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Direction départementale des territoires

Jean-Luc Iemmolo, nouveau directeur

Le successeur de Jean-Luc Linard a pris ses fonctions il y a trois semaines au 57, rue de Mulhouse.
Par Aurélien Genest
Jean-Luc Iemmolo, nouveau directeur
Le nouveau DDT de Côte d'Or travaillait en Gironde depuis 2011.
Changement à la Direction départementale des territoires. Jean-Luc Iemmolo, 53 ans, succède à Jean-Luc Linard, parti cet été à la Draaf de Franche-Comté. Le nouveau DDT arrive de Bordeaux où il travaillait à la Direction départementale des territoires et de la mer de Gironde. [I]«Je connaissais assez peu la Côte d'€™Or jusqu'€™à présent»[i] reconnaît Jean-Luc Iemmolo, «[I]j'€™avais tout de même suivi une formation à l'€™Enesad, sur l'€™approche globale de l'€™exploitation agricole. C'€™était dans le cadre de mes études à l'€™Engref, l'€™à‰cole nationale du génie rural, des eaux et des forêts»[i].
[INTER]Le «défi» de la tuberculose bovine[inter]
Sous l'€™autorité du préfet, Jean-Luc Iemmolo a en charge le pilotage et la mise en œuvre des politiques locales de l'€™agriculture, la forêt, l'€™environnement et bien d'€™autres domaines. Le nouveau DDT soulève d'€™emblée la problématique de la tuberculose bovine: [I]«c'€™est notre chantier prioritaire. Nous devons à tout prix éviter la perte du statut indemne qui aurait des conséquences catastrophiques. Nous travaillons avec la DDPP, qui pilote l'€™aspect sanitaire. Nous gérons la dimension économique de cette problématique. Nous avons également
en charge l'€™interface entre le monde de la chasse et celui de l'€™agriculture»[i].
[INTER]Encourager l'€™agronomie[inter]
La gestion de l'€™eau est également dans les cordes de la Direction départementale des territoires. [I]«Les applications sont nombreuses, aussi bien d'€™un point de vue quantitatif que qualitatif»[i] signale Jean-Luc Iemmolo. Plusieurs exemples sont cités : la gestion des prélèvements avec l'€™arbitrage entre les différents usagers, la lutte contre les pollutions diffuses avec notamment la directive nitrates, la gestion des pesticides, des effluents, la préservation de cours d'€™eau... Dans la transition, le nouveau directeur aborde la loi d'€™avenir: [I]«elle permettra d'€™améliorer la performance des exploitations, sur les plans économique et environnemental. Je pense qu'€™il est possible de conjuguer ces deux aspects. Comment ? En étant plus performant sur l'€™agronomie. Cela permettra d'€™être plus économe sur les intrants et moins agressif sur l'€™environnement. Les marges de manœuvre sont encore très importantes»[i].
[INTER]Cap sur la nouvelle Pac[inter]
Jean-Luc Iemmolo évoque la prochaine Politique agricole commune : [I]«la DDT sert de relais au national. Des travaux sont en cours et nous réglons les derniers détails. Nous faisons remonter, par exemple, les préoccupations locales au sujet de la reconnaissance des zones intermédiaires»[i]. Le directeur y va de son propre conseil aux agriculteurs : [I]«il faudra, quoiqu'€™il arrive, bien s'€™approprier cette nouvelle Pac. Le poids des aides Pac pour certaines exploitations, notamment dans les secteurs de l'€™élevage et des grandes cultures, justifie amplement l'€™investissement personnel des exploitants dans la satisfaction des exigences administratives qui leur sont liées. Il convient de mobiliser toute la rigueur nécessaire pour fiabiliser cette source de revenu et participer ainsi à la crédibilité du système français vis-à-vis de Bruxelles»[i].