Moissons
L’avoine rapportera plus que le blé
L’Auxois enregistre de mauvais résultats en grandes cultures, comme dans l’ensemble du département.

«Le blé est très mauvais en quantité, en qualité et en prix alors que la récolte d’avoine est correcte. Cette dernière sera mieux valorisée, c’est dire le niveau de cette année...» relève Maxime Lucand, ouvrier agricole dans le sud de l’Auxois. Venant de moissonner 200 hectares de grandes cultures sur une douzaine d’exploitations, le jeune Côte d’orien de 24 ans constate des rendements de blé variant de 35 à 45q/ha : «il manque clairement une quinzaine de quintaux. Si certains PS arrivent à 75 ou 76, d’autres descendent à 60, c’est littéralement du vent». Pendant ce temps là, l’avoine oscille entre 50 et 65 q/ha. «Les 60q/ha ont été plusieurs fois atteints et dépassés, ce qui est plutôt bien. L’avoine s’est bien comportée malgré les aléas climatiques. Cette culture aime bien les années humides et nécessite un moindre cumul de températures par rapport à d’autres cultures» poursuit l’ouvrier de l’entreprise de travaux agricoles de Patrice et Sébastien Ledoux, basée à Allerey. Directement utilisée pour les animaux, l’avoine sera en partie livrée à la coopérative.
L’orge a aussi décroché
Les rendements d’orges d’hiver constatés par Maxime Lucand varient de 30 à 50q/ha : «il manque également un certain nombre de quintaux dans cette culture. Comme pour le blé, les résultats sont très variables selon les sols, les meilleurs rendements sont obtenus dans les petites terres des plateaux. Dans les meilleurs champs, on peut espérer 55 à 70q/ha quand tout va bien. Là, on en est loin, l’orge est l’autre grande déception de l’année. On peut également citer le pois d’hiver : à cause des maladies, il n’y a rien eu à récolter et ce, malgré les frais engagés». Maxime Lucand fait écho d’autres rendements constatés dans son secteur : «avec des 25, 30 voire 35q/ha, le colza s’en sort plutôt bien par rapport au blé et à l’orge. Personnellement, je n’en ai pas fauché cette année. Les rendements en triticale vont de 35 à 45q/ha, parfois au delà, il s’agit presque d’une année normale. Cette culture s’en sort bien sur les cailloux. Même dans les champs très moyens, on arrive toujours à sortir quelque chose avec du triticale, essentiellement destiné à l’alimentation animale».
La récolte de fourrage est également un point positif : «cela ne suffira pas à changer la donne, le blé et l’orge sont les cultures destinées majoritairement à la vente et cet été 2016 sera dur d’un point de vue économique. Mais il faut tout de même se féliciter de cette récolte de fourrages : les éleveurs auront moins de paille à acheter cette année. Les stocks de foin pourront être refaits même si la quantité n’est pas toujours au rendez-vous, avec des stades grainage parfois atteints. Sur l’exploitation de mon père, nous avons eu la chance de rentrer le foin dans de bonnes conditions : les prés avaient bien ressuyés fin juin. Nous n’avons pas abimé les prés et les bottes, bien sèches, ne devraient pas chauffer».
L’orge a aussi décroché
Les rendements d’orges d’hiver constatés par Maxime Lucand varient de 30 à 50q/ha : «il manque également un certain nombre de quintaux dans cette culture. Comme pour le blé, les résultats sont très variables selon les sols, les meilleurs rendements sont obtenus dans les petites terres des plateaux. Dans les meilleurs champs, on peut espérer 55 à 70q/ha quand tout va bien. Là, on en est loin, l’orge est l’autre grande déception de l’année. On peut également citer le pois d’hiver : à cause des maladies, il n’y a rien eu à récolter et ce, malgré les frais engagés». Maxime Lucand fait écho d’autres rendements constatés dans son secteur : «avec des 25, 30 voire 35q/ha, le colza s’en sort plutôt bien par rapport au blé et à l’orge. Personnellement, je n’en ai pas fauché cette année. Les rendements en triticale vont de 35 à 45q/ha, parfois au delà, il s’agit presque d’une année normale. Cette culture s’en sort bien sur les cailloux. Même dans les champs très moyens, on arrive toujours à sortir quelque chose avec du triticale, essentiellement destiné à l’alimentation animale».
La récolte de fourrage est également un point positif : «cela ne suffira pas à changer la donne, le blé et l’orge sont les cultures destinées majoritairement à la vente et cet été 2016 sera dur d’un point de vue économique. Mais il faut tout de même se féliciter de cette récolte de fourrages : les éleveurs auront moins de paille à acheter cette année. Les stocks de foin pourront être refaits même si la quantité n’est pas toujours au rendez-vous, avec des stades grainage parfois atteints. Sur l’exploitation de mon père, nous avons eu la chance de rentrer le foin dans de bonnes conditions : les prés avaient bien ressuyés fin juin. Nous n’avons pas abimé les prés et les bottes, bien sèches, ne devraient pas chauffer».