Race Brune
Il manque des génisses
Le syndicat d’éleveurs et Brune Expansion dressent un bilan commercial de leur race favorite.
Benoît Colson, le nouveau président de Brune Expansion, a reçu les assemblées générales des deux organismes dédiés à la race Brune dans son village de Frenoy à quelques kilomètres d’Is-sur-Tille. Le concours inter-départemental et la vente aux enchères qui auront lieu le week-end des 27 et 28 juin dans le cadre des journées Châtillonnaises ont été très vite abordés. Près de 120 animaux sont aujourd’hui inscrits au concours, la vente du samedi soir proposera quant à elle une vingtaine de bêtes. «Le programme est quasi-identique à celui des précédentes années, on ne change pas une affaire qui roule» indique Mickaël Clerget, le président du syndicat, qui remercie une nouvelle fois les bénévoles pour leur précieuse aide le jour de l’évènement. Mickaël Clerget informe de la venue de plusieurs éleveurs du Nord de la France à ce double rendez-vous : «ils sont en plein développement et représentent un gros marché potentiel pour nous. Cet engouement pour la Brune dans les nouvelles régions est un point très positif. Après la création d’un syndicat en Haute-Saône l’an dernier, c’est donc la région Nord qui s’est à son tour regroupée sous la forme du syndicat Ch’ti Brune. Dans les prochains mois, une fédération des éleveurs de la zone Nord-Est devrait également voir le jour, au même titre qu’Optibrune sur la zone Sud et FBO à l’Ouest».
Quelle tendance pour la vente ?
L’année 2014 a été très calme sur le marché. La coopérative Brune Expansion a même connu une baisse de près de 200 transactions par rapport à 2013 qui, certes, s’apparentait à un exercice record. «Il y a eu moins de disponibilités. Le prix du lait a freiné les investissements en fin d’année, et avec l’après-quotas, les Allemands ont gardé leurs animaux et se sont moins intéressés à l’export» relève Mickaël Clerget. Les éleveurs attendent avec impatience la vente aux enchères de Châtillon pour assister à une tendance qu’ils espèrent tous meilleure. «La demande a tendance à revenir après plusieurs mois très calmes» signale Mickaël Clerget. Benoît Colson, successeur de Gilles Salomon à la présidence de Brune Expansion, approuve également ce regain d’activité mais regrette le manque de génisses sur le marché : «Nous n’en avons pas beaucoup à vendre, c’est l’éternel problème. Les Allemands, de leur coté, sont moins vendeurs aussi. C’est pourquoi il faut faire naître des femelles et pour cela, il faut utiliser la semence sexée». A ce titre, les meilleurs vendeurs seront désormais aidés pour l’achat de doses. Cette décision, prise l’an dernier, n’est pas remise en cause malgré le mauvais résultat de 2014. «Avec les doses sexées, nous avons 90% de chances d’obtenir une femelle, même si le taux de gestation est légèrement moindre. J’espère que les éleveurs mettront leurs animaux sur le marché. Nous n’avons pas besoin de l’intégralité des génisses pour renouveler un troupeau» insiste le président du syndicat.
Quelle tendance pour la vente ?
L’année 2014 a été très calme sur le marché. La coopérative Brune Expansion a même connu une baisse de près de 200 transactions par rapport à 2013 qui, certes, s’apparentait à un exercice record. «Il y a eu moins de disponibilités. Le prix du lait a freiné les investissements en fin d’année, et avec l’après-quotas, les Allemands ont gardé leurs animaux et se sont moins intéressés à l’export» relève Mickaël Clerget. Les éleveurs attendent avec impatience la vente aux enchères de Châtillon pour assister à une tendance qu’ils espèrent tous meilleure. «La demande a tendance à revenir après plusieurs mois très calmes» signale Mickaël Clerget. Benoît Colson, successeur de Gilles Salomon à la présidence de Brune Expansion, approuve également ce regain d’activité mais regrette le manque de génisses sur le marché : «Nous n’en avons pas beaucoup à vendre, c’est l’éternel problème. Les Allemands, de leur coté, sont moins vendeurs aussi. C’est pourquoi il faut faire naître des femelles et pour cela, il faut utiliser la semence sexée». A ce titre, les meilleurs vendeurs seront désormais aidés pour l’achat de doses. Cette décision, prise l’an dernier, n’est pas remise en cause malgré le mauvais résultat de 2014. «Avec les doses sexées, nous avons 90% de chances d’obtenir une femelle, même si le taux de gestation est légèrement moindre. J’espère que les éleveurs mettront leurs animaux sur le marché. Nous n’avons pas besoin de l’intégralité des génisses pour renouveler un troupeau» insiste le président du syndicat.
Gain de 45 vaches
Malgré l’arrêt de plusieurs éleveurs laitiers ces dernières années, l’effectif brun côte d’orien se maintient, voire se développe avec 45 vaches supplémentaires recensées depuis l’année dernière. L’actualité de la Brune, c’est aussi une meilleure qualité du lait depuis plusieurs semaines, le taux cellulaire affiche en effet une tendance baissière. Une meilleure qualité de fourrages couplée à une meilleure prise en compte de cette problématique (hygiène, ambiance dans le bâtiment, travail et logement) expliquerait cette amélioration. S’ils préparent aujourd’hui les Journées châtillonnaises, les éleveurs bruns ont déjà un oeil rivé sur Mende, ville de Lozère qui accueillera le concours européen et la conférence mondiale en avril 2016. «C’est un évènement majeur pour notre race laitière, nous attendons la participation d’une cinquantaine d’animaux de notre zone» confie le président du syndicat départemental.