourgeons touchés (surtout Esterel) et 15 à 20 %
des blés touchés (Alixan
principalement)
Ces pourcentages correspondent aux proportions estimées de cultures à ressemer espèce par espèce.
Il y aura également des pertes de rendement comprises entre 20% et 40% sur les parcelles qui présentent des dégâts de gel mais qui ne seront pas ré-emblavées.
[INTER]Opportunité de ressemis[inter]
Le ressemis éventuel d'une parcelle touchée par le gel doit se faire après diagnostic du nombre de pieds restants estimés viables. La décision dépendra alors d'une analyse technico-économique permettant de chiffrer le gain ou l'absence de gain inhérent au ressemis (aptitude agronomique du sol, nécessité ou pas d'un nouveau labour, disponibilité en semences...)
[G]Cas d'une culture couverte par une assurance récolte :[g]
L'avis de l'expert mandaté par l'assureur est à prendre en compte.
En effet, si l'expert ne préconise pas un ressemis, une indemnité éventuelle d'assurance récolte (déduction faite de la franchise) pourra être perçue ultérieurement en fonction du rendement obtenu.
[G]En revanche, si l'expert préconise un ressemis :[g]
et si l'agriculteur effectue ce ressemis : il pourra percevoir une indemnité relative aux frais de ressemis, plus le cas échéant, une indemnité éventuelle ultérieure calculée en fonction du rendement obtenu sur la culture ré-emblavée.
Et si l'agriculteur n'effectue pas ce ressemis : la seule indemnisation qu'il pourra percevoir sur la culture laissée en place, est celle liée à un coût théorique de ressemis. Il ne pourra pas prétendre alors à une indemnisation ultérieure éventuelle en cas de mauvais rendement.
[INTER]Eléments réglementaires[inter]
[G]Ne pas oublier :[g]
que l'accès aux aides Pac nécessite une production minimale sur les parcelles concernées : laisser en place une culture manifestement très endommagée par le gel, présente donc des risques...
qu'au regard de la directive Nitrates, le sol doit rester couvert...
[G]MAE Rotationnelle : [g]
Suite au gel et à un ressemis par une culture différente, les obligations liées à la MAE Rotationnelle, peuvent ne plus être respectées. Les conséquences en découlant ne sont pas encore définitivement établies. En effet, la profession agricole défend le cas de force majeure auprès des instances administratives.
[G]Pour toute information complémentaire :[g] contacter les conseillers «productions végétales» de la Chambre d'agriculture de l'Yonne au 03 86 94 22 22
Les féveroles, pois d'hiver, l'avoine d'hiver et l'orge de printemps semés d'automne sont totalement détruits. Les colzas ont été touchés de façon très hétérogène selon les secteurs.
[INTER]Le point par petites régions[inter]
De fortes disparités sont observées parcelle par parcelle
[G]Puisaye, Sénonais, Pays d'Othe :[g] 15 à 20 % des céréales d'hiver sont touchées (surtout les escourgeons mais également certaines variétés de blé comme Alixan).
[G]Région d'Aillant sur Tholon :[g] 15 à 20 % des blés sont touchés (surtout variété Alixan) et 20 à
25 % des escourgeons (Esterel notamment).
[G]Plateaux de Bourgogne :[g] 50 à 60 % des escourgeons touchés (surtout Esterel) et 15 à 20 %
des blés touchés (Alixan
principalement)
Ces pourcentages correspondent aux proportions estimées de cultures à ressemer espèce par espèce.
Il y aura également des pertes de rendement comprises entre 20% et 40% sur les parcelles qui présentent des dégâts de gel mais qui ne seront pas ré-emblavées.
[INTER]Opportunité de ressemis[inter]
Le ressemis éventuel d'une parcelle touchée par le gel doit se faire après diagnostic du nombre de pieds restants estimés viables. La décision dépendra alors d'une analyse technico-économique permettant de chiffrer le gain ou l'absence de gain inhérent au ressemis (aptitude agronomique du sol, nécessité ou pas d'un nouveau labour, disponibilité en semences...)
[G]Cas d'une culture couverte par une assurance récolte :[g]
L'avis de l'expert mandaté par l'assureur est à prendre en compte.
En effet, si l'expert ne préconise pas un ressemis, une indemnité éventuelle d'assurance récolte (déduction faite de la franchise) pourra être perçue ultérieurement en fonction du rendement obtenu.
[G]En revanche, si l'expert préconise un ressemis :[g]
et si l'agriculteur effectue ce ressemis : il pourra percevoir une indemnité relative aux frais de ressemis, plus le cas échéant, une indemnité éventuelle ultérieure calculée en fonction du rendement obtenu sur la culture ré-emblavée.
Et si l'agriculteur n'effectue pas ce ressemis : la seule indemnisation qu'il pourra percevoir sur la culture laissée en place, est celle liée à un coût théorique de ressemis. Il ne pourra pas prétendre alors à une indemnisation ultérieure éventuelle en cas de mauvais rendement.
[INTER]Eléments réglementaires[inter]
[G]Ne pas oublier :[g]
que l'accès aux aides Pac nécessite une production minimale sur les parcelles concernées : laisser en place une culture manifestement très endommagée par le gel, présente donc des risques...
qu'au regard de la directive Nitrates, le sol doit rester couvert...
[G]MAE Rotationnelle : [g]
Suite au gel et à un ressemis par une culture différente, les obligations liées à la MAE Rotationnelle, peuvent ne plus être respectées. Les conséquences en découlant ne sont pas encore définitivement établies. En effet, la profession agricole défend le cas de force majeure auprès des instances administratives.
[G]Pour toute information complémentaire :[g] contacter les conseillers «productions végétales» de la Chambre d'agriculture de l'Yonne au 03 86 94 22 22
