Pommes de terre
L’activité s’est plus que maintenue
Un agriculteur côte-d’orien évoque ses ventes de pommes de terre durant la crise sanitaire.

Les ventes de pommes de terre ont eu la frite durant le confinement. Yoann Garreau, l’un des trois associés de l’entreprise Agro DFG à Saint-Julien, n’avait jamais connu un tel engouement pour ses produits frais : « La demande a été très forte, à l’image de tous les produits de saison d’ailleurs. Les consommateurs avaient sans doute la peur de manquer. Nos ventes ont augmenté d’environ 50 % pendant les trois premières semaines du confinement. Des personnes sont venues s’approvisionner directement chez nous. Dans le même temps, nos clients habituels nous passaient des commandes plus importantes que d’accoutumée. Nous avons conditionné toute la semaine, même le samedi, pour arriver à suivre. D’ordinaire, nous n’avons pas besoin d’assurer cette tâche le week-end. Après ces trois premières semaines de folie, la tendance est revenue un peu plus à la normale. Nous n’avons plus aujourd’hui le moindre stock de pommes de terre fraîches et entières, nous attendons les prochaines récoltes qui débuteront à partir de mi-juillet ».
Une tendance à nuancer
Le contexte semble tout autre pour le marché industriel et les pommes de terre transformées. « À Agro DFG, nous ne sommes pas concernés, mais la situation paraît bien plus difficile dans ce secteur. Des stocks très importants de pommes de terre se sont formés avec la fermeture des usines et de la restauration. La clientèle n’était plus en face », poursuit Yoann Garreau, qui a récemment échangé avec d’autres producteurs : « ceux qui avaient du stock pour les industriels sont bien embêtés. L’impact semble tout de même limité pour la nouvelle campagne : McCain, par exemple, ne demande qu’un décalage des récoltes, avec des livraisons à réaliser en septembre plutôt qu’en juillet/août ».
Une tendance à nuancer
Le contexte semble tout autre pour le marché industriel et les pommes de terre transformées. « À Agro DFG, nous ne sommes pas concernés, mais la situation paraît bien plus difficile dans ce secteur. Des stocks très importants de pommes de terre se sont formés avec la fermeture des usines et de la restauration. La clientèle n’était plus en face », poursuit Yoann Garreau, qui a récemment échangé avec d’autres producteurs : « ceux qui avaient du stock pour les industriels sont bien embêtés. L’impact semble tout de même limité pour la nouvelle campagne : McCain, par exemple, ne demande qu’un décalage des récoltes, avec des livraisons à réaliser en septembre plutôt qu’en juillet/août ».