FDSEA 89
Il était une fois les douves...
La section bovine de la FDSEA de l’Yonne a organisé une journée technique sur les douves à l’attention des éleveurs, avec visite de l’abattoir Sicavyl à Migennes.
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Plusieurs éleveurs avaient alerté la section bovine de l’Yonne sur le fort taux de foies saisis à l’abattoir de Migennes pour le motif : «foie douvé». Une délégation des responsables de la section s’était déjà rendue à l’abattoir au printemps, pour échanger sur le sujet. La rencontre avait débouché sur l’idée de mettre en place une action de formation sur le sujet dans l’optique d’aider les éleveurs à trouver des solutions.
C’est pourquoi, mardi 3 novembre, la section bovine avait organisé une journée technique sur le thème : en finir avec les douves. Le matin, une dizaine d’agriculteurs s’est rendue à l’abattoir pour constater la présence de douves vivantes dans les foies saisis. Reçus sur place par le directeur et la vétérinaire sanitaire de l’abattoir, les éleveurs présents ont pu observer les parasites et échanger sur les motifs de saisie. En effet, la présence de traces de douves, qui entraînent de graves lésions des foies (épaississement des canaux biliaires, abcès...) rendent les foies impropres à la consommation humaine et sont saisis systématiquement. Cette saisie s’accompagne d’une pénalité de 8 € pour l’éleveur quand des douves vivantes sont retrouvées dans le foie.
La petite douve plus difficile à observer
Deux types de douves peuvent êtres présents : la «grande» et la «petite» douve. C’est cette dernière qui pose actuellement le plus de problèmes et se retrouve dans la majorité des foies saisis faisant l’objet d’une pénalité financière. La petite douve est plus difficile à observer : les lésions sont moins importantes sur les foies et la taille du parasite les rend difficiles à déceler. La pénalité financière qui découle de leur présence, accentue les pertes des éleveurs et fait partie des accords interprofessionnels négociés en 2012. À l’époque, seule la Bourgogne avait réagi sur les pénalités en lien avec la petite douve.
L’après-midi, les éleveurs ont participé à une présentation technique sur les douves par le Docteur Jost, vétérinaire, avec au programme : présentation du cycle de vie et de reproduction des deux types de douves, méthodes de lutte, conséquences sanitaires sur les troupeaux, possibilités de déparasitage... Une intervention complétée par une présentation des accords interprofessionnels par le GDS 89 et par un débat autour des problèmes sur le parasitage. A l’issue de la réunion, le groupe s’est rendu sur l’exploitation d’un éleveur, Bertrand Potherat à Héry, afin d’échanger ensemble sur les traitements, voir ce qui est le plus pertinent en fonction des exploitations et la facilité de mise en place du déparasitage (injection, distribution avec l’alimentation...)
Cette journée conviviale a été l’occasion de faire un point sur l’impact des douves sur les troupeaux et sur le coût du déparasitage. Constat est fait que les moyens de lutte contre la petite douve sont complexes car il n’y a pas à ce jour de traitement homologué. Le parasite est extrêmement difficile à maîtriser et aucune étude n’a été réalisée sur l’impact des traitements sur les performances du troupeau. En effet, au delà des 8 € liés à la saisie d’un foie, quel est l’impact financier réel de la petite douve sur le troupeau ?
C’est pourquoi, mardi 3 novembre, la section bovine avait organisé une journée technique sur le thème : en finir avec les douves. Le matin, une dizaine d’agriculteurs s’est rendue à l’abattoir pour constater la présence de douves vivantes dans les foies saisis. Reçus sur place par le directeur et la vétérinaire sanitaire de l’abattoir, les éleveurs présents ont pu observer les parasites et échanger sur les motifs de saisie. En effet, la présence de traces de douves, qui entraînent de graves lésions des foies (épaississement des canaux biliaires, abcès...) rendent les foies impropres à la consommation humaine et sont saisis systématiquement. Cette saisie s’accompagne d’une pénalité de 8 € pour l’éleveur quand des douves vivantes sont retrouvées dans le foie.
La petite douve plus difficile à observer
Deux types de douves peuvent êtres présents : la «grande» et la «petite» douve. C’est cette dernière qui pose actuellement le plus de problèmes et se retrouve dans la majorité des foies saisis faisant l’objet d’une pénalité financière. La petite douve est plus difficile à observer : les lésions sont moins importantes sur les foies et la taille du parasite les rend difficiles à déceler. La pénalité financière qui découle de leur présence, accentue les pertes des éleveurs et fait partie des accords interprofessionnels négociés en 2012. À l’époque, seule la Bourgogne avait réagi sur les pénalités en lien avec la petite douve.
L’après-midi, les éleveurs ont participé à une présentation technique sur les douves par le Docteur Jost, vétérinaire, avec au programme : présentation du cycle de vie et de reproduction des deux types de douves, méthodes de lutte, conséquences sanitaires sur les troupeaux, possibilités de déparasitage... Une intervention complétée par une présentation des accords interprofessionnels par le GDS 89 et par un débat autour des problèmes sur le parasitage. A l’issue de la réunion, le groupe s’est rendu sur l’exploitation d’un éleveur, Bertrand Potherat à Héry, afin d’échanger ensemble sur les traitements, voir ce qui est le plus pertinent en fonction des exploitations et la facilité de mise en place du déparasitage (injection, distribution avec l’alimentation...)
Cette journée conviviale a été l’occasion de faire un point sur l’impact des douves sur les troupeaux et sur le coût du déparasitage. Constat est fait que les moyens de lutte contre la petite douve sont complexes car il n’y a pas à ce jour de traitement homologué. Le parasite est extrêmement difficile à maîtriser et aucune étude n’a été réalisée sur l’impact des traitements sur les performances du troupeau. En effet, au delà des 8 € liés à la saisie d’un foie, quel est l’impact financier réel de la petite douve sur le troupeau ?