Production fromagère
L'époisses prend du poids
Le syndicat de défense de l'Epoisses a tenu son assemblée générale à Origny-sur-Seine.

de plus en plus,
notamment sur
le marché
américain
Plus de 1189 tonnes commercialisées en 2011 : l'àpoisses continue de progresser et se porte bien. «Cette augmentation de 1,7% confirme les 7% enregistrés en 2010. C'est encourageant car dans le même temps, les fromages sous signe de qualité subissent une baisse moyenne de 3%. En 10 ans, nous avons augmenté de plus de 91%» commente Jean-Louis Lachot, le président du syndicat de défense de l'àpoisses. Traditionnellement vendu en Bourgogne ou en région parisienne, l'Epoisses profite d'une offre plus diversifiée pour augmenter ses ventes un peu partout dans le pays. «Le marché de l'export est également porteur, notamment aux àtats-Unis» ajoute Jean-Louis Lachot. Le rapport d'activités 2011 fait état de plusieurs actions de communication. «Nous avons renouvelé le livret «Les fromages de Bourgogne vous font passer à table!» avec les autres spécialités fromagères bourguignonnes sous signe de qualité» informe le président, rappelant l'objectif de faire connaître et développer encore plus le plateau fromager bourguignon. A ce titre, le Conseil régional a été remercié pour son soutien.
[INTER]Recruter des jeunes[inter]
Autre satisfaction, les prix payés aux producteurs sont jugés «relativement bons» avec, en moyenne sur 2011, 32 euros de plus les 1000 litres que le lait standard.
Le syndicat voudrait tout de même que ce prix soit moins lié à la fluctuation des produits industriels. «Nous travaillons sur ce dossier depuis un petit moment déjà.
Nous devons nous rapprocher d'un indicateur qui soit le plus près possible des coûts de production» signale le président du syndicat. Cet objectif économique vise notamment à intéresser et recruter des jeunes. Car en 2011, le nombre de producteurs a encore baissé. Il atteint 47 unités alors qu'il était de 52 en 2010 (et 58 en 2010). Parallèlement, la production laitière bat un nouveau record avec 18,7 millions de litres. Le volume moyen par livreur frôle désormais les 400 000 litres, lui qui était inférieur à 300 000 en 2008. «Il y a le phénomène social, les astreintes du métier...» tente d'expliquer Jean-Louis Lachot. Pour contrer ce phénomène, une des pistes retenues est la recherche d'une autonomie énergétique. «L'énergie va devenir de plus en plus chère. C'est pourquoi nous nous impliquons dans le développement durable» signale Jean-Louis Lachot, citant notamment un partenariat avec la coopérative de déshydratation de Baigneux-les-Juifs (de la luzerne est récupérée à l'usine), ainsi qu'une action groupée d'acquisition de récupérateurs de calories sur les tanks à lait. En 2011, douze producteurs d'àpoisses se sont lancés dans une démarche de diagnostic énergétique. Il y en aura 12 nouveaux cette année.
[INTER]Recruter des jeunes[inter]
Autre satisfaction, les prix payés aux producteurs sont jugés «relativement bons» avec, en moyenne sur 2011, 32 euros de plus les 1000 litres que le lait standard.
Le syndicat voudrait tout de même que ce prix soit moins lié à la fluctuation des produits industriels. «Nous travaillons sur ce dossier depuis un petit moment déjà.
Nous devons nous rapprocher d'un indicateur qui soit le plus près possible des coûts de production» signale le président du syndicat. Cet objectif économique vise notamment à intéresser et recruter des jeunes. Car en 2011, le nombre de producteurs a encore baissé. Il atteint 47 unités alors qu'il était de 52 en 2010 (et 58 en 2010). Parallèlement, la production laitière bat un nouveau record avec 18,7 millions de litres. Le volume moyen par livreur frôle désormais les 400 000 litres, lui qui était inférieur à 300 000 en 2008. «Il y a le phénomène social, les astreintes du métier...» tente d'expliquer Jean-Louis Lachot. Pour contrer ce phénomène, une des pistes retenues est la recherche d'une autonomie énergétique. «L'énergie va devenir de plus en plus chère. C'est pourquoi nous nous impliquons dans le développement durable» signale Jean-Louis Lachot, citant notamment un partenariat avec la coopérative de déshydratation de Baigneux-les-Juifs (de la luzerne est récupérée à l'usine), ainsi qu'une action groupée d'acquisition de récupérateurs de calories sur les tanks à lait. En 2011, douze producteurs d'àpoisses se sont lancés dans une démarche de diagnostic énergétique. Il y en aura 12 nouveaux cette année.