Initiative
Géochanvre se met à la fabrication de masques 100 % locale
Alors que la demande de masques de protection explose en France et dans le monde entier, Géochanvre a eu l’idée de faire évoluer son activité afin de proposer des masques en kit à base de fibre de chanvre. Une conception naturelle et locale. Aujourd’hui, c’est plus de 150 000 masques par semaine que l’entreprise parvient à fabriquer.

Jamais les masques de protection n’auront été aussi demandés. Alors que la France parvient petit à petit à combler le déficit de masques qui dure depuis le début de la crise sanitaire, bon nombre de particuliers ou d’entreprises se sont mis à la confection de ce produit, pour satisfaire la demande de la population. C’est le cas de l’entreprise icaunaise Géochanvre, basée à Lézinnes.
« Géochanvre a l’innovation dans son ADN, portée par son dirigeant Frédéric Roure. Rapidement, nous avons vu qu’il y avait un besoin en masques et qu’il fallait trouver des solutions », débute Sandrine Boudier, chargée de marketing et commerciale, à Géochanvre.
Alors, depuis le début du confinement, Géochanvre fabrique des masques de protection, en fibre végétale. « Le masque est composé d’un feutre de chanvre, à l’extérieur, qui est cultivé à moins de 200 km, avec un voile protecteur, à l’intérieur, en matière végétale (de l’amidon de maïs transformé) ce qui fait que nous sommes sur un produit très confortable et très doux », continue Sandrine Boudier. « Le feutre filtrant est accompagné d’un élastique et de deux mousses pour avoir un masque avec une prise derrière la tête, ce qui est plus confortable qu’une attache derrière les oreilles qui peut faire mal à la longue ».
Des masques à usage unique, que l’on peut porter un maximum de 4 heures d’affilée, comme le recommande le secteur médical, pour une meilleure efficacité.
150 000 masques par semaine
Producteur de toiles de paillage et de textile végétaux, activités que l’entreprise continue de mener durant le confinement, Géochanvre souhaitait, en fabriquant ces masques, « apporter sa pierre à l’édifice sur cet enjeu national de protection de la population ». Pour cela, « des prototypes ont été élaborés dans un temps record », ajoute Sandrine Boudier. « Ils ont ensuite été envoyés à la direction générale de l’armement qui est mandatée par l’État pour faire les mesures de performances des masques dits « alternatifs » ou « à usage grand public », c’est-à-dire à destination de la population, hors usages par le personnel médical. La direction générale de l’armement a pu montrer que nos masques avaient des qualités de filtration et de perméabilité très intéressantes, ce qui nous a permis d’être dans la classification de catégorie 2 ».
Actuellement, Géochanvre produits environ 150 000 masques par semaine, « avec une capacité de production qui est en augmentation. Cela évolue semaine après semaine en fonction des besoins. Notre démarche est de s’adapter à la demande », précise la chargée de marketing et commerciale de l’entreprise.
Et pour assurer la continuité de ses activités habituelles, Géochanvre a recruté du personnel. « À la base, c’est une équipe de dix personnes qui travaillent sur la production de nos produits. Là, nous sommes montés à 13 personnes durant cette période ».
Un produit « Made in Bourgogne Franche-Comté »
Alors, comment se procurer ces masques de protection, vendus en kit ? « Ils sont commercialisés par le biais de notre site internet (www.geochanvre.fr) », répond Sandrine Boudier. « Nous avons créé une section spécifique pour les masques sur notre site, où nous mettons toutes les informations nécessaires. Si les gens souhaitent passer commande, il y a le formulaire en ligne. Tout passe par le site internet ».
Avec un minimum, pour les commandes, de 400 unités. « Ce qui revient à moins de 1 € le masque (0,95 €, ndlr). Comme nous sommes sur un minimum de 400 masques, ce sont davantage les entreprises et les collectivités qui nous passent commande ».
Des masques « made in Bourgogne Franche-Comté », qui font la fierté de Géochanvre. « Ils sont vraiment uniques par leur composition et leur matière première d’origine française. Nous avons beaucoup de retours positifs de la part des utilisateurs avec un sentiment de fierté d’avoir un masque naturel et 100 % français. Nous sommes sur une matière naturelle avec des qualités de biodégradabilité. Les masques peuvent aussi être bio compostables, mais il faut au préalable retirer l’élastique et les mousses, en prenant toutes les précautions nécessaires d’un point de vue hygiénique », détaille Sandrine Boudier. « Nous sommes fiers de proposer des masques qui valorisent l’agriculture française, avec des fibres de chanvre cultivées dans la région ».
« Géochanvre a l’innovation dans son ADN, portée par son dirigeant Frédéric Roure. Rapidement, nous avons vu qu’il y avait un besoin en masques et qu’il fallait trouver des solutions », débute Sandrine Boudier, chargée de marketing et commerciale, à Géochanvre.
Alors, depuis le début du confinement, Géochanvre fabrique des masques de protection, en fibre végétale. « Le masque est composé d’un feutre de chanvre, à l’extérieur, qui est cultivé à moins de 200 km, avec un voile protecteur, à l’intérieur, en matière végétale (de l’amidon de maïs transformé) ce qui fait que nous sommes sur un produit très confortable et très doux », continue Sandrine Boudier. « Le feutre filtrant est accompagné d’un élastique et de deux mousses pour avoir un masque avec une prise derrière la tête, ce qui est plus confortable qu’une attache derrière les oreilles qui peut faire mal à la longue ».
Des masques à usage unique, que l’on peut porter un maximum de 4 heures d’affilée, comme le recommande le secteur médical, pour une meilleure efficacité.
150 000 masques par semaine
Producteur de toiles de paillage et de textile végétaux, activités que l’entreprise continue de mener durant le confinement, Géochanvre souhaitait, en fabriquant ces masques, « apporter sa pierre à l’édifice sur cet enjeu national de protection de la population ». Pour cela, « des prototypes ont été élaborés dans un temps record », ajoute Sandrine Boudier. « Ils ont ensuite été envoyés à la direction générale de l’armement qui est mandatée par l’État pour faire les mesures de performances des masques dits « alternatifs » ou « à usage grand public », c’est-à-dire à destination de la population, hors usages par le personnel médical. La direction générale de l’armement a pu montrer que nos masques avaient des qualités de filtration et de perméabilité très intéressantes, ce qui nous a permis d’être dans la classification de catégorie 2 ».
Actuellement, Géochanvre produits environ 150 000 masques par semaine, « avec une capacité de production qui est en augmentation. Cela évolue semaine après semaine en fonction des besoins. Notre démarche est de s’adapter à la demande », précise la chargée de marketing et commerciale de l’entreprise.
Et pour assurer la continuité de ses activités habituelles, Géochanvre a recruté du personnel. « À la base, c’est une équipe de dix personnes qui travaillent sur la production de nos produits. Là, nous sommes montés à 13 personnes durant cette période ».
Un produit « Made in Bourgogne Franche-Comté »
Alors, comment se procurer ces masques de protection, vendus en kit ? « Ils sont commercialisés par le biais de notre site internet (www.geochanvre.fr) », répond Sandrine Boudier. « Nous avons créé une section spécifique pour les masques sur notre site, où nous mettons toutes les informations nécessaires. Si les gens souhaitent passer commande, il y a le formulaire en ligne. Tout passe par le site internet ».
Avec un minimum, pour les commandes, de 400 unités. « Ce qui revient à moins de 1 € le masque (0,95 €, ndlr). Comme nous sommes sur un minimum de 400 masques, ce sont davantage les entreprises et les collectivités qui nous passent commande ».
Des masques « made in Bourgogne Franche-Comté », qui font la fierté de Géochanvre. « Ils sont vraiment uniques par leur composition et leur matière première d’origine française. Nous avons beaucoup de retours positifs de la part des utilisateurs avec un sentiment de fierté d’avoir un masque naturel et 100 % français. Nous sommes sur une matière naturelle avec des qualités de biodégradabilité. Les masques peuvent aussi être bio compostables, mais il faut au préalable retirer l’élastique et les mousses, en prenant toutes les précautions nécessaires d’un point de vue hygiénique », détaille Sandrine Boudier. « Nous sommes fiers de proposer des masques qui valorisent l’agriculture française, avec des fibres de chanvre cultivées dans la région ».