Cialyn
Investissements et fusion au programme
Si l’exercice 2013 se traduit pour la Cialyn par une diminution de l’activité abattage et des exportations de mâles à la baisse, la coopérative migennoise mise sur l’avenir en fusionnant avec «Jeunes Bovins de l’Aisne», étendant d’autant son territoire et son champ d’activité
Conséquence d’une année 2013 marquée par une rétention des animaux dans les élevages laitiers et allaitants, le 43ème exercice de la Cialyn s’est soldé par un nombre d’abattages à la baisse. Au total, l’activité de la coopérative migennoise a représenté l’équivalent de 117 884 UGB, tous animaux confondus, sachant que l’activité ayant le plus diminué est le secteur ovins viande. Néanmoins, en nombre de têtes, 118 352 bovins sont comptabilisés (+ 0,7%), faisant de la Cialyn la 4ème organisation de producteurs au niveau national et la 1ère en tant que structure spécialisée. En ovins, 95 131 têtes ont été collectées, en baisse de 5,6%, classant la coopérative à la 12ème place des 39 existantes. En terme de volumes, le département de la Nièvre conserve la 1ère place avec 39 382 bovins et 14 382 ovins, suivi de l’Yonne avec plus de 31 000 bovins et 22 000 ovins.
[INTER]Une activité ovine en forte baisse[inter]
Concernant le secteur bovins, toujours une prédominance de l’activité bovins maigres (58%), suivie des Gros bovins (20%), des Jeunes bovins (11%) et des veaux de 8 jours (10%). Les ventes de bovins maigres étant majoritairement constituées de broutards (70 %) et de broutardes femelles (17%), principalement à l’export (72 %).
A périmètre comparable, l’activité export, réalisée au travers de la filiale Deltagro Union, est en baisse de - 6,5%, tous animaux confondus : bovins maigres, gras, veaux de 10 jours et reproducteurs. Une diminution due en grande partie au recul des marchés bovins gras à l’export, notamment à destination de la Turquie. La destination phare des animaux (maigres et gras), reste toujours l’Italie, en hausse cette année encore, avec près de 91 % des exports, suivie loin derrière, de l’Espagne à 4,1% et de l’Algérie à 3,3%. En terme de positionnement, Deltagro Union étant devenue la 1ère structure exportatrice pour la filière charolaise. Un chiffre alarmant toutefois, selon la directrice de la Cialyn, Séverine Breton : [I]«sur les 676 clients approvisionnés en 2013, 25 représentent la moitié des volumes et c’est inquiétant car derrière, énormément de clients ponctuels ou opportunistes avec un faible nombre d’animaux…»[i]
L’activité ovine a pour sa part enregistré en 2013 une forte baisse (- 5,7%), avec un total de 95 131 animaux, dont 77 % d’agneaux de boucherie. Conséquence notamment, de toute la problématique météo rencontrée sur la zone herbagère concernée, que ce soit en terme de croissance des agneaux ou la mise en reproduction. Avec une moyenne de 1029 ovins abattus par semaine à la Sicavyl, on est encore bien en deça des objectifs et de la capacité de l’outil d’abattage mis en place à Migennes.
[INTER]Bientôt un atelier de 3ème transformation à Migennes[inter]
Autre filiale de la Cialyn, l’Union Charolais Croissance a comptabilisé 6 ventes début 2014, pour 231 palettes et 185 taureaux vendus, soit 95 % des animaux présentés, avec un prix moyen par tête, de 3050 €. Les principaux acheteurs venant de la Nièvre (55 taureaux vendus) et l’Yonne (18 taureaux). Concernant le programme UCC, cette réflexion d’Yves Pinet des Ecots, président de la Cialyn : [I]«la réflexion technique, point de départ de l’UCC, est en train de partir dans une réflexion commerciale ! Des gens autour d’une table, expliquent qu’il faut changer la règle du jeu, laisser tomber la technique et faire des animaux qui se vendent et non pas intéressants pour la productivité des élevages… Il ne faut pas que les coopératives de Migennes perdent leur âme sous prétexte qu’elles ouvrent leurs portes… !»[i]
Au niveau des investissements, l’implantation de l’atelier de 3ème transformation à Migennes se poursuit, à proximité de l’atelier d’abattage existant Sicavyl. La première tranche des travaux devrait être livrée prochainement et le chantier s’achever courant 2015. Autre projet d’envergure : la construction de l’atelier d’engraissement Copélis, à Ormes, au nord de Troyes. Un site prévu accueillir 3000 jeunes bovins et qui bénéficiera pour l’alimentation, des opportunités des productions végétales locales, ainsi que du site du Mériot pour ce qui concerne les tourteaux. Les premiers animaux devraient arriver à l’automne 2015.
Le partenariat mis en place depuis plusieurs années avec la coopérative JBA (Jeunes Bovins de l’Aisne) s’est concrétisé cette année par une fusion des deux structures. En 2013, JBA a collecté 18 214 bovins, pour 25 M € de chiffre d’affaires. Belle opportunité pour la Cialyn d’élargir son territoire et d’étendre sa zone d’influence, en y rajoutant les départements de l’Aisne et des Ardennes, mais aussi de la Marne, du Nord et de l’Oise.
[INTER]Une activité ovine en forte baisse[inter]
Concernant le secteur bovins, toujours une prédominance de l’activité bovins maigres (58%), suivie des Gros bovins (20%), des Jeunes bovins (11%) et des veaux de 8 jours (10%). Les ventes de bovins maigres étant majoritairement constituées de broutards (70 %) et de broutardes femelles (17%), principalement à l’export (72 %).
A périmètre comparable, l’activité export, réalisée au travers de la filiale Deltagro Union, est en baisse de - 6,5%, tous animaux confondus : bovins maigres, gras, veaux de 10 jours et reproducteurs. Une diminution due en grande partie au recul des marchés bovins gras à l’export, notamment à destination de la Turquie. La destination phare des animaux (maigres et gras), reste toujours l’Italie, en hausse cette année encore, avec près de 91 % des exports, suivie loin derrière, de l’Espagne à 4,1% et de l’Algérie à 3,3%. En terme de positionnement, Deltagro Union étant devenue la 1ère structure exportatrice pour la filière charolaise. Un chiffre alarmant toutefois, selon la directrice de la Cialyn, Séverine Breton : [I]«sur les 676 clients approvisionnés en 2013, 25 représentent la moitié des volumes et c’est inquiétant car derrière, énormément de clients ponctuels ou opportunistes avec un faible nombre d’animaux…»[i]
L’activité ovine a pour sa part enregistré en 2013 une forte baisse (- 5,7%), avec un total de 95 131 animaux, dont 77 % d’agneaux de boucherie. Conséquence notamment, de toute la problématique météo rencontrée sur la zone herbagère concernée, que ce soit en terme de croissance des agneaux ou la mise en reproduction. Avec une moyenne de 1029 ovins abattus par semaine à la Sicavyl, on est encore bien en deça des objectifs et de la capacité de l’outil d’abattage mis en place à Migennes.
[INTER]Bientôt un atelier de 3ème transformation à Migennes[inter]
Autre filiale de la Cialyn, l’Union Charolais Croissance a comptabilisé 6 ventes début 2014, pour 231 palettes et 185 taureaux vendus, soit 95 % des animaux présentés, avec un prix moyen par tête, de 3050 €. Les principaux acheteurs venant de la Nièvre (55 taureaux vendus) et l’Yonne (18 taureaux). Concernant le programme UCC, cette réflexion d’Yves Pinet des Ecots, président de la Cialyn : [I]«la réflexion technique, point de départ de l’UCC, est en train de partir dans une réflexion commerciale ! Des gens autour d’une table, expliquent qu’il faut changer la règle du jeu, laisser tomber la technique et faire des animaux qui se vendent et non pas intéressants pour la productivité des élevages… Il ne faut pas que les coopératives de Migennes perdent leur âme sous prétexte qu’elles ouvrent leurs portes… !»[i]
Au niveau des investissements, l’implantation de l’atelier de 3ème transformation à Migennes se poursuit, à proximité de l’atelier d’abattage existant Sicavyl. La première tranche des travaux devrait être livrée prochainement et le chantier s’achever courant 2015. Autre projet d’envergure : la construction de l’atelier d’engraissement Copélis, à Ormes, au nord de Troyes. Un site prévu accueillir 3000 jeunes bovins et qui bénéficiera pour l’alimentation, des opportunités des productions végétales locales, ainsi que du site du Mériot pour ce qui concerne les tourteaux. Les premiers animaux devraient arriver à l’automne 2015.
Le partenariat mis en place depuis plusieurs années avec la coopérative JBA (Jeunes Bovins de l’Aisne) s’est concrétisé cette année par une fusion des deux structures. En 2013, JBA a collecté 18 214 bovins, pour 25 M € de chiffre d’affaires. Belle opportunité pour la Cialyn d’élargir son territoire et d’étendre sa zone d’influence, en y rajoutant les départements de l’Aisne et des Ardennes, mais aussi de la Marne, du Nord et de l’Oise.
