Maraîchage
Il était «âne» fois, à Villemer...
Ancienne comptable de profession, Eloise Mignot s'est prise de passion pour les ânes et vient de créer son entreprise de traction animale, où travaillent ses trois protégés : Noa, Tintin et QuinaÏ.

[I]«Marcher ! Gauche... ! Arrêt ! Allez mon pépère, on y va... ! »[i] Mais pour l'heure, Noa, du haut de ses 11 ans fait sa [I]«tête de mule»[i] et semble plus intéressé à grappiller quelques haricots verts que d'obéir aux ordres de sa conductrice. A quelques dizaines de mètres de lui, Tintin, son cadet et compère, joue les débroussailleuses et se repaît d'herbe grasse et d'orties. Nous sommes à Cheny, à l'association d'insertion de maraîchage biologique [I]«Graine de solidarité»[i]. Depuis plusieurs mois, ÉloÏse Mignot y vient au moins une fois par semaine, faire travailler ses ânes.
Un peu de débardage, du sarclage, labour et désherbage, les activités sont multiples. Ça y est, c'est parti ! Noa se met au travail. [I]«Droit ! Droit ! Petit pas à droite !»[i] Les ordres se succèdent, l'animal tient bien le rang et fait un demi-tour impeccable en bout de champ. Pour la responsable de l'association, Valérie Auber, l'intérêt de travailler avec des ânes est multiple : [I]«au niveau des personnes placées ici en contrat d'insertion, c'est un réel contact, qui leur apporte un lien incroyable avec l'animal. Cela renforce leur prise de responsabilité et la confiance en soi. S'ils étaient un peu réticents au départ, par peur des ânes, aujourd'hui, Tintin et Noa font partie de leur décor»[i].
[INTER]«L'argent c'est le temps !»[inter]
Native d'Auxerre, ÉloÏse était comptable de profession. Partie faire ses études à Nice, elle a travaillé plus de dix ans à Monaco : [I]«de beaux souvenirs mais une planète à part, où il est important de ne jamais perdre le sens des réalités»[i]. Revenue dans l'Yonne avec le désir de changer de métier et de travailler plus en contact «avec l'humain», l'idée à germé dans un premier temps, de créer un service de livraison à l'attention des personnes âgées. Confortée en cela par une rencontre avec Tintin, qui appartenait alors à un voisin de son village de Villemer : «plus posé que le cheval, souvent flippé et speed, l'âne est attirant avec son côté grosse peluche et vient naturellement vers l'Homme». Le temps d'un stage d'une semaine à l'asinerie du Baudet du Poitou pour s'initier à l'attelage à la traction animale agricole et au débardage et le projet commençait à prendre forme. Noa et QuinaÏ ont rejoint depuis leur congénère, premier arrivé.
Depuis le 15 juin dernier, ÉloÏse Mignot propose ses services. Les domaines sont variés : ballades touristiques, maraîchage, travail dans les vignes, transport, etc... Une seule restriction, le champ d'action limité à un rayon de
30 km : [I]«aucune utilité à dépenser en CO2 ce qu'on irait gagner avec le travail d'un âne»[i]. Après un premier contrat avec sa commune, pour effectuer un travail de débardage, un ramassage du verre une fois par mois vient d'être mis en place, ainsi que des livraisons de légumes et de produits laitiers du Gaec de Chichery tout proche. Le but étant de ne pas se spécialiser mais d'offrir une palette la plus large possible d'activités, tout en créant le plus de passerelles possibles entre les gens.
Avec pour l'instant un chiffre d'affaires mensuel de 100 €, on est bien loin de l'univers monégasque ! Mais qu'à cela ne tienne ! Il y a belle lurette que l'ancienne comptable a oublié le dicton [I]«le temps c'est de l'argent»[i], pour s'en inventer un nouveau, [I]«l'argent, c'est le temps !»[i] Prenant l'habitude de mesurer en [I]«heures d'âne»[i], soit entre 3 et 4 km par heure... Vivre passionnément ne se conjugue pas nécessairement avec vitesse et précipitation !
Un peu de débardage, du sarclage, labour et désherbage, les activités sont multiples. Ça y est, c'est parti ! Noa se met au travail. [I]«Droit ! Droit ! Petit pas à droite !»[i] Les ordres se succèdent, l'animal tient bien le rang et fait un demi-tour impeccable en bout de champ. Pour la responsable de l'association, Valérie Auber, l'intérêt de travailler avec des ânes est multiple : [I]«au niveau des personnes placées ici en contrat d'insertion, c'est un réel contact, qui leur apporte un lien incroyable avec l'animal. Cela renforce leur prise de responsabilité et la confiance en soi. S'ils étaient un peu réticents au départ, par peur des ânes, aujourd'hui, Tintin et Noa font partie de leur décor»[i].
[INTER]«L'argent c'est le temps !»[inter]
Native d'Auxerre, ÉloÏse était comptable de profession. Partie faire ses études à Nice, elle a travaillé plus de dix ans à Monaco : [I]«de beaux souvenirs mais une planète à part, où il est important de ne jamais perdre le sens des réalités»[i]. Revenue dans l'Yonne avec le désir de changer de métier et de travailler plus en contact «avec l'humain», l'idée à germé dans un premier temps, de créer un service de livraison à l'attention des personnes âgées. Confortée en cela par une rencontre avec Tintin, qui appartenait alors à un voisin de son village de Villemer : «plus posé que le cheval, souvent flippé et speed, l'âne est attirant avec son côté grosse peluche et vient naturellement vers l'Homme». Le temps d'un stage d'une semaine à l'asinerie du Baudet du Poitou pour s'initier à l'attelage à la traction animale agricole et au débardage et le projet commençait à prendre forme. Noa et QuinaÏ ont rejoint depuis leur congénère, premier arrivé.
Depuis le 15 juin dernier, ÉloÏse Mignot propose ses services. Les domaines sont variés : ballades touristiques, maraîchage, travail dans les vignes, transport, etc... Une seule restriction, le champ d'action limité à un rayon de
30 km : [I]«aucune utilité à dépenser en CO2 ce qu'on irait gagner avec le travail d'un âne»[i]. Après un premier contrat avec sa commune, pour effectuer un travail de débardage, un ramassage du verre une fois par mois vient d'être mis en place, ainsi que des livraisons de légumes et de produits laitiers du Gaec de Chichery tout proche. Le but étant de ne pas se spécialiser mais d'offrir une palette la plus large possible d'activités, tout en créant le plus de passerelles possibles entre les gens.
Avec pour l'instant un chiffre d'affaires mensuel de 100 €, on est bien loin de l'univers monégasque ! Mais qu'à cela ne tienne ! Il y a belle lurette que l'ancienne comptable a oublié le dicton [I]«le temps c'est de l'argent»[i], pour s'en inventer un nouveau, [I]«l'argent, c'est le temps !»[i] Prenant l'habitude de mesurer en [I]«heures d'âne»[i], soit entre 3 et 4 km par heure... Vivre passionnément ne se conjugue pas nécessairement avec vitesse et précipitation !
«Attelons nous»
Eloise Mignot: 15, Rue des Chaillés - 89113 Villemer
Tél 03 86 73 80 70
et 06 31 31 87 29
Courriel : contact@attelonsnous.fr
Site Internet : www.attelonsnous.fr