Vente de Créancey
Focalisés sur leurs idéaux
Les acheteurs avaient bien préparés leur coup vendredi 13 février. Il se sont rués sur une partie des bovins, mais en ont délaissé certains.
La tendance de l’an passé s’est confirmée vendredi dernier : les éleveurs sont de plus en plus exigeants et viennent à la vente de reproducteurs avec des idées bien précises. Résultat : les enchères peuvent monter très haut. A l’inverse, certaines peuvent rester au point mort si les bovins ne font pas partie d’un choix initial. Avec huit invendus sur 37 animaux présentés, les acheteurs n’avaient visiblement pas d’alternatives. «Le point positif est bien cette envie d’investir dans la génétique. Les éleveurs mettent le prix sur le modèle qu’il leur faut pour leur cheptel» commente Jean-Pierre Godot, le président du GIE, qui annonce un nouveau record du prix moyen des transactions, à hauteur de 3 327 euros. Le point négatif concerne donc les invendus. «Je me mets a la place des éleveurs concernés, c’est effectivement compliqué» confie le responsable côte d’orien.
Top prix à 6 120 euros
Six reproducteurs ont dépassé la barre des 3 500 euros vendredi dernier. Le top prix revient à Jasmin, bovin de Lucie Poillot, éleveuse de 32 ans habitant Vandenesse dans le canton de Pouilly-en-Auxois : «Je mets des veaux chaque année à la station. Les ventes restent généralement autour de la mise à prix, à l’exception de l’an passé où le bovin était parti à 4 000 euros donc oui, ce résultat me fait très plaisir». Jasmin présentait de bons index. «Ce qui a joué en sa faveur ? Il est assez complet avec une bonne ligne de dos, un bon carré de bassin, de la viande, de très bons aplombs et surtout des facilités de vêlages avec des ascendants très bien notés. Il a terminé son passage à la station sur une très bonne croissance» relève Lucie Poillot. Des caractéristiques confirmées par l’acheteur de Jasmin, Gènes Diffusion, regroupement de coopératives d’inséminations artificielles bovines développant des schémas de sélection. «Nous avions l’objectif d’acheter ce taureau car il correspond à nos attentes en terme de pedigree complet. Il cumule trois générations de taureaux sur aptitude aux vêlages et facilités de naissance. Pourquoi 6120 euros ? Ce sont les enchères qui décident !» note le technicien Denis Faradji. Le taureau va désormais rentrer à Fontaines, afin de produire des paillettes et être diffusé sur la prochaine campagne.
Une belle ambiance
Jean-Pierre Godot a une nouvelle fois remercié tous les partenaires de cet événement incontournable du département : «ce rendez-vous réunit les professionnels, les acteurs locaux et notre personnel dans une très bonne ambiance. Cela est d’autant plus important dans des moments où la conjoncture n’est pas bonne et quand l’individualisme tend à se développer. Que tout le monde soit remercié pour ce très bon travail collectif».
Top prix à 6 120 euros
Six reproducteurs ont dépassé la barre des 3 500 euros vendredi dernier. Le top prix revient à Jasmin, bovin de Lucie Poillot, éleveuse de 32 ans habitant Vandenesse dans le canton de Pouilly-en-Auxois : «Je mets des veaux chaque année à la station. Les ventes restent généralement autour de la mise à prix, à l’exception de l’an passé où le bovin était parti à 4 000 euros donc oui, ce résultat me fait très plaisir». Jasmin présentait de bons index. «Ce qui a joué en sa faveur ? Il est assez complet avec une bonne ligne de dos, un bon carré de bassin, de la viande, de très bons aplombs et surtout des facilités de vêlages avec des ascendants très bien notés. Il a terminé son passage à la station sur une très bonne croissance» relève Lucie Poillot. Des caractéristiques confirmées par l’acheteur de Jasmin, Gènes Diffusion, regroupement de coopératives d’inséminations artificielles bovines développant des schémas de sélection. «Nous avions l’objectif d’acheter ce taureau car il correspond à nos attentes en terme de pedigree complet. Il cumule trois générations de taureaux sur aptitude aux vêlages et facilités de naissance. Pourquoi 6120 euros ? Ce sont les enchères qui décident !» note le technicien Denis Faradji. Le taureau va désormais rentrer à Fontaines, afin de produire des paillettes et être diffusé sur la prochaine campagne.
Une belle ambiance
Jean-Pierre Godot a une nouvelle fois remercié tous les partenaires de cet événement incontournable du département : «ce rendez-vous réunit les professionnels, les acteurs locaux et notre personnel dans une très bonne ambiance. Cela est d’autant plus important dans des moments où la conjoncture n’est pas bonne et quand l’individualisme tend à se développer. Que tout le monde soit remercié pour ce très bon travail collectif».
Terres de Bourgogne était de la partie
Votre journal était présent au pôle agricole de Créancey. Présentation des offres d’abonnements, distribution gratuite de la dernière édition et échanges conviviaux avec les agriculteurs étaient au programme. De nombreuses personnes ont tenté leur chance dans un questionnaire dédié à la vente de reproducteurs. Un tirage au sort effectué parmi les bonnes réponses a permis de récompenser Yannick Dupin (Clamerey) et Henri Fagotet (Thoisy-le-Désert) d’un panier garni, remis par Martine Mion, secrétaire au journal. ( photo 3)