Auxois-Morvan
L’énergie est dans le pré
Une réunion présentant la méthanisation, le bois-énergie et le photovoltaïque vient de se tenir dans le canton de Précy-sous-Thil.
Tous les agriculteurs et maires du Pays de l’Auxois-Morvan avaient reçu une invitation. «Voir ce qu’il est possible de faire sur les territoires en matière d’énergie était l’objectif de ce rendez-vous» note Charles Virely, responsable professionnel à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or. La méthanisation a occupé la plus grande partie de la réunion. «C’est un sujet qui doit intéresser les exploitants et chaque Pays du département. L’agriculture a une véritable place à jouer dans ce domaine» insiste l’homme de 38 ans. Malgré un contexte difficile, «c’est le moment d’y penser et de réfléchir» poursuit le Côte d’orien: «ce sont des projets assez conséquents sur le plan financier mais rien n’empêche de les réaliser à plusieurs, bien au contraire. La méthanisation peut amener une stabilité dans les compléments de revenus. Cet atout n’a pas de prix dans l’économie actuelle, avec des cours des céréales et de la viande qui peuvent aller du simple au double». Charles Virely rappelle que 57% des animaux de Côte d’Or sont élevés dans l’Auxois-Morvan, caractéristique rendant le potentiel du secteur d’autant plus important : «et le gouvernement envisage la création de 1500 nouveaux méthaniseurs d’ici 2020, des aides sont susceptibles de se développer».
Le responsable du dossier énergie à la Chambre d’agriculture évoque ensuite le photovoltaïque: «sur ce point, les tarifs de rachat ont malheureusement baissé. Ils sont aujourd’hui à 13 centimes le kilowattheure alors que nous étions à une vingtaine de centimes il y a encore deux ans. Cela met à mal les nouveaux projets. La prudence est de mise mais je reste optimiste devant la volonté le gouvernement d’augmenter la part des énergies renouvelables. Il existe d’autres problèmes, notamment de raccordement, présentés lors de notre réunion par Jean-Pierre Fleury, mais tout laisse à penser que la situation va s’améliorer».
Le bois-énergie a lui aussi été abordé. «De plus en plus de projets se mettent en place pour valoriser les plaquettes, les haies, les différents bois que l’on peut trouver au sein des propriétés communales» retrace Charles Virely, «il est important de prendre connaissance de ce type de valorisations. Certains copeaux peuvent être utilisés en chaufferie, d’autres peuvent servir comme litière et être réinjectés dans les parcelles en guise d’intrants. Cela a un coût, mais chacun est invité à faire la balance entre ses avantages et ses inconvénients. L’énergie a un rôle à jouer dans l’agriculture d’aujourd’hui et de demain».
Le responsable du dossier énergie à la Chambre d’agriculture évoque ensuite le photovoltaïque: «sur ce point, les tarifs de rachat ont malheureusement baissé. Ils sont aujourd’hui à 13 centimes le kilowattheure alors que nous étions à une vingtaine de centimes il y a encore deux ans. Cela met à mal les nouveaux projets. La prudence est de mise mais je reste optimiste devant la volonté le gouvernement d’augmenter la part des énergies renouvelables. Il existe d’autres problèmes, notamment de raccordement, présentés lors de notre réunion par Jean-Pierre Fleury, mais tout laisse à penser que la situation va s’améliorer».
Le bois-énergie a lui aussi été abordé. «De plus en plus de projets se mettent en place pour valoriser les plaquettes, les haies, les différents bois que l’on peut trouver au sein des propriétés communales» retrace Charles Virely, «il est important de prendre connaissance de ce type de valorisations. Certains copeaux peuvent être utilisés en chaufferie, d’autres peuvent servir comme litière et être réinjectés dans les parcelles en guise d’intrants. Cela a un coût, mais chacun est invité à faire la balance entre ses avantages et ses inconvénients. L’énergie a un rôle à jouer dans l’agriculture d’aujourd’hui et de demain».
