Concours charolais
Jean-Christian Raymond remporte le prix de championnat mâle
Le 150ème Concours général agricole de la race charolaise s’est déroulé dimanche 23 février au Salon de l’agriculture à Paris devant des spectateurs venus nombreux admirer l’excellence de la première race de France. La Nièvre s’est illustrée une nouvelle fois cette année, remportant deux distinctions dont le prix de Championnat.

C’est un concours de prestige qui s’est déroulé sur le grand ring du Salon International de l’Agriculture. Le Concours Général Agricole de la Race Charolaise qui fête cette année ses 150 ans d’existence a pris une tournure particulière. La race charolaise étant à l’honneur durant la totalité du salon, le Herd-Book Charolais avait organisé un véritable show pour des visiteurs venus en nombre. En effet, plus aucune place n’était disponible ni dans les gradins, ni autour du ring.
L’objectif des organisateurs était de profiter de cette mise en avant pour promouvoir la race et l’association. Plusieurs animations ont ainsi été proposées pendant les sections pour dynamiser le concours.
Sébastien Cluzel, le président du Herd-Book Charolais a, par exemple, fait une présentation de l’intérêt de la sélection génétique en prenant soin d’être très pédagogue auprès du public : «La sélection génétique n’est pas un gros mot chez nous, c’est simplement un outil de gestion du troupeau, qui est indispensable pour les éleveurs. Il ne faut pas en avoir peur» a-t-il indiqué. Dans le même état d’esprit, Dominique Loulergue, vice-président du HBC en charge de la promotion à l’international est venue présenter la manière avec laquelle les animaux et leurs semences sont commercialisés. Cette opération de communication et de promotion de la race s’est accompagnée d’une dégustation de morceaux de charolais organisée directement dans les travées du ring.
Un concours très relevé
Dans le même temps, ce Concours Général Agricole Charolais a vu s’affronter 41 élevages répartis en quatre sections de femelles, et quatre sections de mâles. Le temps de délibération des juges entre chaque section prouve à quel point certains choix ont dû être cornéliens. Au bout du suspens, le prix de championnat mâle a été attribué à Neptune de la SCEA Jean-Christian Raymond. Ce dernier, très ému, n’a pas pu retenir ses larmes au moment de monter sur la plus haute marche du podium. Le prix de championnat féminin a, lui, été remis au Gaec Clame-Andriot pour Helvetie. Parmi les autres distinctions, on peut retenir celle du prix de rappel du championnat mâle pour Impoli du Gaec Vannier et l’EARL Gozard Gilles. En dehors de la performance du nivernais Jean-Christian Raymond, on retiendra le premier et le troisième prix de section du Gaec Deboux pour Nativa et Navette, deux vaches suitées nées entre le 1er août 2016 au 31 juillet 2017. Quant au Gaec Touillon-Moiron, il réalise une cinquième place avec Lanzarote, dans la section des vaches suitées nées du 1er août 2014 au 31 juillet 2016.
L’objectif des organisateurs était de profiter de cette mise en avant pour promouvoir la race et l’association. Plusieurs animations ont ainsi été proposées pendant les sections pour dynamiser le concours.
Sébastien Cluzel, le président du Herd-Book Charolais a, par exemple, fait une présentation de l’intérêt de la sélection génétique en prenant soin d’être très pédagogue auprès du public : «La sélection génétique n’est pas un gros mot chez nous, c’est simplement un outil de gestion du troupeau, qui est indispensable pour les éleveurs. Il ne faut pas en avoir peur» a-t-il indiqué. Dans le même état d’esprit, Dominique Loulergue, vice-président du HBC en charge de la promotion à l’international est venue présenter la manière avec laquelle les animaux et leurs semences sont commercialisés. Cette opération de communication et de promotion de la race s’est accompagnée d’une dégustation de morceaux de charolais organisée directement dans les travées du ring.
Un concours très relevé
Dans le même temps, ce Concours Général Agricole Charolais a vu s’affronter 41 élevages répartis en quatre sections de femelles, et quatre sections de mâles. Le temps de délibération des juges entre chaque section prouve à quel point certains choix ont dû être cornéliens. Au bout du suspens, le prix de championnat mâle a été attribué à Neptune de la SCEA Jean-Christian Raymond. Ce dernier, très ému, n’a pas pu retenir ses larmes au moment de monter sur la plus haute marche du podium. Le prix de championnat féminin a, lui, été remis au Gaec Clame-Andriot pour Helvetie. Parmi les autres distinctions, on peut retenir celle du prix de rappel du championnat mâle pour Impoli du Gaec Vannier et l’EARL Gozard Gilles. En dehors de la performance du nivernais Jean-Christian Raymond, on retiendra le premier et le troisième prix de section du Gaec Deboux pour Nativa et Navette, deux vaches suitées nées entre le 1er août 2016 au 31 juillet 2017. Quant au Gaec Touillon-Moiron, il réalise une cinquième place avec Lanzarote, dans la section des vaches suitées nées du 1er août 2014 au 31 juillet 2016.
« Il faut jouer collectif »
En marge du concours, le Herd-Book Charolais, Charolais France et Charolais Label Rouge ont conjointement organisé un point presse dont l’objectif était d’afficher l’unité de la filière.
L’unité. C’est l’image que l’on retiendra de l’entretien que le HBC, Charolais France et l’association Charolais Label Rouge ont accordé aux journalistes présents lors du salon de l’agriculture. L’objectif était de montrer que la race charolaise, qui est la première race de France, a su se structurer pour apporter de la valeur ajoutée aux éleveurs. « Nous sommes une race d’exception, mais nous nous sommes endormis, il était temps que le collectif s’exprime. Il y a cinq ans, nous n’aurions pas pu avoir un stand commun HBC et Charolais France car nous n’avions pas la même vision. Désormais, nous allons tous dans le même sens » a déclaré en préambule Hugues Pichard, le président de Charolais France. « Aujourd’hui nous avons fait le travail pour mettre en avant la race charolaise en offrant de beaux stands aux visiteurs. Mais au-delà des paillettes, l’objectif final c’est le retour à l’éleveur. Je suis pleinement satisfait du travail effectué entre le HBC et Charolais France, et je dirais même presque ému de voir des champions sur le concours qui correspondent en tout point à l’idée que l’on se fait de la race charolaise de demain, c’est-à-dire : avoir un peu moins d’os sur les animaux, de la qualité de viande tout en sachant que le gabarit est limité en termes de squelette car nous avons atteint sur ce point un optimum. En revanche, en qualité bouchère, nous sommes au rendez-vous » estime à son tour Sébastien Cluzel, président du HBC. Présent également à ce point presse, Didier Périchon, président de Charolais Label Rouge a insisté sur ce travail collectif : « Si les états généraux de l’alimentation se sont concentrés sur le Label Rouge ce n’est pas un hasard, c’est qu’il est le plus reconnu de la part des consommateurs. De ce fait associer génétique et qualité de la viande me paraît fondamental. Il faut prendre conscience que l’avenir de nos campagnes passe par le consommateur, il faut donc lui proposer le meilleur. C’est aussi un bon message pour les éleveurs » estime Didier Périchon.
« Le monde des sélectionneurs que je représente est là pour créer de la génétique qui servira aux utilisateurs et qui leur permettra de produire des animaux pour les transformateurs et les consommateurs derrière. Nous, éleveurs, nous sommes prêts à aller vers les 48 % de label voulu dans la loi Égalim, mais le souci se situe après l’abattoir. Il nous faut donc le soutien des Pouvoirs publics pour que le commercial vende de la viande sous signe de qualité. Si ce n’est pas le cas, il faut que l’État nous aide » conclut Sébastien Cluzel.
L’unité. C’est l’image que l’on retiendra de l’entretien que le HBC, Charolais France et l’association Charolais Label Rouge ont accordé aux journalistes présents lors du salon de l’agriculture. L’objectif était de montrer que la race charolaise, qui est la première race de France, a su se structurer pour apporter de la valeur ajoutée aux éleveurs. « Nous sommes une race d’exception, mais nous nous sommes endormis, il était temps que le collectif s’exprime. Il y a cinq ans, nous n’aurions pas pu avoir un stand commun HBC et Charolais France car nous n’avions pas la même vision. Désormais, nous allons tous dans le même sens » a déclaré en préambule Hugues Pichard, le président de Charolais France. « Aujourd’hui nous avons fait le travail pour mettre en avant la race charolaise en offrant de beaux stands aux visiteurs. Mais au-delà des paillettes, l’objectif final c’est le retour à l’éleveur. Je suis pleinement satisfait du travail effectué entre le HBC et Charolais France, et je dirais même presque ému de voir des champions sur le concours qui correspondent en tout point à l’idée que l’on se fait de la race charolaise de demain, c’est-à-dire : avoir un peu moins d’os sur les animaux, de la qualité de viande tout en sachant que le gabarit est limité en termes de squelette car nous avons atteint sur ce point un optimum. En revanche, en qualité bouchère, nous sommes au rendez-vous » estime à son tour Sébastien Cluzel, président du HBC. Présent également à ce point presse, Didier Périchon, président de Charolais Label Rouge a insisté sur ce travail collectif : « Si les états généraux de l’alimentation se sont concentrés sur le Label Rouge ce n’est pas un hasard, c’est qu’il est le plus reconnu de la part des consommateurs. De ce fait associer génétique et qualité de la viande me paraît fondamental. Il faut prendre conscience que l’avenir de nos campagnes passe par le consommateur, il faut donc lui proposer le meilleur. C’est aussi un bon message pour les éleveurs » estime Didier Périchon.
« Le monde des sélectionneurs que je représente est là pour créer de la génétique qui servira aux utilisateurs et qui leur permettra de produire des animaux pour les transformateurs et les consommateurs derrière. Nous, éleveurs, nous sommes prêts à aller vers les 48 % de label voulu dans la loi Égalim, mais le souci se situe après l’abattoir. Il nous faut donc le soutien des Pouvoirs publics pour que le commercial vende de la viande sous signe de qualité. Si ce n’est pas le cas, il faut que l’État nous aide » conclut Sébastien Cluzel.