FDSEA/JA
L’approvisionnement français remis sur le haut de la pile
Deux ans sont passés depuis les actions syndicales de l’automne 2014. à cette époque, unanimement, les politiques clamaient leur intérêt pour un approvisionnement origine «France» en restauration collective. Rappelez-vous, c’était le remède à la crise. Deux ans plus tard, c’est le statu quo ! Face à l’immobilisme, à l’initiative des JA 58, rejoints par la FDSEA, les cantines scolaires, les maisons de retraite et les hôpitaux ont reçu la visite des agriculteurs Nivernais.
Le projet de création d’ODAP (Office Départemental des Approvisionnements Publics) en aurait-il un coup dans l’aile ? Rappelez-vous, à l’orée des actions syndicales de l’automne 2014, une crise déjà profonde frappait les productions agricoles de notre département.
En cœur, à l’unanimité, le refrain swinguait sur les antennes TV et dans tous les médias : La solution, c’était de permettre aux restaurants scolaires, aux maisons de retraite, aux hôpitaux de faire le choix du «manger Français».
Le code des marchés publics avait été modifié à l’occasion, permettant aux gestionnaires d’établissements de faire le choix du «mieux disant» plutôt que du «moins disant», en favorisant notamment la proximité des
produits.
La Nièvre elle, avait fait preuve d’ambition à l’appui de politiques volontaristes qui souhaitaient voir naître au plus vite un office capable de répondre aux besoins d’approvisionnements en produits français des établissements gérés par l’état et les collectivités. Deux ans plus tard, après quelques réunions pilotées par l’ingénieur civil du ministère de l’agriculture mis à la disposition du département pour avancer sur ce sujet, le dossier patine … et la crise perdure dans les exploitations. Face à ce cruel manque d’efficacité de l’état, les JA 58 et la FDSEA ont la semaine passée décidé de refaire monter la pression en compilant les données issues des visites d’établissement et référençant les origines des produits alimentant nos enfants et nos aînés dans leurs écoles ou leurs centres d’accueil.
Des visites d’établissements au travers du département
Jusqu’à ce mercredi, les syndicats cantonaux FDSEA/JA se sont mobilisés. Cantines, maisons de retraites. Divers constats ont pu être posés par les équipes syndicales traduisant néanmoins un recours trop peu marqué aux produits d’origine française. Et la nécessité d’en tirer la conclusion qui s’impose : Se remettre au boulot sur l’Odap est une absolue nécessité !
Passer des incantations aux actes en clair, alors que depuis deux ans, la FDSEA affirme la nécessité de voir un poste créé pour faire aboutir ce projet. L’enjeu syndical est simple et clairement affiché : Inverser le ratio produits français sur produits d’origine étrangère en restauration collective. à ce jour, 75 % des viandes rouges, 80 % des fruits et légumes et 85 % des volailles consommés dans ce type de restauration sont d’origine étrangère sur le plan national. Pas mieux qu’en 2014 et donc trop léger quand les ambitions affichaient la volonté de révolutionner le système pour proposer aux Nivernais de la viande Nivernaise ! Si déjà la mobilisation politique permettait de proposer des produits français aux élèves du département … une partie du chemin serait faîte.
En lieu et place d’ambitions politiquement vendeuses, sachons seulement faire le job pour répondre à une crise agricole qui dure depuis trop longtemps et face à laquelle les chantiers laissés en jachère n’apportent que désillusion et constat d’impuissance publique du côté paysan. Allons vite, au boulot !
En cœur, à l’unanimité, le refrain swinguait sur les antennes TV et dans tous les médias : La solution, c’était de permettre aux restaurants scolaires, aux maisons de retraite, aux hôpitaux de faire le choix du «manger Français».
Le code des marchés publics avait été modifié à l’occasion, permettant aux gestionnaires d’établissements de faire le choix du «mieux disant» plutôt que du «moins disant», en favorisant notamment la proximité des
produits.
La Nièvre elle, avait fait preuve d’ambition à l’appui de politiques volontaristes qui souhaitaient voir naître au plus vite un office capable de répondre aux besoins d’approvisionnements en produits français des établissements gérés par l’état et les collectivités. Deux ans plus tard, après quelques réunions pilotées par l’ingénieur civil du ministère de l’agriculture mis à la disposition du département pour avancer sur ce sujet, le dossier patine … et la crise perdure dans les exploitations. Face à ce cruel manque d’efficacité de l’état, les JA 58 et la FDSEA ont la semaine passée décidé de refaire monter la pression en compilant les données issues des visites d’établissement et référençant les origines des produits alimentant nos enfants et nos aînés dans leurs écoles ou leurs centres d’accueil.
Des visites d’établissements au travers du département
Jusqu’à ce mercredi, les syndicats cantonaux FDSEA/JA se sont mobilisés. Cantines, maisons de retraites. Divers constats ont pu être posés par les équipes syndicales traduisant néanmoins un recours trop peu marqué aux produits d’origine française. Et la nécessité d’en tirer la conclusion qui s’impose : Se remettre au boulot sur l’Odap est une absolue nécessité !
Passer des incantations aux actes en clair, alors que depuis deux ans, la FDSEA affirme la nécessité de voir un poste créé pour faire aboutir ce projet. L’enjeu syndical est simple et clairement affiché : Inverser le ratio produits français sur produits d’origine étrangère en restauration collective. à ce jour, 75 % des viandes rouges, 80 % des fruits et légumes et 85 % des volailles consommés dans ce type de restauration sont d’origine étrangère sur le plan national. Pas mieux qu’en 2014 et donc trop léger quand les ambitions affichaient la volonté de révolutionner le système pour proposer aux Nivernais de la viande Nivernaise ! Si déjà la mobilisation politique permettait de proposer des produits français aux élèves du département … une partie du chemin serait faîte.
En lieu et place d’ambitions politiquement vendeuses, sachons seulement faire le job pour répondre à une crise agricole qui dure depuis trop longtemps et face à laquelle les chantiers laissés en jachère n’apportent que désillusion et constat d’impuissance publique du côté paysan. Allons vite, au boulot !
