Charolais Terroir
L’accent sur la com’
Alors même que les parts de marché du Label rouge Charolais terroir ont progressé entre 2013 et 2014, les responsables de l’association souhaitent intensifier leurs efforts en matière de communication.

L’assemblée générale de l’association Charolais terroir, coordonatrice de la filière Label rouge Charolais terroir, se tenait le 28 mai dans la Loire, à Perreux, au siège administratif de la structure. L’occasion pour Max Chaume, le président de la structure, de revenir sur l’année 2014 et d’aborder les projets en cours.
Un des rôles de l’association est d’effectuer le contrôle permanent du respect du cahier des charges et de la qualité sur l’ensemble de la filière. Malgré une hausse significative du nombre de contrôles en 2014, un effectif réduit sur une période et l’application du nouveau plan de contrôle, l’ensemble des prévisions a été réalisé. Ces contrôles «portent leurs fruits», selon Michèle Chaume, responsable administrative, puisque peu de non-conformité -dans la majorité mineures- ont de fait été rencontrées chez les producteurs. Ces contrôles sont complétés par des contrôles externes assurés par le bureau Veritas Certification France. L’association a également l’obligation d’effectuer tous les trois ans un test hédonique, c’est-à-dire un test auprès des consommateurs visant à mesurer de manière objective la satisfaction éprouvée à l’usage d’un produit et ses caractéristiques organoleptiques. «Les résultats ont été positifs», a assuré Max Chaume. «La différence entre la viande label rouge et la viande standard est significative».
En revanche, le président de l’association Charolais terroir s’est dit inquiet quant à la mise en place du nouvel étiquetage simplifié des pièces de viande dans les rayons libre-service des grandes surfaces, à l’initiative de l’interprofession viande ; la dénomination des muscles est remplacée par des termes génériques associés à leur mode de cuisson et des étoiles pour la tendreté et le moelleux. Pour lui, «le consommateur, moins informé et moins guidé, risque de se détourner des viandes les moins bien classées. Il est à craindre que les consommateurs soient les perdants dans cette opération, car le classement peut être trompeur». Une demande de dérogation de cet étiquetage pour la viande bovine sous label rouge a été refusée.
L’année 2014 avait été marquée par les 25 ans de Charolais terroir. à cette occasion, plusieurs supports de communication et publicitaires avaient alors été modifiés ou créés : porte-clefs, tee-shirts, tabliers brodés, plaques spécifiques pour les animaux, chevalets pour recevoir des documents certificateurs…
Et c’est bien sûr la communication que le conseil d’administration de Charolais terroir souhaite mettre l’accent en 2015, avec «une stratégie différente, orientée vers les nouveaux outils d’Internet pour mieux capter les jeunes générations, qui seront les consommateurs de demain», a expliqué Max Chaume. Ainsi, une newsletter sera prochainement lancée pour adresser diverses informations aux adhérents. Un compte Facebook a récemment été créé. Mais l’objectif est surtout de faire le buzz, principalement avec les points de vente -«une stratégie est en train de se construire, nous attendons les autorisations»- et en organisant des événementiels en s’inspirant de ce qui est actuellement plébiscité.
«Charolais terroir a choisi, pour la première fois, une stratégie différente des autres années, car il faut se positionner clairement pour répondre aux exigences de rapidité des nouveaux consommateurs et commencer dès à présent à les orienter vers les démarches sécurisées et bien identifiées comme le Label rouge Charolais terroir».
Un des rôles de l’association est d’effectuer le contrôle permanent du respect du cahier des charges et de la qualité sur l’ensemble de la filière. Malgré une hausse significative du nombre de contrôles en 2014, un effectif réduit sur une période et l’application du nouveau plan de contrôle, l’ensemble des prévisions a été réalisé. Ces contrôles «portent leurs fruits», selon Michèle Chaume, responsable administrative, puisque peu de non-conformité -dans la majorité mineures- ont de fait été rencontrées chez les producteurs. Ces contrôles sont complétés par des contrôles externes assurés par le bureau Veritas Certification France. L’association a également l’obligation d’effectuer tous les trois ans un test hédonique, c’est-à-dire un test auprès des consommateurs visant à mesurer de manière objective la satisfaction éprouvée à l’usage d’un produit et ses caractéristiques organoleptiques. «Les résultats ont été positifs», a assuré Max Chaume. «La différence entre la viande label rouge et la viande standard est significative».
En revanche, le président de l’association Charolais terroir s’est dit inquiet quant à la mise en place du nouvel étiquetage simplifié des pièces de viande dans les rayons libre-service des grandes surfaces, à l’initiative de l’interprofession viande ; la dénomination des muscles est remplacée par des termes génériques associés à leur mode de cuisson et des étoiles pour la tendreté et le moelleux. Pour lui, «le consommateur, moins informé et moins guidé, risque de se détourner des viandes les moins bien classées. Il est à craindre que les consommateurs soient les perdants dans cette opération, car le classement peut être trompeur». Une demande de dérogation de cet étiquetage pour la viande bovine sous label rouge a été refusée.
L’année 2014 avait été marquée par les 25 ans de Charolais terroir. à cette occasion, plusieurs supports de communication et publicitaires avaient alors été modifiés ou créés : porte-clefs, tee-shirts, tabliers brodés, plaques spécifiques pour les animaux, chevalets pour recevoir des documents certificateurs…
Et c’est bien sûr la communication que le conseil d’administration de Charolais terroir souhaite mettre l’accent en 2015, avec «une stratégie différente, orientée vers les nouveaux outils d’Internet pour mieux capter les jeunes générations, qui seront les consommateurs de demain», a expliqué Max Chaume. Ainsi, une newsletter sera prochainement lancée pour adresser diverses informations aux adhérents. Un compte Facebook a récemment été créé. Mais l’objectif est surtout de faire le buzz, principalement avec les points de vente -«une stratégie est en train de se construire, nous attendons les autorisations»- et en organisant des événementiels en s’inspirant de ce qui est actuellement plébiscité.
«Charolais terroir a choisi, pour la première fois, une stratégie différente des autres années, car il faut se positionner clairement pour répondre aux exigences de rapidité des nouveaux consommateurs et commencer dès à présent à les orienter vers les démarches sécurisées et bien identifiées comme le Label rouge Charolais terroir».
L’activité 2014 en chiffres
- 665 élevages qualifiés en 2014 (260 en Bourgogne, 145 en Rhône-Alpes, 253 en Auvergne, 7 dans le Centre), dont 426 ayant destiné au moins un animal au circuit label (436 en 2013) ;
- 11.253 bovins pré-sélectionnés (10.985 en 2013), dont 9.187 labellisés (8.981 en 2013), dont 96,56 % de femelles ;
- 4.264 tonnes, soit un poids moyen de carcasse de 464,1 kg (556,2 kg pour les mâles et 460,8 pour les femelles) ;
- 56,11 % de carcasses classées U, 29,36 % R et 14,53 % E ;
- 2.849 bovins présentés au marché de Saint-Christophe-en-Brionnais (+8,9 % par rapport à 2013) ;
- 11.253 bovins pré-sélectionnés (10.985 en 2013), dont 9.187 labellisés (8.981 en 2013), dont 96,56 % de femelles ;
- 4.264 tonnes, soit un poids moyen de carcasse de 464,1 kg (556,2 kg pour les mâles et 460,8 pour les femelles) ;
- 56,11 % de carcasses classées U, 29,36 % R et 14,53 % E ;
- 2.849 bovins présentés au marché de Saint-Christophe-en-Brionnais (+8,9 % par rapport à 2013) ;