Communication
L’élevage rend des services à la société
La Charte des Bonnes Pratiques d’Élevage a souhaité mettre en avant la diversité des services que l’activité d’élevage rend à la société, en créant une brochure.
Outre la production d’aliments, l’élevage a d’autres contributions au bénéfice de la société mais elles sont mal identifiées et quantifiées. «La vision de l’élevage par la société est très partielle et souvent limitée à certains effets mis en débat (nitrates et GES, consommation de ressources, conditions d’élevage...), ce qui conduit à une remise en cause de l’élevage et de ses produits, du moins par certains groupes», note René Baumont de l’Inra - GIS élevage de demain, lors d’une conférence organisée au Sommet de l’élevage.
L’impact positif de l’élevage sur nos territoires est méconnu, et très souvent sous-estimé. Pourtant, les services que fournissent les éleveurs témoignent de la richesse de leur métier et de la nécessité du maintien de leur activité pour nos territoires. La Charte des Bonnes Pratiques d’Élevage, en partenariat avec le Cniel et Interbev, a donc souhaité mettre en avant cette diversité de services ainsi rendus, en créant une brochure à destination des éleveurs.
Communiquer positivement
«S’appuyant sur les travaux du GIS élevage de demain et l’Atlas de l’élevage herbivore, ce dépliant affiche une « fleur de services» (voir illustration), détaillés en quatre bouquets distincts : alimentation et production, vitalité territoriale, patrimoine et qualité de vie, environnement. Pour chaque service, des témoignages, des mots-clés et des chiffres clés ont été développés», explique Delphine Neumeister de l’Institut de l’élevage.
Un bouquet de services est un ensemble de services (contribution fournie à la société par l’élevage) produits simultanément dans le temps et l’espace.
Différents bouquets de services
L’objectif de ce document est double. Il doit permettre d’une part de parler positivement de l’activité d’élevage pour aider les éleveurs à communiquer sur leur métier et le valoriser, aussi bien à leurs yeux qu’à ceux du consommateur et d’autre part de fournir des chiffres clés et des arguments sur la contribution positive de l’élevage envers la société.
Dans le bouquet alimentation et production, on va retrouver des données sur la production alimentaire des exploitations françaises mais également sur les économies d’énergie et la production d’énergie. Ainsi, 7 500 exploitations d’élevage herbivore en France produisent de l’énergie (panneaux photovoltaïques). Sans oublier des données sur la valorisation d’autres coproduits, la production d’engrais et de coproduits (46 % de l’animal est valorisé en coproduits - 5e quartier).
Le second bouquet vitalité territoriale propose des chiffres sur la vie rurale, la création d’emplois, l’attrait du territoire. Par exemple, 11 000 élevages herbivores proposent des activités d’agrotourisme (hébergement à la ferme, restauration, loisirs, visites...) ou encore 220 800 équivalents temps plein travaillent sur les exploitations d’élevages bovins.
Dans la thématique environnement sont pris en compte la biodiversité, le stockage carbone permis par les prairies, l’entretien qualitatif des sols et de l’eau. Ce sont ainsi «400000 km de cours d’eau délimités par des bandes enherbées permanentes ou par des prairies, des taillis, des bois, protégeant de ce fait la qualité de l’eau». Enfin, le bouquet patrimoine et qualité de vie apporte des informations sur la participation de l’élevage à la gastronomie française, à l’éducation sur la nature et le vivant, sur l’entretien du territoire et le façonnement des paysages. Éric Fabre, éleveur de Salers dans le Cantal rappelle que par exemple en été les animaux assurent l’entretien des pistes de ski.
Pour en savoir plus : www.charte-elevage.fr
L’impact positif de l’élevage sur nos territoires est méconnu, et très souvent sous-estimé. Pourtant, les services que fournissent les éleveurs témoignent de la richesse de leur métier et de la nécessité du maintien de leur activité pour nos territoires. La Charte des Bonnes Pratiques d’Élevage, en partenariat avec le Cniel et Interbev, a donc souhaité mettre en avant cette diversité de services ainsi rendus, en créant une brochure à destination des éleveurs.
Communiquer positivement
«S’appuyant sur les travaux du GIS élevage de demain et l’Atlas de l’élevage herbivore, ce dépliant affiche une « fleur de services» (voir illustration), détaillés en quatre bouquets distincts : alimentation et production, vitalité territoriale, patrimoine et qualité de vie, environnement. Pour chaque service, des témoignages, des mots-clés et des chiffres clés ont été développés», explique Delphine Neumeister de l’Institut de l’élevage.
Un bouquet de services est un ensemble de services (contribution fournie à la société par l’élevage) produits simultanément dans le temps et l’espace.
Différents bouquets de services
L’objectif de ce document est double. Il doit permettre d’une part de parler positivement de l’activité d’élevage pour aider les éleveurs à communiquer sur leur métier et le valoriser, aussi bien à leurs yeux qu’à ceux du consommateur et d’autre part de fournir des chiffres clés et des arguments sur la contribution positive de l’élevage envers la société.
Dans le bouquet alimentation et production, on va retrouver des données sur la production alimentaire des exploitations françaises mais également sur les économies d’énergie et la production d’énergie. Ainsi, 7 500 exploitations d’élevage herbivore en France produisent de l’énergie (panneaux photovoltaïques). Sans oublier des données sur la valorisation d’autres coproduits, la production d’engrais et de coproduits (46 % de l’animal est valorisé en coproduits - 5e quartier).
Le second bouquet vitalité territoriale propose des chiffres sur la vie rurale, la création d’emplois, l’attrait du territoire. Par exemple, 11 000 élevages herbivores proposent des activités d’agrotourisme (hébergement à la ferme, restauration, loisirs, visites...) ou encore 220 800 équivalents temps plein travaillent sur les exploitations d’élevages bovins.
Dans la thématique environnement sont pris en compte la biodiversité, le stockage carbone permis par les prairies, l’entretien qualitatif des sols et de l’eau. Ce sont ainsi «400000 km de cours d’eau délimités par des bandes enherbées permanentes ou par des prairies, des taillis, des bois, protégeant de ce fait la qualité de l’eau». Enfin, le bouquet patrimoine et qualité de vie apporte des informations sur la participation de l’élevage à la gastronomie française, à l’éducation sur la nature et le vivant, sur l’entretien du territoire et le façonnement des paysages. Éric Fabre, éleveur de Salers dans le Cantal rappelle que par exemple en été les animaux assurent l’entretien des pistes de ski.
Pour en savoir plus : www.charte-elevage.fr
