Val de Saône
Ils misent sur le lait
Des agriculteurs du canton de Saint-Jean-de-Losne affichent de l’optimisme sur une production de plus en plus délaissée.
Le nombre de producteurs laitiers a été divisé par dix en trente ans dans le département. Les contraintes du métier et les investissements en dissuadent chaque année. L’Earl du Château, à Saint-Seine-en-Bâche, a bien conscience de ces difficultés mais préfère continuer. Par passion et par stratégie. Pour ce dernier point, Christophe Erhard a toujours gardé dans un coin de sa tête un discours qu’il entendait quand il était jeune : «Les anciens de mon village disaient que ceux qui resteraient le plus longtemps s’en sortiraient le mieux, et même mieux qu’en céréales». Le Côte d’orien de 50 ans en est presque sûr aujourd’hui : «il y aura toujours de la demande en produits laitiers. Regardez les marchés, ils sont porteurs. Les Chinois, par exemple, deviennent de gros consommateurs. Et vu qu’il y a beaucoup d’arrêts, il faut bien compenser par une hausse de production par exploitation».
Vers un nouveau bâtiment
Le nombre de vaches Montbéliardes de l’EARL du Château devrait prochainement doubler et passer de 50 à 100 unités d’ici peu. Un nouveau bâtiment équipé de logettes est d’ailleurs étudié. «Nous sommes actuellement dans les devis» indique Guillaume, le fils de Christophe Erhard. Installé sur l’exploitation en 2013, le jeune homme de 21 ans est plein d’envies et croit lui aussi en l’avenir du lait : «C’est une valeur sûre. On l’a vu ces deux dernières années, on ne peut pas compter uniquement sur les cultures. Sans le lait, je ne sais pas comment on aurait fait. Ici, les terres sont à potentiels moyens. Il y a certes des années meilleures que d’autres, mais les marges réalisées sont loin d’être exceptionnelles. Le lait permet des rentrées d’argent mensuelles, c’est un avantage certain pour la trésorerie. Et ici, les rendements en maïs ensilage sont plutôt satisfaisants, cela est bénéfique pour les vaches laitières». La baisse du prix du lait en ce début d’année est une réalité mais mais les éléveurs de Saint-Seine-en-Bâche viennent d’être rassurés : «la conjoncture serait à priori moins mauvaise que ce qu’elle était annoncée. Le prix de base a chuté en janvier mais les cours du beurre et de la poudre tendent déjà à remonter» commente Christophe Erhard. La remise en cause de la collecte n’inquiète pas outre mesure les éleveurs : «c’est une vraie problématique départementale avec la baisse du nombre de producteurs, mais en ce qui nous concerne, nous sommes plutôt bien placés avec la Haute-Saône et le Jura à proximité».
Vers un nouveau bâtiment
Le nombre de vaches Montbéliardes de l’EARL du Château devrait prochainement doubler et passer de 50 à 100 unités d’ici peu. Un nouveau bâtiment équipé de logettes est d’ailleurs étudié. «Nous sommes actuellement dans les devis» indique Guillaume, le fils de Christophe Erhard. Installé sur l’exploitation en 2013, le jeune homme de 21 ans est plein d’envies et croit lui aussi en l’avenir du lait : «C’est une valeur sûre. On l’a vu ces deux dernières années, on ne peut pas compter uniquement sur les cultures. Sans le lait, je ne sais pas comment on aurait fait. Ici, les terres sont à potentiels moyens. Il y a certes des années meilleures que d’autres, mais les marges réalisées sont loin d’être exceptionnelles. Le lait permet des rentrées d’argent mensuelles, c’est un avantage certain pour la trésorerie. Et ici, les rendements en maïs ensilage sont plutôt satisfaisants, cela est bénéfique pour les vaches laitières». La baisse du prix du lait en ce début d’année est une réalité mais mais les éléveurs de Saint-Seine-en-Bâche viennent d’être rassurés : «la conjoncture serait à priori moins mauvaise que ce qu’elle était annoncée. Le prix de base a chuté en janvier mais les cours du beurre et de la poudre tendent déjà à remonter» commente Christophe Erhard. La remise en cause de la collecte n’inquiète pas outre mesure les éleveurs : «c’est une vraie problématique départementale avec la baisse du nombre de producteurs, mais en ce qui nous concerne, nous sommes plutôt bien placés avec la Haute-Saône et le Jura à proximité».