Innover pour anticiper le changement climatique
Thomas Pico, viticulteur à Courgis, a décidé de réaliser « un test grandeur nature » en implantant des arbres au sein de son domaine.
Après avoir repris l'exploitation viticole de son grand-père en 2003, Thomas Pico décide de « faire une conversion en bio sur trois ans », car « mon grand-père était en conventionnel et a vu plusieurs effets négatifs ». À cela s'ajoute, le fait « qu'en sortant de BTS » Thomas Pico « a réalisé de nombreux stages au sein d'exploitations viticoles en bio ». Ce qui l'a conforté dans « l'idée de poursuivre l'exploitation familiale en bio ». Aujourd'hui, nous retrouvons Thomas Pico, sur une partie de ses vignes à Courgis. Après avoir vécu une vendange « très qualitative », pour les appellations chablis et les trois premiers crus, le viticulteur icaunais traverse ses parcelles et va à la rencontre des plantations qu'il a ajoutées. « Mes arbres ont trois ans cette année, et la suite de l'aventure est positive », confie-t-il. Pour lui, plus que pou...
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