Engraisseurs
L’appel du 18 avril
Le pôle agricole de Créancey reçoit la nouvelle version du concours du bœuf de Pâques.
Les inscriptions sont closes. «Nous sommes complets et même plus que complets!» annonce Edouard Benayas, technicien à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or. Les 145 places disponibles ont toutes trouvé preneur et un tri va même devoir s’imposer devant les nombreuses demandes enregistrées. Cette première édition du concours de boucherie de Pouilly-en-Auxois s’annonce visiblement sous les meilleurs auspices.
Valorisant et pratique
En cette année d’organisation de Florissimo au Parc des Expositions de Dijon, et pour d’autres raisons précédemment évoquées dans nos dernières éditions, le concours du Bœuf de Pâques n’a pas pu se tenir comme d’accoutumée. Ce nouveau rendez-vous pollien lui succède et se déroulera samedi 18 avril. L’accès aux visiteurs et acheteurs débutera à 10 heures. La remise des prix est prévue à 11h30 et les animaux resteront exposés jusqu’à 18 heures. Le nombre d’exposants devrait doubler et atteindre voire dépasser la cinquantaine d’unités avec la participation d’éleveurs de l’Auxois, de Saône-et-Loire, de la Nièvre mais aussi de Haute-Marne. A noter qu’une restauration sur place sera proposée à partir de 12h30.
Bernard Thévenot, qui élève 120 vaches charolaises à Jouey avec son frère Jean-François, sera de la partie. Ce Côte d’orien de 50 ans se réjouit de cette édition «locale»: «La tenue de ce concours en plein cœur de l’élevage semble très bien perçue dans le secteur. Je pense qu’il va y avoir beaucoup de monde, il y aura un tout autre public qu’à Dijon, avec plus de connaisseurs. Le bâtiment se prêtera beaucoup mieux à un concours de ce type. Bref, tout sera réuni à Pouilly». Bernard Thévenot souligne également des facilités pratiques: «ne nous le cachons pas, se rendre à Créancey est beaucoup plus simple que d’aller au centre ville de Dijon. Pour ma part, je devais trouver un camion. Maintenant, ma bétaillère et trente minutes de route me suffiront». Trois bovins du Gaec Thénevot seront présentés le 18 avril : une génisse de trois ans, une vache de cinq ans et une autre de huit ans. Celles-ci rentreront au pôle agricole le vendredi soir avant de repartir 24 heures plus tard. Bernard Thévenot espère avoir le même succès que l’an passé : «J’avais ramené quatre premiers prix avec mes cinq animaux présentés à Dijon et Saulieu. Participer à ces concours de haute qualité bouchère est intéressant pour nous, éleveurs. Il y a la satisfaction d’être primés et une valorisation commerciale non négligeable. Les animaux sont généralement tous vendus, à des prix supérieurs à ce qui se pratique en ferme. La plus-value est certaine et peut même s’envoler selon les catégories de bêtes et les prix obtenus. J’espère assister à une différenciation entre prix naisseurs et prix non-naisseurs dans les éditions futures, comme cela est le cas à Saulieu lors de la fête du Charolais».
Valorisant et pratique
En cette année d’organisation de Florissimo au Parc des Expositions de Dijon, et pour d’autres raisons précédemment évoquées dans nos dernières éditions, le concours du Bœuf de Pâques n’a pas pu se tenir comme d’accoutumée. Ce nouveau rendez-vous pollien lui succède et se déroulera samedi 18 avril. L’accès aux visiteurs et acheteurs débutera à 10 heures. La remise des prix est prévue à 11h30 et les animaux resteront exposés jusqu’à 18 heures. Le nombre d’exposants devrait doubler et atteindre voire dépasser la cinquantaine d’unités avec la participation d’éleveurs de l’Auxois, de Saône-et-Loire, de la Nièvre mais aussi de Haute-Marne. A noter qu’une restauration sur place sera proposée à partir de 12h30.
Bernard Thévenot, qui élève 120 vaches charolaises à Jouey avec son frère Jean-François, sera de la partie. Ce Côte d’orien de 50 ans se réjouit de cette édition «locale»: «La tenue de ce concours en plein cœur de l’élevage semble très bien perçue dans le secteur. Je pense qu’il va y avoir beaucoup de monde, il y aura un tout autre public qu’à Dijon, avec plus de connaisseurs. Le bâtiment se prêtera beaucoup mieux à un concours de ce type. Bref, tout sera réuni à Pouilly». Bernard Thévenot souligne également des facilités pratiques: «ne nous le cachons pas, se rendre à Créancey est beaucoup plus simple que d’aller au centre ville de Dijon. Pour ma part, je devais trouver un camion. Maintenant, ma bétaillère et trente minutes de route me suffiront». Trois bovins du Gaec Thénevot seront présentés le 18 avril : une génisse de trois ans, une vache de cinq ans et une autre de huit ans. Celles-ci rentreront au pôle agricole le vendredi soir avant de repartir 24 heures plus tard. Bernard Thévenot espère avoir le même succès que l’an passé : «J’avais ramené quatre premiers prix avec mes cinq animaux présentés à Dijon et Saulieu. Participer à ces concours de haute qualité bouchère est intéressant pour nous, éleveurs. Il y a la satisfaction d’être primés et une valorisation commerciale non négligeable. Les animaux sont généralement tous vendus, à des prix supérieurs à ce qui se pratique en ferme. La plus-value est certaine et peut même s’envoler selon les catégories de bêtes et les prix obtenus. J’espère assister à une différenciation entre prix naisseurs et prix non-naisseurs dans les éditions futures, comme cela est le cas à Saulieu lors de la fête du Charolais».
Ovins et reproducteurs bovins
Une douzaine de lots de trois ovins seront également en concours à Créancey. Vingt-quatre lots étaient pourtant disponibles : le décalage avec Pâques (presque deux semaines) a sans doute dissuadé les éleveurs. La Fédération charolaise de Côte d’Or assurera quant à elle une présentation de reproducteurs bovins.