Productions végétales
« Heureusement, il y a les légumes »
Olivier Père, exploitant agricole à Chevigny-Saint-Sauveur, s’est lancé dans le maraîchage et la vente directe de légumes il y a trois ans. L’activité est en plein essor et satisfait pleinement le Côte-d’orien.

Il ne s’attendait vraiment pas à un tel succès. « Si j’avais su, je me serais lancé bien avant », reconnaît Olivier Père, agriculteur de 39 ans habitant Chevigny-Saint-Sauveur dans l’agglomération dijonnaise. Le producteur céréalier recherchait une diversification pour lisser des résultats économiques en berne sur ses 214 hectares de grandes cultures. La production et la vente directe de légumes se sont imposées en 2015 avec un important bassin de consommation à proximité. « L’exploitation touche Chevigny, Quetigny est juste à côté et nous ne sommes qu’à quelques minutes du centre-ville dijonnais avec la Lino et les transports en commun », indique Olivier Père. L’essai a été transformé dès le lancement de l’atelier, dans lequel tous types de légumes sont proposés, en cueillette libre pour la majorité. « Nous avons commencé par vendre 300 salades par mois, ce que je trouvais déjà très bien. Aujourd’hui, nous en vendons 900 tous les 15 jours durant huit mois de l’année », indique le membre du GPFL 21 (Groupement des producteurs de fruits et légumes de Côte-d’Or), qui s’est notamment distingué fin janvier lors de la cérémonie des trophées de l’agriculture.
La Ferme du Château ouvre toute l’année, tous les jours de la semaine à l’exception du dimanche (lundi, mercredi, samedi de 9 h à midi et mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 17 h à 19 h). Olivier Père et son associé Sylvain Bourguignot emploient un salarié à temps plein ainsi que trois saisonniers. « C’est un tout autre métier », fait remarquer Olivier Père, « nous produisons, discutons avec les clients et vendons sans le moindre intermédiaire. La satisfaction de la clientèle est une motivation supplémentaire. Les échanges sont enrichissants dans tous les domaines. Contrairement aux grandes cultures, nous avons la possibilité d’innover tous les ans car il existe une multitude de variétés. Cette année, pour la première fois, nous proposons des pastèques, des haricots à rames, des pommes de terre douces violettes et du maïs doux ».
La clientèle est très diversifiée, de tous âges et de tous horizons : « dresser un profil n’est vraiment pas évident. Une chose est sûre, les consommateurs recherchent tous la proximité ». Dans son exercice, Olivier Père bénéficie de l’aide précieuse d’Anne-Laure Galimard, conseillère à la Chambre d’agriculture.
La Ferme du Château ouvre toute l’année, tous les jours de la semaine à l’exception du dimanche (lundi, mercredi, samedi de 9 h à midi et mardi, mercredi, jeudi et vendredi de 17 h à 19 h). Olivier Père et son associé Sylvain Bourguignot emploient un salarié à temps plein ainsi que trois saisonniers. « C’est un tout autre métier », fait remarquer Olivier Père, « nous produisons, discutons avec les clients et vendons sans le moindre intermédiaire. La satisfaction de la clientèle est une motivation supplémentaire. Les échanges sont enrichissants dans tous les domaines. Contrairement aux grandes cultures, nous avons la possibilité d’innover tous les ans car il existe une multitude de variétés. Cette année, pour la première fois, nous proposons des pastèques, des haricots à rames, des pommes de terre douces violettes et du maïs doux ».
La clientèle est très diversifiée, de tous âges et de tous horizons : « dresser un profil n’est vraiment pas évident. Une chose est sûre, les consommateurs recherchent tous la proximité ». Dans son exercice, Olivier Père bénéficie de l’aide précieuse d’Anne-Laure Galimard, conseillère à la Chambre d’agriculture.
Moissons Pas encore ça
Les revenus du maraîchage seront encore une fois les bienvenus pour la Ferme du Château, après un début de moisson assez décevant. Les premières parcelles de colza fauchées la semaine dernière laissaient apparaître des rendements de 25 à 30 q/h, sur des terres inondées à deux reprises depuis la sortie d’hiver.
L’orge en variété Étincel ne devrait pas dépasser la barre des 70 q/ha malgré son implantation sur les meilleures terres de l’exploitation. La récolte de blé devait débuter ce début de semaine, en fonction de la météo, avec des craintes suite à l’excès d’eau des dernières semaines et aux coups de chaleur parfois importants des derniers jours.
L’orge en variété Étincel ne devrait pas dépasser la barre des 70 q/ha malgré son implantation sur les meilleures terres de l’exploitation. La récolte de blé devait débuter ce début de semaine, en fonction de la météo, avec des craintes suite à l’excès d’eau des dernières semaines et aux coups de chaleur parfois importants des derniers jours.