Maïs ensilage
Forcément décevant
Sans grande surprise, l’ensilage de maïs donne des résultats de faibles niveaux dans le département.

La récolte de maïs ensilage a commencé exceptionnellement tôt cette année, début août, avec des cultures qui n’avaient même pas réussi à fleurir. « C’était du jamais vu sur les plateaux », déplore Florent Gavard, conseiller bovins viande et fourrages à la Chambre d’agriculture, « les parcelles concernées étaient très affectées par la sécheresse. Il n’y avait pas de fleur, pas d’épis et par conséquent, aucun amidon. L’appareil végétatif arrivait seulement à la taille du genou. Cette récolte très précoce avait pour objectif de préserver la valeur alimentaire des plantes ». La plupart des rendements se situent aux alentours de 2 tMS/ha.
Une grande hétérogénéité
Le « gros » de la récolte a été réalisé du 25 août au 10 septembre. Des rendements très hétérogènes sont enregistrés selon les précipitations et la localisation des parcelles. Les rendements côte-d’oriens varient généralement de 2 à 7 tMS/ha dans la zone allaitante. « Les maïs qui ont réussi à fleurir ont rencontré, eux aussi, de gros problèmes durant la floraison et la fécondation », poursuit Florent Gavard. La baisse des rendements du maïs ensilage est, au final, bien souvent comprise entre 30 et 40 % du potentiel espéré. Du côté des laitiers et de la zone d’Alysé, des rendements de 5 à 8 tMS/ha sont recensés, contre des volumes généralement compris entre 10 et 14 tMS/ha lors d’années moins sèches. Les taux de pertes sont les mêmes qu’en zone allaitante. À titres d’exemples, Hubert et Julien Baulot, qui partageaient leurs craintes cet été dans Terres de Bourgogne, déplorent une baisse de rendement de 40 % dans leurs 12 ha de cultures à Sauvigny, près d’Époisses. Plus au nord, à Vannaire, Rémy et Régis Soupeaux, limitent la casse avec une diminution de « seulement » 30 % de leurs volumes, malgré les effets du sec et aussi de nombreuses attaques de corbeaux.
Une grande hétérogénéité
Le « gros » de la récolte a été réalisé du 25 août au 10 septembre. Des rendements très hétérogènes sont enregistrés selon les précipitations et la localisation des parcelles. Les rendements côte-d’oriens varient généralement de 2 à 7 tMS/ha dans la zone allaitante. « Les maïs qui ont réussi à fleurir ont rencontré, eux aussi, de gros problèmes durant la floraison et la fécondation », poursuit Florent Gavard. La baisse des rendements du maïs ensilage est, au final, bien souvent comprise entre 30 et 40 % du potentiel espéré. Du côté des laitiers et de la zone d’Alysé, des rendements de 5 à 8 tMS/ha sont recensés, contre des volumes généralement compris entre 10 et 14 tMS/ha lors d’années moins sèches. Les taux de pertes sont les mêmes qu’en zone allaitante. À titres d’exemples, Hubert et Julien Baulot, qui partageaient leurs craintes cet été dans Terres de Bourgogne, déplorent une baisse de rendement de 40 % dans leurs 12 ha de cultures à Sauvigny, près d’Époisses. Plus au nord, à Vannaire, Rémy et Régis Soupeaux, limitent la casse avec une diminution de « seulement » 30 % de leurs volumes, malgré les effets du sec et aussi de nombreuses attaques de corbeaux.
Anticiper votre plan de rationnement
À cause de la sécheresse, l’affouragement au pré est généralisé depuis de longues semaines sur l’ensemble du département et les stocks fourragers diminuent fortement. « Il est conseillé de faire un point sur vos stocks, de réaliser un bilan fourrager et d’anticiper dès à présent l’élaboration de vos rations hivernales », souligne Florent Gavard, qui poursuit : « si vous êtes autonomes en fourrages cet hiver, le plan de rationnement réalisé devra permettre de valoriser au mieux vos fourrages, de les répartir au mieux selon les différentes catégories d’animaux et selon l’évolution de leur stade physiologique. En revanche, si le bilan fourrager est déficitaire, vous pouvez anticiper dès à présent en prenant des mesures adéquates. Des exemples : introduire de la paille dans les rations, rationner certains lots d’animaux, acheter d’éventuels coproduits (si la disponibilité le permet encore !) ou même anticiper certaines ventes d’animaux. Les aléas climatiques que nous rencontrons actuellement vont être amenés à se reproduire de plus en plus fréquemment et l’adaptation des systèmes fourragers s’avère essentielle pour assurer la viabilité de nos systèmes d’élevage. Si vous êtes éleveurs allaitants, la Chambre d’agriculture de Côte-d’Or propose dans le cadre d’une prestation individuelle de vous accompagner dans la réalisation de votre bilan fourrager, dans votre plan de rationnement hivernal et dans l’évolution de votre système fourrager par des conseils personnalisés ». Contact : 06 49 81 32 38 ou florent.gavard@cote-dor.chambagri.fr.