Conférence Agriculture biologique
Installation-transmission et filière bovine au programme
La Chambre d’agriculture de l’Yonne en partenariat avec le Gaby, organise jeudi 8 juin, la Conférence Agriculture Biologique départementale. Une édition consacrée cette année à l’installation-transmission des exploitations et à la filière viande bovine.
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L’objectif de cette édition est de présenter l’état de l’agriculture biologique du territoire et de faire le zoom sur des actions engagées. Ce rendez-vous sera aussi l’occasion de présenter une filière en développement avec l’intervention des opérateurs économiques et le témoignage d’agriculteur. L’agriculture biologique poursuit sa croissance dans l’Yonne, représentant 4,6% de la SAU départementale et 8,1% des exploitations agricoles (Sources Orab 2015). L’on compte ainsi 269 fermes et domaines engagés en bio dont 40 renouvellements notifies en 2015, pour 20 380ha dont 3 961 ha en conversion. Évolution 2014/2015 pour ce qui est des surfaces bio : + 16% et concernant le nombre de fermes bio : + 10%.
Claude Boursier : vice-président Chambre d’agriculture de l’Yonne
«Cette conférence fait partie des actions que la Chambre d’agriculture de l’Yonne mène en partenariat avec BioBourgogne pour favoriser le développement de l’agriculture biologique dans le département, surtout depuis ces dernières années. Pour cela, la Chambre d’agriculture accompagne les agriculteurs qui réfléchissent à un changement de système, ceux qui se convertissent ainsi que ceux qui ont besoin de suivi technico-économiques. Des moyens humains ont été mis en place pour assurer cet accompagnement sur un bon nombre de filières (grandes cultures, élevages ….)»
Philippe Camburet : président du Gaby
«Le Groupement des Agriculteurs Biologiques de l’Yonne accompagne depuis toujours les projets de conversion d’exploitations dites conventionnelles vers l’agriculture biologique. Les chefs d’exploitation qui décident de faire ce choix sont souvent installés depuis une bonne partie de leur carrière et ont déjà acquis une certaine expérience. Aujourd’hui lorsqu’un agriculteur s’installe, il peut avoir la chance de le faire sur une exploitation biologique, et de bénéficier des conseils et des savoir-faire du cédant. Ce sera ainsi dans le cas d’une transmission dans un cadre familial par exemple. En outre, nombreux sont ceux qui choisissent une formule dépendant moins du foncier et du capital des exploitations classiques, comme le maraîchage débouchant sur de la vente directe. L’adéquation entre production et demande de la clientèle se fait plus naturellement que pour des ateliers plus spécialisés comme l’élevage de bovins allaitant. Là, ce fragile équilibre repose sur la solidité d’une filière qui est souvent remise en question à ses débuts, mais qui montre toutes ses qualités lorsqu’elle sait s’affranchir des difficultés d’organisation inhérentes aux exigences de l’agriculture biologique».
Claude Boursier : vice-président Chambre d’agriculture de l’Yonne
«Cette conférence fait partie des actions que la Chambre d’agriculture de l’Yonne mène en partenariat avec BioBourgogne pour favoriser le développement de l’agriculture biologique dans le département, surtout depuis ces dernières années. Pour cela, la Chambre d’agriculture accompagne les agriculteurs qui réfléchissent à un changement de système, ceux qui se convertissent ainsi que ceux qui ont besoin de suivi technico-économiques. Des moyens humains ont été mis en place pour assurer cet accompagnement sur un bon nombre de filières (grandes cultures, élevages ….)»
Philippe Camburet : président du Gaby
«Le Groupement des Agriculteurs Biologiques de l’Yonne accompagne depuis toujours les projets de conversion d’exploitations dites conventionnelles vers l’agriculture biologique. Les chefs d’exploitation qui décident de faire ce choix sont souvent installés depuis une bonne partie de leur carrière et ont déjà acquis une certaine expérience. Aujourd’hui lorsqu’un agriculteur s’installe, il peut avoir la chance de le faire sur une exploitation biologique, et de bénéficier des conseils et des savoir-faire du cédant. Ce sera ainsi dans le cas d’une transmission dans un cadre familial par exemple. En outre, nombreux sont ceux qui choisissent une formule dépendant moins du foncier et du capital des exploitations classiques, comme le maraîchage débouchant sur de la vente directe. L’adéquation entre production et demande de la clientèle se fait plus naturellement que pour des ateliers plus spécialisés comme l’élevage de bovins allaitant. Là, ce fragile équilibre repose sur la solidité d’une filière qui est souvent remise en question à ses débuts, mais qui montre toutes ses qualités lorsqu’elle sait s’affranchir des difficultés d’organisation inhérentes aux exigences de l’agriculture biologique».