UPVY
Grandes cultures: des résultats en berne
A l’ordre du jour du dernier conseil d’administration de l’Union des Productions Végétales de l’Yonne : les élections du bureau et la présentation par Pierre Perreau, du CerFrance Yonne, des résultats définitifs de 2014 des trois principales productions, ainsi qu’une projection des prévisions pour 2015.
Sans surprise, le bureau de l’UPVY a été reconduit le 10 novembre dernier à l’identique, avec Arnaud Rondeau, président et une représentation équilibrée de chaque organisme stockeur adhérent et des producteurs au sein de l’instance décisionnaire. Le bureau nouvellement élu a souhaité revenir sur l’évènement du week-end : la foire Saint Martin. Le bilan est plutôt positif. Beaucoup de personnes sont passées sur le stand de l’UPVY et des organismes stockeurs participants: Seine Yonne qui représente 110 Bourgogne et Capserval et Cérépy. Une évidence: beaucoup méconnaissent le monde du grain allant jusqu’à ne pas reconnaître un grain de blé. L’UPVY reconduira en 2016 sa participation à cet évènement d’autant plus que le manque d’informations basiques est flagrant et qu’il est toujours utile de maintenir et renforcer le lien entre les «rats» des villes et les «rats» de champs.
Après ce constat plutôt réussi axé sur la communication, Pierre Perreau «responsables des références» au CER France Yonne, a ramené l’assemblée sur les réalités économiques des productions du département et plus particulièrement sur les grandes cultures. En 2014, les résultats en lait marquent une légère embellie, avant un recul attendu pour 2015. En ce qui concerne le secteur de la viande, la baisse entamée depuis 2013 continue. Enfin pour les grandes cultures, la récolte 2014 donne le résultat le plus mauvais des 15 dernières années, en-dessous même de 2009.
Une moyenne 2015 autour de 50 €/ha
Pour les prévisions de 2015, le CerFrance s’est appuyé, en ce qui concerne les rendements, sur une enquête réalisée auprès de ses clients: des rendements généralement en hausse avec une déception sur les colzas particulièrement sur les plateaux. Pour les exploitations laitières, la baisse du prix du lait combiné à une baisse des volumes et du prix des réformes entraînent une moyenne de résultats négatifs. En ce qui concerne les exploitations allaitantes, les résultats prévisionnels sont prévus à la baisse avec une grande inconnue : les conséquences de la FCO.
Pour ce qui est des grandes cultures, les hypothèses prisent en compte par le CerFrance sont: un prix du blé au même niveau que celui du blé fourrager de 2014, une baisse relative des charges opérationnelles (8 à 15 €/ha), une baisse des aides Pac et une baisse des charges sociales. En conclusion, la moyenne des résultats 2015 se situera autour de 50 €/ha. Il s’agirait de la troisième année où les exploitations de grandes cultures se retrouvent en difficultés. Au-delà des prévisions, plusieurs points sont à retenir. Tout d’abord, les charges opérationnelles, se situent autour de 500 €/ha soient une augmentation de 180 €/ ha depuis 2007. Ensuite, cette prévision cache des disparités importantes entre les régions du département et les agriculteurs. Certains pourront en 2015 avoir des résultats négatifs. Dernier point inquiétant, l’arrêt des investissements en 2014 et une décapitalisation entamée (les amortissements deviennent plus importants que les investissements engagés).
Après ce constat plutôt réussi axé sur la communication, Pierre Perreau «responsables des références» au CER France Yonne, a ramené l’assemblée sur les réalités économiques des productions du département et plus particulièrement sur les grandes cultures. En 2014, les résultats en lait marquent une légère embellie, avant un recul attendu pour 2015. En ce qui concerne le secteur de la viande, la baisse entamée depuis 2013 continue. Enfin pour les grandes cultures, la récolte 2014 donne le résultat le plus mauvais des 15 dernières années, en-dessous même de 2009.
Une moyenne 2015 autour de 50 €/ha
Pour les prévisions de 2015, le CerFrance s’est appuyé, en ce qui concerne les rendements, sur une enquête réalisée auprès de ses clients: des rendements généralement en hausse avec une déception sur les colzas particulièrement sur les plateaux. Pour les exploitations laitières, la baisse du prix du lait combiné à une baisse des volumes et du prix des réformes entraînent une moyenne de résultats négatifs. En ce qui concerne les exploitations allaitantes, les résultats prévisionnels sont prévus à la baisse avec une grande inconnue : les conséquences de la FCO.
Pour ce qui est des grandes cultures, les hypothèses prisent en compte par le CerFrance sont: un prix du blé au même niveau que celui du blé fourrager de 2014, une baisse relative des charges opérationnelles (8 à 15 €/ha), une baisse des aides Pac et une baisse des charges sociales. En conclusion, la moyenne des résultats 2015 se situera autour de 50 €/ha. Il s’agirait de la troisième année où les exploitations de grandes cultures se retrouvent en difficultés. Au-delà des prévisions, plusieurs points sont à retenir. Tout d’abord, les charges opérationnelles, se situent autour de 500 €/ha soient une augmentation de 180 €/ ha depuis 2007. Ensuite, cette prévision cache des disparités importantes entre les régions du département et les agriculteurs. Certains pourront en 2015 avoir des résultats négatifs. Dernier point inquiétant, l’arrêt des investissements en 2014 et une décapitalisation entamée (les amortissements deviennent plus importants que les investissements engagés).