Syndical
L’agriculture: une grande cause départementale, au-dessus des partis
Les réseaux FNSEA et JA ont invité les candidats aux élections législatives sur deux exploitations de Côte d’Or pour un tour d’horizon des principales problématiques de l’agriculture départementale. Une agriculture malmenée ces dernières années qui reste un secteur stratégique essentiel, à la croisée de nombreux enjeux.

Ils sont venus... mais ils n’étaient pas tous là, loin s’en faut, pour répondre à l’invitation que la FDSEA et les JA avaient faite aux candidats aux élections législatives. Les rendez-vous étaient organisés sur deux exploitations : le matin à Magny-sur-Tille à l’EARL Lévêque (Luc et François Xavier), l’après-midi à Duesme, chez Bernard Ehret. Deux sites qui rassemblent les principales problématiques de l’agriculture départementale. Deux petites régions d’une grande zone intermédiaire, qui illustrent les difficultés récurrentes des exploitants, bien «prêts» pour certains «à jeter l’éponge», comme l’a fait remarquer d’entrée François-Xavier Lévêque, président de JA 21. En quelques années, la situation des exploitations de Côte d’Or s’est considérablement dégradée. Les exploitants sont maintenant pris dans les filets des mauvaises années récurrentes, d’aléas climatiques à répétition, de potentiels toujours plus limités, d’une Pac incompréhensible et de l’image dégradée d’un métier qui ne sait plus nourrir son homme.
Il n’était pas question de faire du misérabilisme, mais plutôt d’expliquer à ceux qui briguent les suffrages des électeurs, ce qui fait à la fois la grandeur de cette agriculture à forts contrastes et ce qui la plombe et handicape son développement. «Déclin», le mot est lourd de sens et a été employé à dessein dans cette invitation par les réseaux FDSEA et JA. La situation est grave, mais pas désespérée, si les bonnes volontés s’unissent pour sortir l’agriculture départementale de l’ornière. Les propositions ne manquent pas qui pourraient redynamiser ce secteur économique essentiel. Encore faut-il pour éviter les erreurs, appréhender correctement toute la complexité des problématiques en écoutant ceux qui travaillent quotidiennement sur le terrain et sont les premiers à subir les effets négatifs de certaines décisions déconnectées de la réalité. C’était l’objet même de ces rencontres.
Tout a donc été passé au crible, la diversité des sols, les caprices du climat, les contraintes des différentes productions, les conséquences d’une réglementation qui handicape au lieu de protéger, la difficulté à produire de la valeur ajoutée sur le département, les inégalités issues de la Pac... Chaque aspirant député est reparti avec un dossier détaillé qui doit lui permettre d’avoir une connaissance affinée des problématiques agricoles départementales et donc de mieux orienter son action quand il sera élu.
Plus que des revendications, ce sont des propositions constructives et de bons sens qui ont été soumises à leur réflexion, pour toutes les productions, sur les volets économique, environnemental, technique, agronomique social...
Un tour d’horizon complet, accompagné d’une demande insistante de la part de Fabrice Faivre, président de la FDSEA 21 et de François-Xavier Lévêque aux aspirants députés «d’œuvrer tous ensemble à l’amélioration de la situation de l’agriculture départementale en mettant de côté ce qui les divise politiquement». Même s’ils ne sont pas tous en marche, ils sont priés en tout cas de mettre de côtés leurs divergences politiques, pour mettre leur mandat au service du développement et de la pérennité d’une agriculture départementale plutôt mal en point.
Les exemples de bonnes décisions ne sont pas si nombreux, mais ils prouvent que lorsque les bonnes volontés se mettent au service de projets porteurs, les effets sont bénéfiques et durables. Une seule option pour Fabrice Faivre, «il faut que vous fassiez preuve de solidarité, le temps des dissensions et des clivages politiques est révolu» car ce qui est en jeu c’est bel et bien la pérennité de certaines productions et l’équilibre économique des zones les plus sensibles et donc les plus exposées du département.
Par le biais de cette sensibilisation des candidats à la députation, les représentants professionnels espèrent qu’ils comprennent que les politiques publiques doivent absolument être en conformité avec la réalité du terrain, prise dans toute sa complexité. Un élu de terrain doit être convaincu de cette nécessité, si l’on veut éviter que certaines de ses propres «productions» législatives ne soient totalement incohérentes, inefficaces au mieux, contre-productives trop souvent.
S’il est une conviction que les personnes présentes devaient absolument garder de cette présentation dans le détail des problèmes rencontrés par l’agriculture départementale et les exploitants, c’est celle exprimée par Jacques de Loisy, sur le dossier des grandes cultures, mais qui peut s’appliquer à l’ensemble des productions ; «l’agriculture n’est pas un problème mais une solution». Espérons que ceux qui ont assisté à cette présentation en soient convaincus ; pour les autres, des sessions de rattrapage seront certainement prévues après les élections.
Il n’était pas question de faire du misérabilisme, mais plutôt d’expliquer à ceux qui briguent les suffrages des électeurs, ce qui fait à la fois la grandeur de cette agriculture à forts contrastes et ce qui la plombe et handicape son développement. «Déclin», le mot est lourd de sens et a été employé à dessein dans cette invitation par les réseaux FDSEA et JA. La situation est grave, mais pas désespérée, si les bonnes volontés s’unissent pour sortir l’agriculture départementale de l’ornière. Les propositions ne manquent pas qui pourraient redynamiser ce secteur économique essentiel. Encore faut-il pour éviter les erreurs, appréhender correctement toute la complexité des problématiques en écoutant ceux qui travaillent quotidiennement sur le terrain et sont les premiers à subir les effets négatifs de certaines décisions déconnectées de la réalité. C’était l’objet même de ces rencontres.
Tout a donc été passé au crible, la diversité des sols, les caprices du climat, les contraintes des différentes productions, les conséquences d’une réglementation qui handicape au lieu de protéger, la difficulté à produire de la valeur ajoutée sur le département, les inégalités issues de la Pac... Chaque aspirant député est reparti avec un dossier détaillé qui doit lui permettre d’avoir une connaissance affinée des problématiques agricoles départementales et donc de mieux orienter son action quand il sera élu.
Plus que des revendications, ce sont des propositions constructives et de bons sens qui ont été soumises à leur réflexion, pour toutes les productions, sur les volets économique, environnemental, technique, agronomique social...
Un tour d’horizon complet, accompagné d’une demande insistante de la part de Fabrice Faivre, président de la FDSEA 21 et de François-Xavier Lévêque aux aspirants députés «d’œuvrer tous ensemble à l’amélioration de la situation de l’agriculture départementale en mettant de côté ce qui les divise politiquement». Même s’ils ne sont pas tous en marche, ils sont priés en tout cas de mettre de côtés leurs divergences politiques, pour mettre leur mandat au service du développement et de la pérennité d’une agriculture départementale plutôt mal en point.
Les exemples de bonnes décisions ne sont pas si nombreux, mais ils prouvent que lorsque les bonnes volontés se mettent au service de projets porteurs, les effets sont bénéfiques et durables. Une seule option pour Fabrice Faivre, «il faut que vous fassiez preuve de solidarité, le temps des dissensions et des clivages politiques est révolu» car ce qui est en jeu c’est bel et bien la pérennité de certaines productions et l’équilibre économique des zones les plus sensibles et donc les plus exposées du département.
Par le biais de cette sensibilisation des candidats à la députation, les représentants professionnels espèrent qu’ils comprennent que les politiques publiques doivent absolument être en conformité avec la réalité du terrain, prise dans toute sa complexité. Un élu de terrain doit être convaincu de cette nécessité, si l’on veut éviter que certaines de ses propres «productions» législatives ne soient totalement incohérentes, inefficaces au mieux, contre-productives trop souvent.
S’il est une conviction que les personnes présentes devaient absolument garder de cette présentation dans le détail des problèmes rencontrés par l’agriculture départementale et les exploitants, c’est celle exprimée par Jacques de Loisy, sur le dossier des grandes cultures, mais qui peut s’appliquer à l’ensemble des productions ; «l’agriculture n’est pas un problème mais une solution». Espérons que ceux qui ont assisté à cette présentation en soient convaincus ; pour les autres, des sessions de rattrapage seront certainement prévues après les élections.