Action syndicale
Ils disent stop
Une nouvelle action syndicale s’est déroulée ce mercredi pour dénoncer l’agri-bashing. D’autres revendications agricoles ont été mises en avant.

Les JA et la FDSEA de Côte-d’Or ont « remis ça » cette semaine profitant, pour se faire entendre, d’un appel national et de la fébrilité actuelle du gouvernement. Plus de cent agriculteurs ont dénoncé le matraquage médiatique permanent autour de l’agriculture française. Après leur action la semaine précédente auprès du Bien public et de France Bleu Bourgogne, les manifestants sont allés rendre une petite visite à France 3. « À travers leurs reportages à charge ou parfois idéalisés, les médias sont largement responsables de la défiance des Français envers l’agriculture française, alors que celle-ci est l’une des plus sûres au monde, au service d’une alimentation saine, durable, et accessible au plus grand nombre », soulignent les deux syndicats côte-d’oriens. « Nous voulons mener une campagne anti- agribashing », indique Antoine Carré, le président des JA21, « toutefois, nous ne voulons pas rentrer en conflit avec les médias, nous affichons la volonté d’être constructifs avec eux. Nous souhaiterions mettre en place différents types de documentaires parlant positivement de nos métiers, en communiquant sur les actions entreprises dans les domaines de la réduction des produits phytosanitaires, ou encore du bien être animal ».
Direction la préfecture
Réuni en matinée dans la zone nord de Dijon, le cortège s’est ensuite déplacé Place de la République. « La consigne était claire : les plateaux et remorques devaient être vides pour n’engendrer aucune dégradation dans la ville », poursuit Antoine Carré, « nous ne voulons pas embêter la population, les manifestations sont assez nombreuses en France ces derniers temps. Tout se passe dans le calme et la bonne humeur. Nous avons discuté avec les passants, nous leur avons fait déguster de la viande en leur expliquant nos problématiques. L’idée était, encore une fois, de communiquer positivement ». Une délégation de responsables agricoles a été reçue en préfecture en début d’après-midi. Celle-ci était composée d’Antoine Carré, François-Xavier Lévêque, Clément Babouillard (JA), Fabrice Faivre, Jacques de Loisy (FDSEA) et Christophe Richardot (directeur de Dijon Céréales et de l’Alliance BFC). Différentes problématiques ont été exposées lors de cette rencontre (voir encadré). Les discussions ont notamment porté sur les États généraux de l’alimentation, apparaissant de plus en plus comme un échec sanglant pour le monde agricole. « Les contraintes pour les agriculteurs ne font qu’avancer. En revanche, il n’y a aucune avancée sur ce qui est censé apporter du revenu aux exploitants. Cela ne peut pas aller », déplore Antoine Carré, « nous avions sollicité Dijon Céréales pour cette action. Les EGA, et notamment son volet 2 avec la séparation de la vente et du conseil, inquiète les coopératives et les négoces. La Chambre d’agriculture était également représentée mercredi, nous portons une liste commune FDSEA/JA/Chambre aux prochaines élections et les problèmes abordés ce jour concernent toute la filière ».
Direction la préfecture
Réuni en matinée dans la zone nord de Dijon, le cortège s’est ensuite déplacé Place de la République. « La consigne était claire : les plateaux et remorques devaient être vides pour n’engendrer aucune dégradation dans la ville », poursuit Antoine Carré, « nous ne voulons pas embêter la population, les manifestations sont assez nombreuses en France ces derniers temps. Tout se passe dans le calme et la bonne humeur. Nous avons discuté avec les passants, nous leur avons fait déguster de la viande en leur expliquant nos problématiques. L’idée était, encore une fois, de communiquer positivement ». Une délégation de responsables agricoles a été reçue en préfecture en début d’après-midi. Celle-ci était composée d’Antoine Carré, François-Xavier Lévêque, Clément Babouillard (JA), Fabrice Faivre, Jacques de Loisy (FDSEA) et Christophe Richardot (directeur de Dijon Céréales et de l’Alliance BFC). Différentes problématiques ont été exposées lors de cette rencontre (voir encadré). Les discussions ont notamment porté sur les États généraux de l’alimentation, apparaissant de plus en plus comme un échec sanglant pour le monde agricole. « Les contraintes pour les agriculteurs ne font qu’avancer. En revanche, il n’y a aucune avancée sur ce qui est censé apporter du revenu aux exploitants. Cela ne peut pas aller », déplore Antoine Carré, « nous avions sollicité Dijon Céréales pour cette action. Les EGA, et notamment son volet 2 avec la séparation de la vente et du conseil, inquiète les coopératives et les négoces. La Chambre d’agriculture était également représentée mercredi, nous portons une liste commune FDSEA/JA/Chambre aux prochaines élections et les problèmes abordés ce jour concernent toute la filière ».
Parmi les revendications
États généraux de l’alimentation : « Les prix, c’est maintenant », insistent les JA et la FDSEA. L’ordonnance pour la hausse du seuil de revente à perte et l’encadrement des promotions en valeur doit être appliquée dès le 1er janvier, afin d’éviter de « véritables braderies de produits agricoles » en janvier et février. L’encadrement des promotions en volumes doit intervenir dès le 1er mars. L’ordonnance sur le prix abusivement bas doit être mis en œuvre le plus rapidement possible avec une écriture conforme aux demandes syndicales.
Fiscalité punitive : les JA et la FDSEA dénoncent l’inscription de l’augmentation de la redevance pour pollution diffuse dans Écophyto 2 + « Ce n’est pas à coups de charges supplémentaires que l’agriculture pourra s’engager dans la transition écologique », communiquent les deux syndicats.
À cette augmentation s’ajoute l’interdiction au 1er janvier 2019, par la loi Égalim, de toute remise, rabais, ristourne sur les phytos et les biocides, la séparation totale de la vente et du conseil (envisagée dans le projet d’ordonnance) et la pérennisation du dispositif des certificats d’économie de produits phytosanitaires (CEPP), sans possibilité de le mettre en œuvre.
Fiscalité punitive : les JA et la FDSEA dénoncent l’inscription de l’augmentation de la redevance pour pollution diffuse dans Écophyto 2 + « Ce n’est pas à coups de charges supplémentaires que l’agriculture pourra s’engager dans la transition écologique », communiquent les deux syndicats.
À cette augmentation s’ajoute l’interdiction au 1er janvier 2019, par la loi Égalim, de toute remise, rabais, ristourne sur les phytos et les biocides, la séparation totale de la vente et du conseil (envisagée dans le projet d’ordonnance) et la pérennisation du dispositif des certificats d’économie de produits phytosanitaires (CEPP), sans possibilité de le mettre en œuvre.