Viande bovine
Gagner en transparence
La FDSEA et les JA de Côte-d’Or ont répondu à l’appel de la FNB, mardi soir, en se rendant à Courtepaille et au Buffalo Grill de Chenôve.

La France va-t-elle enfin défendre son modèle d’élevage ? Comme chacun sait, la viande française est beaucoup trop absente dans la restauration. En octobre, la FNB a pris les choses en main en s’adressant directement à la restauration hors domicile : des courriers ont été envoyés à 36 enseignes pour leur demander l’origine de leurs viandes, leurs stratégies pour augmenter la part de la viande française, et les différents prix pratiqués pour que la filière gagne en transparence. Malgré une relance en décembre, 20 de ces 36 acteurs n’avaient toujours pas répondu en début de semaine. La FNB avait pourtant prévenu : en l’absence de retour, son réseau syndical interviendrait et irait directement chercher ces informations.
Où est la viande française ?
En Côte-d’Or, une action syndicale s’est déroulée mardi soir à Courtepaille et au Buffalo Grill de Chenôve, près de Dijon. Une quinzaine d’adhérents FDSEA et JA étaient mobilisés et ont été reçus par les directeurs des deux restaurants.
Après vérification des frigos, trop peu de viandes françaises étaient présentes et trop peu d’éléments stratégiques et économiques ont pu être recueillis par les éleveurs. « Nous sommes très loin du compte, la viande bovine demeure à environ 70 % d’origine étrangère, avec l’achat au plus bas prix qui prédomine », déploraient Martial Gros, président de la commission bovins viande de la FDSEA, et Antoine Carré, président des JA, « trop souvent, en restauration, derrière l’alibi de quelques plats d’origine française, le consommateur est laissé dans l’ignorance de la réelle provenance de la majorité des morceaux, malgré la législation imposant une information claire et lisible ». Les éleveurs ont exprimé leur incompréhension en rappelant la demande formulée au national par la FNB. Les directeurs se sont engagés à faire remonter ces revendications, les syndicats ont menacé de revenir si la situation n’avançait pas. À la veille du Salon de l’agriculture, la FNSEA, la FNB et les Jeunes Agriculteurs appellent les acteurs de la filière à agir en cohérence avec les engagements pris dans le Plan de Filière, pour préserver l’élevage sur le territoire, rémunérer à sa juste valeur la viande française, et répondre aux attentes des consommateurs.
Où est la viande française ?
En Côte-d’Or, une action syndicale s’est déroulée mardi soir à Courtepaille et au Buffalo Grill de Chenôve, près de Dijon. Une quinzaine d’adhérents FDSEA et JA étaient mobilisés et ont été reçus par les directeurs des deux restaurants.
Après vérification des frigos, trop peu de viandes françaises étaient présentes et trop peu d’éléments stratégiques et économiques ont pu être recueillis par les éleveurs. « Nous sommes très loin du compte, la viande bovine demeure à environ 70 % d’origine étrangère, avec l’achat au plus bas prix qui prédomine », déploraient Martial Gros, président de la commission bovins viande de la FDSEA, et Antoine Carré, président des JA, « trop souvent, en restauration, derrière l’alibi de quelques plats d’origine française, le consommateur est laissé dans l’ignorance de la réelle provenance de la majorité des morceaux, malgré la législation imposant une information claire et lisible ». Les éleveurs ont exprimé leur incompréhension en rappelant la demande formulée au national par la FNB. Les directeurs se sont engagés à faire remonter ces revendications, les syndicats ont menacé de revenir si la situation n’avançait pas. À la veille du Salon de l’agriculture, la FNSEA, la FNB et les Jeunes Agriculteurs appellent les acteurs de la filière à agir en cohérence avec les engagements pris dans le Plan de Filière, pour préserver l’élevage sur le territoire, rémunérer à sa juste valeur la viande française, et répondre aux attentes des consommateurs.