Val de Saône
Grise mine pour les légumes
Les productions légumières sont plutôt décevantes en quantité et en qualité. La faute, encore une fois, aux aléas climatiques.

De l'eau, c'est bien. Trop d'eau, ça l'est beaucoup moins. Cette année est propice au développement de nombreuses maladies et notamment le mildiou. Les productions légumières du Val de Saône sont impactées. Ajoutez à cela la tempête de grêle du 30 juin qui a touché la quasi-totalité des maraîchers, et l'addition est plutôt salée. Nicolas Michaud, responsable professionnel à la Chambre d'agriculture de Côte d'Or fait part de pertes économiques importantes pour les producteurs.
A Labergement-lès-Auxonne par exemple, Jean-Philippe Pellissier a perdu [I]«trois semaines de récolte»[i] de salades à cause de la grêle. Ses concombres et courgettes n'ont guère apprécié les énormes grêlons du début de l'été. [I]«J'avais déjà été touché par la grêle en 2005 mais pas à ce point»[i] signale le maraîcher. Si la vente au détail n'a pas été très impactée grâce à la compréhension des consommateurs (le Côte d'orien vend des paniers fraîcheur à la gare de Beaune et a pu remplacer ses salades par d'autres produits), les grossistes, eux, ne pardonnent rien. La perte de chiffre d'affaires de l'exploitation devrait avoisiner les 20 000 euros.
Un mal certain, d'autant plus que Jean-Philippe Pelissier n'est pas assuré, le coût de l'assurance étant jugé «élevé» par rapport à sa couverture et la fréquence de telles averses de grêlons.
A Labergement-lès-Auxonne par exemple, Jean-Philippe Pellissier a perdu [I]«trois semaines de récolte»[i] de salades à cause de la grêle. Ses concombres et courgettes n'ont guère apprécié les énormes grêlons du début de l'été. [I]«J'avais déjà été touché par la grêle en 2005 mais pas à ce point»[i] signale le maraîcher. Si la vente au détail n'a pas été très impactée grâce à la compréhension des consommateurs (le Côte d'orien vend des paniers fraîcheur à la gare de Beaune et a pu remplacer ses salades par d'autres produits), les grossistes, eux, ne pardonnent rien. La perte de chiffre d'affaires de l'exploitation devrait avoisiner les 20 000 euros.
Un mal certain, d'autant plus que Jean-Philippe Pelissier n'est pas assuré, le coût de l'assurance étant jugé «élevé» par rapport à sa couverture et la fréquence de telles averses de grêlons.
Céréales
Blés dans le Val-de-Saône : des déceptions
Les récoltes avancent et permettent d'avoir une vision plus précise sur la moisson 2012. Nicolas Michaud (FDSEA) nous informe que les déceptions sont «très nombreuses» en blé dans les bonnes terres. «On ne dépasse pas 70 q/ha d'après la moyenne de la coopérative. Seuls les sables donnent de bon rendements, c'est donc une année très décevante. Il y a beaucoup de choses que l'on n'explique pas».